Hervé Chatel _ Sophie, infirmière de campagne

Hervé CHATEL est un photographe autodidacte installé à Paris. Il est membre du collectif Hans Lucas. J’ai d’abord pratiqué la street photography afin de raconter la rue, les ambiances, les petites choses invisibles du quotidien… Aujourd’hui, je continue de me perdre dans Paris afin de documenter sa vie et ses habitants. Hors la capitale, j’explore les sujets liés à l’environnement ou faisant le lien entre homme et animal et les problématiques liées au domaine de la santé.

En octobre 2016, après 15 années dans le domaine du graphisme et du webdesign, j’intègre l’Emi-Cfd pour suivre une formation de photojournaliste documentaire dirigée par Julien Daniel (agence MYOP) et Guillaume Herbaut (photographe documentaire).
À la fin de la formation j’obtiens le Grand-prix photo reportage étudiant/Paris Match 2017.
Mes images ont été publiées dans Le Point, Télérama, La Croix l’Hebdo, La Croix, Fisheye, Le Pèlerin, ActuSoins et dans divers photobooks (revue Arthur, World Street Photography 3 & 4, Eyeshot).

J’explore les sujets liés à l’environnement, le lien entre homme et animal.
Je documente aussi les problématiques liées au domaine de la santé.

Exposition BarrObjectif

..EXPOSITION BARROBJECTIF 2021 : Sophie, infirmière de campagne..

Sophie, 53 ans, est infirmière libérale dans l’Allier près de Vichy.

Au rythme d’une cinquantaine de visites à domicile par jour, elle effectue son métier avec passion et humanisme, ne comptant pas ses heures.

Infirmière libérale dans l'Allier
Sophie, infirmière de campagne © Hervé Chatel

En 20 ans de métier, elle a vu le rôle de l’infirmière évoluer. Les contraintes budgétaires amenées par la Sécurité Sociale ou la logique de rentabilité instaurée dans certains hôpitaux ont selon elle conduit à une baisse de la qualité des soins d’une manière générale en France. L’apparition des maisons de santé présentée comme une solution en zone rurale lui fait craindre à terme une disparition du métier d’infirmière libérale.

Sophie, infirmière de campagne © Hervé Chatel

Hervé Chatel _ Gardians – Un choix de vie

BIOGRAPHIE

Hervé CHATEL installé à Vincennes. Autodidacte, il apprend la photographie en pratiquant la street photography en 2014. En octobre 2016, après 15 années dans le domaine du graphisme et du webdesign, il intègre l’Emi-Cfd pour suivre la formation reporter photographe – photojournaliste documentaire.

Il est le lauréat du Grand-prix photo reportage étudiant / Paris Match 2017

EXPOSITION BARROBJECTIF 2019 : Gardians – Un choix de vie

À quelques kilomètres de Montpellier, le mistral balaye cette terre sauvage habitée de chevaux à la robe gris clair, lorsque « Benben », 25 ans, se lève tôt pour commencer sa longue journée de travail.

Il s’occupe d’une cinquantaine de chevaux, entretient la manade. Depuis tout petit, il est passionné par la nature et les animaux et pour rien au monde, il ne changerait de vie.
Les vacances, lui il ne connaît pas, c’est un gardian.

Mais pour combien de temps ce mode de vie va-t-il encore perdurer ?

Avec le réchauffement climatique, la Camargue risque de disparaître progressivement sous les eaux, il y a aussi les enfants héritiers qui ne souhaitent pas forcement reprendre ce métier.

Christian Belloteau – La journée du cochon

Christian-BelloteauChristian BELLOTEAU – FRANCE
Photographe amateur dans l’âme, j’ai toujours pratiqué la photographie. En me laissant guider par les réflexes du cœur. Fixer l’instant qui procure l’émotion est primordial dans ma démarche.
Un paysage, une fleur, un nuage sur l’horizon, le sourire d’un enfant ou celui d’un visage marqué par la vie sont autant de sujets auxquels je m’attache.
Depuis quarante ans j’essaie de marcher dans les pas des grands maîtres qui ont contribué à construire et faire fructifier mon regard. Henri Cartier-Bresson, Doisneau, Willy Ronis, Izis sans oublier Diane Arbus ou Ansel Adams pour le paysage ont et bercent encore mes yeux de leurs merveilleuses images.

La photographie noir et blanc a ma prédilection, car elle mène à l’essentiel. Ce qui est loin d’être acquis pour l’amateur que je suis.
Pour conclure je ferai mienne cette pensée de Démocrite, philosophe grecque :

 La vie est un passage,
le monde une salle de spectacle.
On entre, on regarde, on sort .    

