Olivier Remualdo – Dhaka Beats

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Olivier Remualdo est originaire de Nice et il est passionné par la culture indienne. Après des études de commerce à Cannes et d’Arts Plastiques à l’université Paris VIII, il commence à voyager en Europe, en Amérique et en Asie.

Reconnaissance :
Son travail est primé à plusieurs reprises, notamment en France et aux États-Unis. La première maquette du livre a été élue

    • Grand Prize Winner » au «Best Blurb Book Contest» dans la catégorie voyage parmi près de 1800 participants (2009).
    • Prix Lucien Clergue 2011 dans le cadre du Sept Off à Nice.
    • Le projet Sâdhus a été Lauréat de la correspondance visuelle du magazine Compétences Photo, finaliste du Concours Samsung Launching People en 2013 et élu « coup de cœur » du magazine Les Inrocks.
    • BARROBJECTIF 2016 : Sâdhus

EXPOSITION BARROBJECTIF 2016 : Dhaka Beats

Dhaka est deuxième au classement 2015 des pires villes au monde pour les expatriés – après Damas. Cette mégapole de 20 millions d’habitants est dure, verticale, obstruée. Il est difficile d’y exister au-delà de son apparence d’Occidental.
Et pourtant, un photographe s’y est plu…
Dans cette ville où tout est compartimenté, l’impression d’enfermement est constante, que se soit dans un véhicule, un hôtel, ou dans une tour. Les fenêtres et les balcons sont grillagés, à l’instar des CNG (autorickshaws). Les entrées d’immeubles sont systématiquement surveillées par des gardiens en uniforme et les rez-de-chaussée sont des parkings, un espace de transition avec la rue.
Dans les rues justement, une multitude de gens, parfois l’immense masse avance, le plus souvent à contre-courant, comme dans une lutte interminable où chaque pas est arraché à la foule. Sur les avenues bondées de véhicules, les files d’embouteillages se perdent à l’horizon. A Dhaka, l’espace est saturé, tout y est densité.  A Dhaka, l’espace est saturé, tout y est densité. Les hommes, innombrables et petits dans cette urbanité verticale et anarchique, semblent étouffer.
Et pourtant, tout ceci manifeste la vie dans une pulsation omniprésente. Dhaka recèle sans doute un trésor bien caché. Peut-être faut-il le chercher dans le cœur de ses habitants, sur le visage d’un enfant. Peut-être faut-il simplement se laisser porter par les flots de la rivière Burriganga, dans une frêle embarcation au milieu de géants d’aciers. Peut-être faut-il simplement observer le spectacle d’une ville impénétrable…

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Sâdhus

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