Diaporama édition 2011

Nous avons hâte de recommencer ! Longue vie à BarrObjectif !



Reportage sur Barrobjectif 2011

Liste des photographes sélection 2011

Voici la sélection 2011.
Pour plus d’informations sur les photographes et leurs expositions, cliquez ici.

  •  Aubouin Jérémie – Berlin _ State of Transition
  •  Baranger Johann
  •  Béguin Michel -Transporter, Porter,….encore et toujours !
  •  Beucher Vanessa – Metropolis
  •  Bonnefoy Nicole – Hafa Adai de Micronésie
  •  Bonvissuto Silvana – Sur les pas des petits rats de l’Opéra
  •  Bouron Jean-Pierre – Nosiam
  •  Caurette Benoît – Générations Charentaises
  •  Charbeau Stéphane
  •  Coussy Jean-Pierre – Restauration d’un voilier traditionnel en Oléron
  •  Cushmok – Mr Box in Wonderland
  •  Delaunay Pierre
  •  Demaison Jean-Louis
  •  Der Mikaelian Marc
  •  Guillou Jean-Daniel – Maman, qu’est ce qu’il a l’enfant ?
  •  Helleux Mickaël – Itinerrance
  •  Jabbar Allen Sara – Chemin de la Plage à la Cité
  •  Langla Guillaume
  •  Ledieu Jean-Paul
  •  Medrinal Luc
  •  Moleux Luc

    Frédéric Sautereau – Hamas

  •  Morton Roger
  •  Nicolas Mickaël
  •  Pécher Philippe
  •  Pinard Maurice
  •  Rabussier Antoine
  •  Rama Jean-Marc
  •  Roget Michel
  • Sautereau Frédéric – Hamas
  •  Théaud Ulrick
  •  Théo
  •  Trossat Théophile
  •  Truffandier Gérard
  •  Vernay Didier
  •  Vidal Jean-Marc
  •  Villette Philippe
  •  Vincent Thierry
  •  Yaghobzadeh Rafaël
  •  Zeff Zia
  •  Zeilon Elisabeth
  •  Zep Soyaux

Cushmok _ Mr Box in Wonderland

Auteur amateur d’images. Je pratique la production photographique depuis une petite dizaine d’années. Sur support argentique ou par voie numérique, j’expérimente sans style définissable. Et puis des lignes de force se font jour : impressionnisme, onirisme, évocation, monochrome. Également sculpteur, « passé » par les arts de la rue, je crois faire un art « sommaire ». Sommaire, car simple, presque brut, naturel ; sommaire, pour sommatif, car accumulatif, à l’occasion boursouflé ! Ma photographie n’est plus alors celle de mon œil qui regarde, mais celle de l’œil qui imagine…
Auto-éditant des livres, des séries se sont constituées au cours de ces dernières années, regroupant des travaux sur un même thème de recherche, parfois de trouvaille.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2011 : Mr Box in Wonderland

Inspiré assurément par Gilbert Garcin ou Robert Parke Harrisson, mais également par Méliès ou Magritte, cette série d’images vise à raconter des histoires sans nécessiter d’attacher l’une avec l’autre.

© Cushmok

Sorte de haïkus photographiques, tout n’est pas forcément à interpréter, mais il est possible de les détailler.

© Cushmok

Ces photographies sont le fruit d’un traitement numérique avec un parti pris souhaité d’y inscrire parfois des éléments plus graphiques. Le choix du noir et blanc et d’un grain prononcé plonge ces images dans un temps passé, mais peu définissable. Le choix des personnages, images de moi-même, laisse libre cours à une interprétation personnelle même si leur aspect fixe la lecture dans le champ poétique.

Vanessa Beucher _ Metropolis

Vanessa Beucher, photographe de 31 ans vivant à Toulouse. Après un cursus de littérature anglophone à la Sorbonne-Nouvelle et de cinéma à UC Irvine en Californie, elle décida de s’orienter vers des études de photographie à son retour en France, intérêt profond qui était en elle depuis plusieurs années déjà au fil de nombreux voyages dans divers endroits du monde.

