Thierry Vincent _ Inde urbaine

Thierry Vincent _ Inde urbaine

Je suis né le 15 septembre 1973. Je suis autodidacte en photographie, que je pratique depuis environ vingt-cinq ans. J’ai d’ailleurs conservé quelques habitudes typiquement « amateur-argentique », par exemple je n’utilise que très rarement mon appareil en mode rafale. Je suis passé au numérique il y a à peu près cinq ans. Aujourd’hui il m’arrive encore d’emporter un reflex chargé en Ilford HP5 400 mais je dois avouer que je réalise 99% de mes travaux avec du matériel numérique.

https://www.thierryvincent.com

La vie quotidienne urbaine en Inde en ce début de XXIe siècle. Je souhaite montrer un pays au travers de scènes de vie, sans verser dans les clichés habituels. Mes travaux se concentrent sur le quotidien et les personnages qui le peuplent. Mais ce qui est banal pour certains peut s’avérer exotique, beau ou surprenant pour l’observateur étranger.

Mes travaux ne sont ni exhaustifs ni spécifiquement documentaires. Ils constituent plus un assemblage de sensations instantanées ressenties durant mes déplacements dans le pays. Cependant, certains sujets (The MumBaiKERS, les motards de Mumbai) relèvent d’une démarche photographique volontaire et sont appuyés de recherches sur le terrain, tandis que d’autres (Monsson Feelings, Kids in the City, la plupart de mes prises de vues urbaines) sont constituées de photographies « fortuites », prises dans la tradition des grands photographes de rue (Marc Riboud, Henri Cartier-Bresson).

Bien sûr je ne prétends pas rivaliser avec leur talent et leur expérience, mais je dois avouer que leurs travaux sont ma plus grande source d’inspiration et c’est ainsi que je voudrais témoigner d’impressions quotidiennes à la fois simples et belles.

Chaque annŽe ˆ Bombay la mousson provoque de dramatiques accidents. L’eau innondant des pans entiers de rues masque l’absence de certaines plaques d’Žgout… Dans lesquels il vaut mieux ne pas tomber. Inde. Bombay. © Thierry Vincent

Un couple indien typique : une Bajaj Pulsar 150 DTSi et son pilote. Danish est un jeune entrepreneur dans l’industrie sablière. Sa Pulsar est son seul vŽéhicule. Performante, éŽconomique et fiable la Pulsar se vend comme des chapatis chauds et est dŽéclinŽé en une multitude de versions allant d’une entrŽée de gamme 135cc ˆ une « hypersport » 220cc de 20cv. © Thierry Viencent
© Thierry Vincent
Légende de la photo d’en-tête

Jeunes profitant de la fameuse « Golden Hour » (le coucher de soleil) sur la plage de Bandra. Inde. Mumbai.