EXPOSITION BARROBJECTIF 2018 – La journée du cochon

Autrefois, comme sans doute encore dans quelques fermes de nos campagnes profondes, la journée du cochon était l’occasion de réunir famille et amis pour le cuisiner et préparer les victuailles pour les beaux jours. La cochonnaille faisant partie des repas quotidiens ou presque. Jambon, grillon, boudins ou saucisses accompagnaient souvent les casse-croûtes de l’agriculteur qui se prenaient au bout du champ sous l’ombrage bienfaisant d’un cerisier ou d’un noyer.

Tout est bon dans le cochon disaient-ils.

Ce sont ces souvenirs d’enfance qui m’ont conduit à mettre en images ce presque cérémonial encore pratiqué par une bande de vieux copains à la faconde certaine.Je me souviens encore de ces hurlements horribles qui me faisaient boucher les oreilles jusqu’à ce qu’une lame bien effilée vienne en éteindre les couinements.
Peur encore, quand je voyais la carcasse suspendue dans la pénombre de la remise.         Le lendemain de cette mise à mort se transformait en fête où chacun jouait sa partition.Tout le monde était affairé telles des abeilles dans la ruche. La longue table de la cuisine se graissait, avec des zébrures de sang au fur et à mesure que la journée avançait. Le parfum poivré de la cuisine flattait les narines en même temps que la chaleur de l’âtre faisait oublier la froidure du dehors.Le jour du cochon
Il faut dire que le jour du cochon se passait toujours au cœur de l’hiver afin que la viande ne se gâte pas. En effet, la bête était engraissée afin que son poids optimum soit atteint en février. La plupart des fermiers des alentours suivaient ce rite quasiment immuable.
Aujourd’hui, tout ceci s’est perdu au fil du temps, mais quelques irréductibles perpétuent cette tradition pour leur consommation personnelle.

C’est la raison pour laquelle vous avez devant vous cette bande de copains qui, en toute convivialité vont se transformer en charcutiers hors pair le temps d’une journée, La journée du Cochon.

Jean-Michel Nossant – La classe maternelle d’Élouan

Portrait Jean-Michel NossantJean-Michel Nossant est né le 21 décembre1959 à Angoulême, il a une vaste expérience professionnelle, tant pour les médias que pour les clients corporatifs. Pigiste à différents magazines, il a fait des reportages grand public, et ses photos ont connu une large diffusion dans la presse à l’étranger, aux États-Unis et au Japon.
www.jmnossant-photographe.com

EXPOSITION BARROBJECTIF 2017 : La classe maternelle d’Élouan

Élouan ne va pas à l’ école maternelle, lui sa maternelle c’est participer et s’ épanouir en participant aux activités de ses parents qui sont agriculteurs biologiques.Bioussac, France-2017

Au lieu-dit Oyer, près du village de Bioussac en Charente, Lucie, Jonas et leurs deux enfants, Nouria 10 ans, et Élouan 5 ans, vivent dans la ferme familiale depuis six ans. Élouan ne fréquente pas l’école maternelle, ses parents préfèrent l’école de la vie à la ferme. Ils ont choisi l’instruction en famille : « Élouan ira à l’école quand il sera prêt. » Élouan est épanoui et a plaisir à apprendre avec ses parents les choses de la vie.

Laurence Fleury – Les nouvelles bergères des Pyrénées

Laurence Fleury, journaliste indépendante, rédactrice, photographe et réalisatrice depuis vingt ans, collabore avec tous types de médias : Presse quotidienne régionale, presse magazine spécialisée, presse institutionnelle et chaines TV.
Après avoir démarré sa carrière comme photo journaliste free-lance pour des magazines de montagne, et avoir couru le monde et les sommets, Laurence Fleury s’intéresse aux montagnes qui l’entourent, les Pyrénées, et à la vie dans les estives. Ce qui a donné lieu en 2015 à un documentaire « Des brebis et des femmes» et en 2016 à un travail photo, en cours, dont sont issus les quinze clichés joints.Portait de Laurence FleuryCe qui l’anime : La rencontre avec l’Autre.

Au coin de la rue ou au bout du monde, elle croise les gens dans leur quotidien, les écoute, les raconte, capte leurs émotions. En un mot, elle se fait témoin.
Le voyage, la montagne, les rencontres humaines… Beaucoup de curiosité et l’envie d’ailleurs sont ses moteurs.

