Photographe professionnel à Couzeix près de Limoges depuis plus de 17 ans. Les domaines d’intervention de Philippe PÉCHER vont de la photo studio (publicité, culinaire) au reportage d’entreprise en passant par la photo de mariage et la photo aérienne. Passionné par le littoral en général et notamment celui de la Bretagne, il est l’auteur depuis plusieurs années de nombreuses images de paysages marins, le plus souvent hors-saison, notamment sur les îles de la Mer d’Iroise au large du Finistère.
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EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Un soir dans le Golfe
Le soir : le moment où la lumière disparaît peu à peu… quel cauchemar pour les photographes ! Nous, il nous en faut de la lumière…
Tout se mélange dans l’image et le rendu devient parfois incertain ou déroutant.
Au bout d’un moment, ma fidèle lumière du soir, qui a bien voulu faire le tour du Golfe avec moi, s’en est allé définitivement…
Pourtant les lueurs immobiles du jour qui s’achève sont parfois plus majestueuses par leurs couleurs et leurs reflets que le grand soleil et le ciel bleu tant convoité par beaucoup…
En quelques soirs d’errance autour du Golfe du Morbihan au mois de mars dernier, je me suis rapproché une fois de plus de mon cher littoral comme attiré par les derniers moments de clarté des jours déjà moins courts de la fin de l’hiver.
Attiré par ce miroir géant que sait être la mer toute calme aux confins de ses nombreux bras, îlots et petits ports protégés. Attiré par le spectacle de ces lumières irréelles aux aspects graphiques et colorimétriques improbables.
Le soir, le rouge orangé du soleil, le bleu « nuit » des ciels et des reflets, les jaunes des lumières artificielles se dévoilent et mettent en évidence des lieux qui plus tôt étaient plongés dans l’anonymat et tout devient simple et beau. Aidé de mon fidèle pied Manfrotto plus stable que moi, mon Canon Eos 5D III se laisse aller à prendre son temps de pose interminable : les rochers, la nature et toutes traces de la présence humaine se figent mais l’eau, le ciel, les nuages et les reflets s’en donnent à cœur joie…ils se mettent à trembler, ont-ils peur du noir ?
Elle est sans doute partie se reposer pour éclater aux yeux de mes collègues amoureux de celle du matin…Elle me laisse seul dans le noir.
Un célèbre photographe talentueux de Ruffec va encore me dire : « Philippe il n’y a encore personne sur tes images ! ». Peut-être qu’au fond il y a MOI…