
Virginie SEILLER est une photojournaliste indépendante, et représentée par l’agence SIPA Press.
Son parcours professionnel l’a amenée à vivre et à travailler dans différents endroits en Asie : Hong Kong, où elle a pu explorer la dynamique urbaine et culturelle de cette mégapole du sud-est asiatique. Plus récemment, elle a partagé son temps durant plusieurs années entre son bateau amarré en région parisienne, et le Ladakh, une région aux paysages spectaculaires de l’Himalaya indien, situé à une altitude moyenne de 3000m, où elle a eu l’opportunité de côtoyer de nombreuses populations locales. Grâce à son approche immersive, elle a su se fondre dans leurs univers, capturant ainsi des tranches de vie authentiques.
Au cours de son séjour au Ladakh, elle a réalisé plusieurs reportages qui l’ont conduite à la rencontre des différents groupes ethniques qui habitent cette région reculée, notamment près des frontières pakistanaises et chinoises. Elle s’est particulièrement intéressée aux peuples de tradition orale, explorant leurs moyens de transmission de la culture et des savoirs, ainsi que leur rapport intime à l’environnement qui les entoure. Ces expériences lui ont permis de mettre en lumière des récits souvent méconnus et à ces peuples qui vivent en harmonie avec la nature.
En France, elle se consacre à des sujets sociétaux, en mettant l’accent sur les communautés et leur territoire, stigmatisées ou vivant en marge de la société. Son engagement envers ces thématiques lui permet de sensibiliser le public à des réalités parfois ignorées.
En parallèle, elle couvre également des sujets d’actualité, et son travail a fait l’objet de nombreuses publications et parutions dans la presse. Son travail photographique a été exposé à plusieurs reprises, témoignant de sa volonté à raconter des histoires à travers ses images.
Elle continue d’explorer le monde avec passion, pour partager ses récits photographiques.
EXPOSITION BARROBJECTIF 2025 : Be Bop Days
Les années 50, le Rock’n’roll, le style, au-delà de la mode et de la musique, c’est un art de vivre qui continue d’inspirer différentes générations, même celles qui n’ont pas vécu cette époque.
Après deux guerres mondiales, le début des années 50 est marqué par un besoin de liberté, et d’insouciance. L’énergie du Rock’n’roll trouve un écho puissant auprès des jeunes et s’ancre dans une époque joyeuse et libérée.

Laurence et Sylvain incarnent parfaitement cet esprit, ils se connaissent depuis la fac, ensemble ils ont construit cet univers coloré et décalé chez eux, il fait partie de leur quotidien. Ils chinent leurs vêtements et leurs meubles dans les brocantes mais surtout sur des sites américains, et anglais.
Le style américain et hawaïen de cette époque est plus coloré, l’Europe, en particulier la France et l’Allemagne ayant souffert des bombardements, il n’y avait guère de décorations et de meubles vintage à chiner de l’après-guerre.
Sylvain est brocanteur, il vit pleinement dans cet univers vintage, tandis que Laurence, avec son métier d’ingénieur, trouve un équilibre entre son travail et sa passion qu’elle retrouve le soir en rentrant dans leur maison dont même l’extérieur a été remodelé à l’image des maisons de l’époque.
Leur Cadillac bleu turquoise ne passe pas inaperçue dans les rues de leur village, elle vient aussi tout droit des États-Unis.
Leur garage abrite une autre voiture américaine et Sylvain fait collection d’aspirateurs vintages accrochés le long des murs des garages.
Seul le smartphone les ramène à notre époque, ils sont plutôt actifs sur les réseaux sociaux, et c’est aussi grâce à eux que Sylvain peut vendre ses marchandises, ils se tiennent (un peu) informés des nouvelles du monde, surtout Laurence lorsqu’elle quitte son univers pour replonger dans le 21e siècle et son travail d’ingénieure.

Mais en poussant la porte de leur cocon vintage, au son du rock’n’roll, on se retrouve projeté à une autre époque, où on ne parlait plus de guerre, pas encore de crises climatiques et environnementales, une façon de se protéger du monde extérieur…