 

EXPOSITION BARROBJECTIF 2017 : Les nouvelles bergères des Pyrénées

Il y a trente ans, le métier de berger était presque exclusivement masculin. Aujourd’hui, près de la moitié des cabanes d’estive en Béarn sont occupées par des couples ou des familles, et plus d’un tiers par des bergères ; des femmes qui restent tout l’été en montagne et qui font le même travail pastoral que les hommes. La profession rajeunit, se conjugue désormais au féminin et séduit bon nombre de citadines.

« Une amie m’a invitée à suivre une transhumance, lorsque les brebis redescendent de la montagne à la fin de l’été. Je me suis retrouvée face à quatre cents brebis qui pacageaient tranquillement. Le berger a sifflé son chien et en une fraction de seconde, tout le troupeau a dégringolé la pente. C’était magnifique ! J’ai pleuré. Et je me suis dit : “C’est ça ! C’est ça que je veux faire !” Je ne savais même pas que ça existait. »

Isabelle est bergère depuis dix ans et partage sa cabane d’estive avec Nils, son fils de quatre ans, et Anne, son associée, citadine elle aussi, originaire de Rouen. Ni l’une ni l’autre n’avaient mis les pieds en montagne avant d’arriver dans les Pyrénées.

En Béarn, de plus en plus de femmes choisissent de quitter la ville pour embrasser ce métier. Et le pourcentage de salariées à l’estive l’été dépasse presque les 50 %. Un désir de retour à la nature et à une vie plus saine. Au lycée agricole d’Oloron (Pyrénées-Atlantiques) qui propose la formation « Berger-vacher transhumant », on constate une augmentation constante du nombre de femmes depuis vingt ans. Elles étaient une ou deux par classe au début, pour arriver à la parité dans les dernières promotions.

Le Béarn, situé entre le Pays basque et la Bigorre, compte deux cents estives sur soixante-cinq mille hectares de pâturages, et cent cinquante cabanes fromagères, dont la moitié n’est accessible qu’à pied, à plus d’une heure de marche de la route, en moyenne. Les cabanes d’estives sont des maisonnettes construites dans la montagne pour accueillir les bergers durant les quatre mois d’été, de juin à fin septembre. Ils gardent leurs brebis là-haut, qu’ils traient matin et soir et fabriquent leur fromage dit « d’estive », qui se distingue du fromage fabriqué l’hiver à l’exploitation, parce que plus riche et plus goûteux. Les cabanes plus éloignées sont à plus de trois heures de marche de la route. Soixante-deux sur cent cinquante abritent des couples ou des familles, et une bonne dizaine est occupée par des femmes, seules ou à deux.

Un métier longtemps réservé aux hommes

 Il y a quarante ans, la profession était encore l’apanage des hommes et en particulier des cadets, célibataires. Ils transhumaient, l’été, d’une cabane à l’autre à mesure que l’herbe venait à manquer, et partaient l’hiver dans le Gers ou en Gironde, là où il y avait de quoi faire pâturer le troupeau. Bien souvent, le métier était subi par ces hommes qui ne l’avaient pas choisi.

Aujourd’hui, il est pour les jeunes qui l’embrassent une passion, un choix de vie. Un engagement presque militant, aux antipodes du consumérisme et des turpitudes citadines. Pour toutes ces femmes, c’est très clair : vivre du pastoralisme, c’est vouloir vivre autrement. Il y a vingt ans, aucune d’entre elles n’y avait sa place, cantonnée à la ferme et aux tâches ménagères.

Le métier, qui jusque-là se transmettait de père en fils, n’est plus un destin comme jadis, tracé par héritage.

Petit à petit, sans faire trop de bruit, et bien qu’elles viennent souvent de la ville, les femmes s’imposent, surprennent et redonnent une perspective d’avenir à ce métier dont on disait qu’il fallait y être né pour l’exercer.

Si j’ai souhaité suivre ces bergères dans leur quotidien, c’est pour comprendre leur choix de vie, en dépit des conditions difficiles, et cet acharnement qu’elles ont à réussir à tout prix.

Il y a vingt ans, lorsque je me suis installée dans les Pyrénées, les cabanes étaient occupées par de vieux bergers rustres et sales. Après eux, le pastoralisme allait mourir, pensait-on, parce qu’il n’y avait pas de relève.

La relève s’est faite, petit à petit, par les femmes qui aujourd’hui révolutionnent le monde pastoral.

