En 1987, je suis diplômé en tant que graphiste. Dans un bureau graphique, je fus autorisé en plus du travail de mise en page, également la photographie. La connaissance de la typographie et de mise en page, m’a aidé à la photographie de façon créative. Créativité a toujours été un fil rouge tout au long de ma carrière. En 1991, je suis devenu indépendant et en 1994, nous avons ouvert un magasin de photographie à Zedelgem. Je suis moi-même la quatrième génération de la famille de photographes Vansteelant. Arrière-grand-père Félix, son fils Marcel, sa fille Jacqueline et arrière-petit-fils Kurt, occupent déjà depuis plus de 125 ans de photographie-tradition à Zedelgem. En 2008, la construction d’un nouveau studio de photo était terminée. Ce nouvel espace de travail, m’a donné de nouvelles opportunités. Nos activités-photo se composent de photographie industrielle de 40% et 60% de la photographie sociale (portrait et reportage). Mon objectif préféré est un grand-angulaire. Aussi pour le portrait. Cela oblige à se rapprocher de l’objet ou du modèle. “If the picture is not good… you are not close enough!” (Robert Capa) est une devise qui m’oblige à faire chaque fois un bon reportage photographique. La série d’images China-Express s’est vu attribuer en 2012 un label Master Qualified European Photographer.
www.kurtvansteelant.be
info@kurtvansteelant.be
Distinctions :
- 2007 – Qualified European Photographer Portrait
- 2009 – Gold Medal Colour Art Photo Competition Bodylanguage
- 2011 – 2 fois Bronze Medal, CIDPAE Lishui (China)
- 2012 – Gold Medal Creative Photography, Colorful Guizhou (China)
- 2012 – Qualified European Photographer Architecture
- 2012 – Qualified European Photographer Illustrative
- 2012 – Master Qualified European Photographer Reportage
EXPOSITION BARROBJECTIR 2013 : China-Express
En 2006, je suis venu en contact avec la Chine pour la première fois.
Je ne connaissais ce pays que par le biais de livres photo et d’images de télévision. J’étais autorisé à exposer avec mes propres images à une exposition collective de photographes flamands dans le pittoresque Pinyao (province de Shanxi), appartenant au site du patrimoine mondial de l’Unesco. Depuis, j’ai visité la Chine pour la septième fois. Si je repense aux visites précédentes, je trouve que je n’ai pas encore vu une grande partie de cette grande Chine. Avec mon amour pour la photographie de portrait, j’ai le plus d’intérêt dans la population locale, ceux qui ont grandi sous un régime politique. La plus grande question pour moi est si un photographe occidental peut pénétrer dans la vie privée des Chinois. Chaque fois, j’ai visité une autre région où j’ai été invité par des organisations différentes. L’atmosphère était toujours différente, mais l’hospitalité de la population locale était toujours la même. Riches ou pauvres, illettrés ou hautement qualifiés. À chaque fois, j’ai découvert ce peuple avec un grand respect pour la famille et aussi un intérêt pour notre culture occidentale. Je ne me suis jamais profilé comme un Européen de l’ouest matérialiste mais comme quelqu’un qui est ouvert à toutes les cultures. La culture chinoise est vieille de plus de cinq mille ans, et avec notre civilisation occidentale, nous ne remontons que de deux mille ans en arrière. On a l’expérience tous les jours des coutumes orientales qui frappent un Occidental. Au lieu de classer ces coutumes comme non civilisées, je suis allé en rechercher les origines. Et la solution se trouvait à chaque fois dans leur culture riche. Pour accéder de quelque manière à la vie privée des chinois, j’ai dû m’accoutumer à leurs habitudes. Avec mon fils, j’ai commencé un cours pour apprendre le chinois. Juste des mots de base pour me présenter. Avec un simple « Ni Hao », on peut déjà ouvrir une porte. Plusieurs fois, je suis venu en contact avec des Chinois qui n’avaient jamais vu un Européen occidental. Et sûrement pas un homme à cheveux gris qui parle quelques mots de chinois. Par la suite, le Chinois a commencé à entrouvrir la porte de sa vie privée. Pour l’ouvrir complètement, j’ai dû m’approprier la forme chinoise de réseautage de décisions (guanxie), une structure pyramidale qui nous est inconnue.
En 2009, j’ai invité deux collègues photographes chinois pour un séjour de dix jours. Ils pouvaient coopérer dans mon studio de photographie et échanger des expériences des deux côtés. Les photographes chinois sont des maîtres en utilisation de la lumière disponible, alors que moi j’ai utilisé le flash d’une façon « naturelle».
Sans même m’en rendre compte, j’avais atteint un haut niveau de réseautage chinois. Et ce en invitant des Chinois et en les laissant vivre en tant qu’invités dans notre propre maison. Les deux collègues photographes chinois m’ont invité pour une visite de retour, et voilà, le début de mon histoire chinoise. Une chose a conduit à une autre et fait preuve que les relations en Chine sont très importantes. Beaucoup de gens me demandent : « d’où vient cet amour photographique pour la Chine ? ». Je leur dis toujours que j’ai du mal à exprimer l’hospitalité des Chinois avec des mots. Je peux uniquement montrer leur vie réelle par le biais de mes photos. Le résultat d’un profond respect pour ces gens. Aussi le résultat d’une interaction importante entre une culture orientale et occidentale. Un échange d’expériences enrichissantes. Chaque année, plus intense. Comme un train à grande vitesse, de là le nom pour cette série d’images China-Express.