Robin Tutenges, photojournaliste, a documenté la guerre civile en Birmanie. La situation à l’échelle du pays est dramatique avec plus de 1,6 million de déplacés internes depuis le coup d’État de 2021. Face au Tatmadaw, le bras armé de la junte bouddhiste, qui massacre la population, détruit des villages et des lieux de culte, la jeunesse Chin majoritairement chrétienne a pris les armes pour défendre leur famille et lutter pour la démocratie.
Natalya Saprunova est originaire de la Russie arctique sur la péninsule de Kola. Elle nous expose la situation des Saamis de Russie, originaire de la même région qu’elle, et qui ont perdu leur autonomie nomade avec l’arrivée du pouvoir soviétique, dans les années 1920. Ce peuple vivait à leur rythme naturel dans la toundra. Déplacés, sédentarisés, les Saamis sont de moins en moins nombreux et leur culture est tenue à bout de bras.
Denis Meyer, ancien travailleur de l’économie sociale et solidaire, s’est tourné vers la photographie documentaire en 2016. Son travail explore le rapport entre l’humain et son environnement, notamment dans la région montagneuse du Kelmend en Albanie, menacée par la construction de barrages hydroélectriques. Son engagement met en lumière les enjeux écologiques, sociaux et culturels de cette communauté.
Jeanne Taris, a une approche immersive qui donne des clichés puissants, sans voyeurisme. En 2016, elle s’attache au quartier Saint-Jacques à Perpignan, photographiant la vie des gitans dans ce quartier souvent considéré comme un ghetto. Son travail sociologique met en lumière la résilience et la convivialité de ces communautés marginalisées.
Serge Simon, photographe professionnel, décrit la Birmanie comme un pays accueillant et serein, avec 52 millions d’habitants sur 676 000 km². Bordée par la Thaïlande, le Laos, la Chine, l’Inde et le Bangladesh, elle possède des paysages variés et une grande diversité ethnique. Le bouddhisme est omniprésent avec des sites spectaculaires comme Bagan et la pagode Shwedagon.
Hubert Sacksteder, passionné de photographie, renoue avec son art. Son reportage sur le North Cemetery de Manille, habité par 2000 personnes, reflète son intérêt pour la vie humaine et les réalités d’ailleurs.
Yulia Grigoryants, photographe primée, documente les réalités sociales mondiales, notamment à Gyumri, capitale de l’Arménie, toujours marquée par le séisme de 1988.
« Ad Terrae Acta » est le récit de ma vie en Afrique, entre le Mayombé et la vallée du Niari au Congo.
Anita De Roquefeuil, photographe freelance née à Bordeaux se fascine pour la Russie et les anciens pays de l’URSS. Entre 2015 et 2017, elle a réalisé un reportage en Sibérie, saisissant un monde en transition. Marquées par l’ère soviétique, ces régions montrent des Sibériens nostalgiques d’une époque où la vie semblait plus simple, face à une jeunesse qui migre vers l’ouest.
Avec un regard tendre, Anne-Marie Croutzet a observé la vie simple des gens pauvres de Géorgie. Elle les a aimés et photographiés, capturant leur courage et leur résilience. À travers « Érrances Géorgiennes », elle révèle un passé culturel riche et un présent tout en magnifian leur humanité.
Jeanne Taris elle travaille sur une nouvelle série dans le quartier « Ciudad Sin Ley » en Andalousie, documentant la vie quotidienne de la communauté gitane. Ses clichés révèlent des scènes de vie inédites, offrant un regard sociologique sur des cultures souvent inaccessibles.