Laurence Fleury

Olivier Touron – Les anges gardiens de la Nature en Poitou-Charentes et Pays-de-Loire

Bretagne préservée

Olivier Touron
 est né en 1969, France, suit un cursus universitaire le destinant à enseigner les mathématiques, quand il décide de changer de voie et de faire de sa passion son métier. En 1999, il intègre donc l’EMI-CFD et devient photojournaliste indépendant. Aujourd’hui basé dans le nord de la France, près de Lille, il multiplie les collaborations avec la presse magazine française et internationale (Géo, Libération, L’Humanité, Le Monde, Le Monde Diplomatique, L’Express, VSD, Pèlerin, La Vie, Marianne, Marie-Claire, STERN, De Morgen, Financial Times, Newsweek Japan…) Ses travaux personnels, notamment sur la révolution tunisienne, les mineurs et la justice, les Kurdes, ou encore Les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, sont diffusés au travers d’expositions et de livres. Son moteur principal : donner à voir celles et ceux qui n’acceptent pas la fatalité, refusent de se résigner, s’indignent et se battent… restent debout, envers et contre tout.
Portrait-Crozon-Olivier Touron Animé par le désir de transmettre sa passion, il encadre des ateliers liés au rôle de l’image dans la société auprès de publics de tous âges et de tous horizons, et milite au travers d’associations comme Freelens.
Depuis 2008, l’Institut Catholique de Lille lui a demandé de créer, d’animer et de développer, en tant que chargé d’enseignement, un cours auprès des étudiants en master Journalisme de la Faculté Libre des Sciences Humaines. En réflexion constante et très concerné par les bouleversements que traversent les médias et le photojournalisme en particulier, il veille à se former régulièrement aux nouvelles pratiques de son métier : WebDocumentaire (EMI-CFD 2011), son pour le web (EMI-CFD, 2009).

Pour lui permettre de financer en partie ses recherches, il lui arrive par ailleurs de répondre à des commandes corporate (portraits, reportages), en direct avec les entreprises ou institutions, ou par le biais d’agences.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Les anges gardiens de la Nature en Poitou-Charentes et Pays-de-Loire

Pendant toute l’année 2015, le magazine GEO arpente la France Nature.

Belle, spectaculaire, poétique et secrète, cette France-là bruisse de mille babillages d’oiseaux, bourdonne, stridule, ulule ou croasse. Cette France est jungle, marais, vasière, désert, falaise, estran, plage, îlot, glacier, prairie, forêt, friche industrielle, vignoble ou champ bien ordonné. Ici, elle résonne des sonnailles de la transhumance. Là, elle suspend son souffle à l’approche des récoltes. Ailleurs, elle titille les narines du promeneur insouciant avec un bouquet aromatique qui dit à lui seul toute la douceur d’une contrée. Ce n’est pas un monde perdu. C’est une France du XXIe siècle, consciente de son patrimoine naturel exceptionnel et de la terrible fragilité des équilibres. Un pays composé de multiples petits pays. Une terre qui a parfois besoin d’être réparée et qu’il faudra léguer dans sa diversité aux générations futures. Il faut le rappeler, l’Hexagone a été sacrement gâté par Dame Nature. Il y aura beaucoup à léguer… Si l’on sait préserver cet héritage.

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GEO est donc allé à la rencontre de ceux qui travaillent à la préservation de cette France Nature. Des anges gardiens souvent anonymes, toujours passionnés, encore optimistes, jamais à court de convictions quand il s’agit d’expliquer ce qu’ils font au quotidien. Ces hommes et ces femmes sont éco-gardes, ornithologues, entomologistes, éleveurs, jardiniers, viticulteurs, apiculteurs, ostréiculteurs, mytiliculteurs, marins, enseignants, chercheurs. Parfois, ce sont de simples citoyens. Tous racontent à quel point l’écologie de terrain constitue une richesse et une véritable source de développement économique. Un investissement utile. Un cercle vertueux. Une manne, en somme, dont on ne soupçonne pas l’étendue.

En Poitou-Charentes, les modèles à suivre pullulent. Le photographe Olivier Touron a passé plusieurs semaines en compagnie de ceux qui s’impliquent pour que la région reste ce qu’elle est.Touron-009

Il y eut, par exemple, cette nuit blanche les pieds dans l’eau en compagnie des « bagueurs » de la Réserve naturelle de Moëze-Oleron : 6700 hectares entre mer et polders où font escale chevaliers, barges, bécasseaux et autres migrateurs au long cours. L’opération de baguage sert à mieux comprendre les itinéraires, et donc les besoins, de ces incroyables routiers du ciel capables de voler sur plus de 6000 km de distance – de la Scandinavie à l’Afrique de l’Ouest- pour décrocher une place au soleil.

