Alain Lefebvre est photographe amateur depuis le labo noir&blanc et les boitiers mécaniques jusqu’au numérique actuel qui est devenu l’outil idéal avec lequel il prend un réel plaisir à composer ses clichés.
Retraité de l’Éducation Nationale, la photo animalière est devenue pour moi un but et une réelle passion. J’aime partager mes clichés entre amis et sur Internet. Je m’efforce au possible de transmettre un climat, une attitude, un sentiment ou une ambiance naturelle à travers l’image en essayant de faire au mieux pour le plaisir des yeux. Je suis et observe une colonie de guêpiers depuis une dizaine d’années.
EXPOSITION BARROJECTIF 2017 _ À la découverte d’un oiseau : le guêpier d’Europe
Ainsi appelé parce qu’il naît en Europe, le guêpier d’Europe arrive en mai chez nous, mais peu nombreux en Charente. Il se reproduit, puis migre en août pour hiverner dans la savane africaine.
Agressifs défenseurs du territoire individuel, les guêpiers s’organisent en sociétés complexes, constituant des clans dont les membres maintiennent le contact par la voix, se retrouvant pour chasser, et passant la nuit dans leurs dortoirs, en haut des arbres.
Cet oiseau, au bec particulièrement long, capture des insectes venimeux contre lequel il est partiellement immunisé. Attiré par les espèces de grande taille, il choisit ses proies en fonction de leur abondance. En période de reproduction, il lui faut par jour quelque 400 insectes de la taille d’une abeille.Pour son nid, il creuse un terrier. Dans une falaise de sable ou la berge d’un cours d’eau, toute une colonie d’une dizaine de couples déblaient chacun une quarantaine de centimètres carrés par jour, les conjoints se relayant sans arrêt. Quatre ou cinq œufs sont pondus, et couvés alternativement par les deux parents. Pendant environ vingt-huit jours, les parents s’affairent à apporter environ douze repas par heure à la couvée de nouveau-nés.Vers la fin juillet arrive le jour de l’envol, les petits doivent tout apprendre, et se muscler pour le grand départ.