Instantanées également d’une partie de pêche à pied en compagnie des éco-gardes de l’Ile de Ré. De quoi découvrir à quoi sert le péage à l’entrée du pont qui mène jusqu’à ce paradis : précisément à financer la protection de ce paradis insulaire.

Il y eut aussi l’inspection des bouchots en compagnie des producteurs de moules de la baie de l’Aiguillon. Les photos sont prises au printemps dernier, au moment le plus délicat, celui de la reproduction, celui où l’on peut tout perdre, comme ce fut le cas il y a un an. Preuve que la préservation d’un milieu marin exceptionnel garantit aussi la protection d’une activité artisanale, d’une activité qui fait vivre soixante familles, d’un savoir-faire mytilicole que l’on perfectionne ici depuis le Moyen-Age (depuis 1235, très exactement).

Touron004Site internet d’Olivier Touron

La LGV – Un évènement dans le paysage

La LGV : Un évènement dans le paysage – Campagnes photographiques 2011, 2013, 2014, 2015

20 communes du Pays Ruffécois sont traversées par la LGV : Cellettes, Charmé, Coulonges, Courcôme, Juillé, La Chèvrerie, La Faye, Londigny, Luxé, Montignac, Montjean, Raix, Saint Amant de Boixe, Saint-Martin-du-Clocher, Vervant, Villefagnan, Villiers le Roux, Villognon, Vouharte et Xambes.

Les paysages du territoire vont donc être profondément modifiés sur de larges superficies. Les élus, conscients de l’attachement de la population à son cadre de vie quotidien ont décidé de mettre en œuvre un observatoire photographique pour garder une mémoire des paysages du Ruffécois et en observer les évolutions.

Cette exposition va présenter les quatre premières campagnes photographiques réalisées en 2011, 2013, 2014 et 2015  sur les paysages les plus emblématiques et les plus impactés du territoire.

Elle est le fruit d’un partenariat entre le Pays du Ruffécois, initiateur du projet ; le Conseil Régional de Poitou-Charentes ; dont le Service Général de l’Inventaire a assuré le suivi photographique ; LISEA qui finance l’exposition et l’association Barrophoto qui l’accueille.

Henri Coldeboeuf – Dimanche après-midi

Photographe amateur depuis 1975, j’écume les manifestations et événements de la région Limousin. Dans les années 90 cette passion s’est assoupie, mais depuis 2008 elle revit, encore plus intense.

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henricolde@yahoo.fr
Site web de Henri Coldeboeuf

Prix 
– 2ème Grand Prix Nikon 1986
– Prix des Professionnels du magazine PHOTO 1984
– 1er Prix ANGOURAMA 1984

Présence dans les collections
– Fonds Régional d’Art Contemporain Limousin

Expositions
– Festival BARROBJECTIF 2012
– Salon RENDEZ-VOUS IMAGE de Strasbourg 2013
– Voies Off à Perpignan 2013

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Dimanche après-midi

Série sur les loisirs des Français, plus exactement sur les animations de fin de semaine.

J’aime beaucoup ces petites manifestations (compétitions sportives, concours, carnavals, festivals de folklore, cérémonies religieuses, défilés hétéroclites, fêtes aux thèmes improbables,,,) loin des grosses machineries qui ne laissent aucune place à l’imprévu, au hasard, à la poésie.

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Matthieu Chazal – Les apprentis

Le photographe Matthieu Chazal, né en 1975, a débuté en 2012 un projet documentaire sur le thème de la ruralité en Charente. Convention5Photo

Il veut proposer une vision du monde rural, de ses mouvements et ses transitions à travers différentes séries de photographies en noir et blanc. Ce travail tentera de proposer un arrêt, un temps de pause, propice à la réflexion sur le devenir agricole et rural. Il propose ici la série « Les Apprentis », faits de portraits posés et de scènes prises sur le vif. Un regard sur les futurs agriculteurs, le travail à la ferme, leurs relations à la terre et aux animaux.
Diplômé en philosophie et en journalisme, Matthieu Chazal a été journaliste, notamment au journal « Sud Ouest », jusqu’en 2005, avant de se lancer dans la photographie documentaire. Après des reportages au Niger sur les Touaregs et au Sénégal sur la lutte, sport national, il s’installe à Istanbul en 2007. Il s’intéresse aux minorités, aux frontières et aux migrants, de la Mer Noire à la Mésopotamie. Le projet sur la ruralité en Charente, département où il a grandit, est un retour aux sources : il installe un labo photo argentique à l’association Thélème, située à Chasseneuil-sur-Bonnieure, et y anime des ateliers photo, notamment avec les élèves de la MFR de La Péruse. Il tente de trouver l’équilibre entre des projets aux longs cours dans des territoires lointains, et des sujets en Charente, proche et familière.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Les apprentis

Ils ont entre 14 et 18 ans et se destinent à une carrière agricole. Octavien, Vincent, Thomas ou Valentin sont en apprentissage à la Maison familiale et rurale (MFR) de la Péruse, en Charente-Limousine.
Cette MFR fait partie d’un réseau de 440 établissements créés à partir de 1937 et répartis en zone rurale sur tout le territoire français. Les MFR forment en alternance plus de 70 000 jeunes et adultes par an aux métiers agricoles, surtout, mais aussi aux métiers de bouches, services à la personne, commerce…
La MFR de la Péruse accompagne des jeunes vers la filière agriculture et élevage. Certains sont fils d’agriculteurs, d’autres en recherche d’une rapide autonomie professionnelle, d’autres encore en situation d’échec scolaire dans le système classique. Aux cours théoriques en salle de classe, tous les jeunes préfèrent les ateliers pratiques sur le terrain, avec les moniteurs de la MFR et des professionnels de l’agriculture : contention de bétail, séance de tronçonnage, sélection de bétail, sorties aux abattoirs, au Salon de l’Agriculture de Paris…

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Formés en alternance, Octavien, Thomas, Valentin et les autres travaillent en stage dans différentes exploitations du département. Ils s’épanouissent dans « la vie au grand air, le travail avec les animaux, l’utilisation des engins agricoles, machines et tracteurs ».

Certains effectuent leur stage sur l’exploitation familiale, élevages bovin, porcin ou ovin, pour reprendre la ferme une fois diplômés. Durant son stage, Thomas se lève tôt pour aller nourrir et soigner les bêtes, une cinquantaine de vaches limousines et autant de moutons. Il envisage de développer la petite exploitation familiale et ne vivre bientôt que de l’élevage, alors que ses deux parents ont un emploi « à l’extérieur » pour compléter les revenus de la ferme. Octavien, lui, espère rapidement acquérir une autonomie professionnelle et financière en étant embaucher en tant qu’ouvrier agricole par son maître d’apprentissage.
Éducation théorique, formation pratique, apprentissage de la vie en collectivité et expériences sur le terrain… « Les Apprentis » s’exercent aux techniques agricoles et à la gestuelle paysanne. Des forces nouvelles bientôt prêtent à prendre la relève.

Théo Synchro X – Les cœurs impatients

Depuis plus de 15 ans, Théo Pinganaud couvre l’actualité nationale et internationale pour la presse magazine française et étrangère (Irak, Pakistan, Algérie, Kosovo, Bosnie, conflit israélo-palestinien). Ses photographies sont publiées dans de nombreux journaux (GEO, Stern, Paris Match, Elle, Marie-Claire, Figaro Magazine).

Il est le co-fondateur de l’agence Synchro-X et du festival de photoreportage BarrObjectif.

Son travail a été plusieurs fois projeté au festival Visa Pour l’Image de Perpignan. Il est par ailleurs photographe de plateau et a travaillé avec de nombreux metteurs en scène (Chabrol, Kassovitz, Delépine). Il donne également des cours de photojournalisme dans plusieurs écoles.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages photographiques

15, SAMU, paru en 2005 aux Éditions Arléa

24h au théâtre, paru en 2006, autoédition

Louise Michel, paru en mai 2008 aux Éditions Danger Public

VA SAVOIR ! chroniques photographiques d’une année au lycée, paru en 2012

De Groland au grand soir, paru en mai 2012 aux Éditions Capricci

EXPOSITION BARROBJECTIF 2013 : Les cœurs impatients

Ce reportage présente les derniers jours d’activité d’un médecin de campagne en Charente. Le docteur Dugas exerce à la Rochefoucauld depuis plus de 30 ans, il a cessé son activité en juin de cette année. Contrairement à la plupart de ces collègues qui prennent leur retraite, il a pu trouver un remplaçant. Le docteur Dugas part l’esprit tranquille, ses patients ne seront pas livré à eux-mêmes dans un désert médical. Cette histoire fait partie d’une série de reportages sur la médecine de campagne qui donnera lieu à la publication d’un livre en 2014.