Combinant désormais un travail en studio & des travaux de commande en indépendante, elle a effectué diverses collaborations avec des maisons d’édition –éditions Privat autour de deux livres, Tours tolosanes et Bonneval, une abbaye cistercienne en Rouergue-, des magazines français ou étrangers pour des articles sur la Californie, le Maroc, l’Islande–Beach Brother, Désillusion, Iceland Review en Islande, 7Sky en Suisse…-, des photographes de surf comme Damien Poullenot…elle a également animé des ateliers photographiques à Toulouse auprès de jeunes apprentis sur les notions de mémoire et d’exil et travaille sur une série de portraits d’artistes toulousains en relation avec l’association ESMA.
La série sur ‘Burning Man’ s’inscrit dans le cadre d’un voyage d’un mois aux États-Unis où elle a réalisé ce reportage sur ce festival hors normes ainsi que sur l’idée de bois ancien combinant grandes forêts de séquoias et villes pionnières de l’Ouest américain désormais fantômes. Ses prochains projets de voyage sont de retourner en Islande au printemps prochain avec des skieurs pyrénéens pour réaliser une série sur le Grand Nord islandais et de se rendre au Népal faire un reportage sur une alpiniste autrichienne impliquée dans l’écologie et l’humanitaire dans des régions reculées de montagne.
 
Site internet : www.vanessabeucher.com

EXPOSITION BARROBJECTIF 2011 : Metropolis

Que dire de Burning Man, festival hors normes qui a lieu tous les ans dans le désert du Nevada aux États-Unis?

Cette grande rencontre humaine et artistique, cette cité nomade reconstituée chaque année depuis 25 ans qui a pris le nom de Black Rock City, est une Expérience totale pour le corps et l’esprit.

Ville éphémère surgie des sables sur le fond d’un lac d’altitude asséché, elle accueille chaque année les réalisations artistiques les plus incroyables dans un décor désertique, quasi lunaire.

Essayer de décrire ce qu’est Burning Man à quelqu’un, c’est comme expliquer les couleurs à un aveugle.

Larry Harvey – fondateur du festival


En 1986, Larry Harvey fut à l’origine de l’événement, au départ simple réunion festive autour d’un feu de joie de solstice qui avait alors lieu sur une plage locale à San Francisco puis fut déplacée quelques années plus tard dans le désert. Il n’a jamais cessé, depuis, d’en accompagner les destinées.

Les réalisations artistiques de Burning Man
© Vanessa Beucher _Metropolis

2010 fut l’année de Metropolis: inventer la cité rêvée, tel fut le défi lancé à l’imagination des artistes et des participants. Contrairement au fameux film de Fritz Lang dans lequel Metropolis est une mégapole divisée en deux et très inégalitaire, celle de Burning Man fut l’occasion d’une communion artistique et humaine assez unique au monde. D’un point de vue individuel, l’expérience fait la part belle à l’expression personnelle et à la créativité. Le festival, qui a les traits d’une utopie temporaire s’achevant en apothéose par le bûcher d’une grande effigie humaine, est sous-tendu par une philosophie  composée de dix préceptes. Ces derniers portent autant sur la morale individuelle -libre expression totale- que collective -bénévolat, argent banni, créativité en commun.- Il convient ainsi d’abattre toutes les barrières, aussi bien à l’intérieur de soi qu’entre les individus.

© Vanessa Beucher _Metropolis

Au-delà de l’aspect visuel qui fait de Burning Man un événement unique en son genre, cette communion offre une réflexion profonde sur l’expression radicale de soi, le fait de vivre ensemble, la valeur accordée à l’argent et au don, à l’échange, notions ô combien importantes dans ces temps d’individualisme poussé à l’extrême et d’inégalités économiques et sociales grandissantes. L’art pur est alors transcendé pour poser des questions fondamentales sur la nature humaine.
Je tiens à préciser que cette série photo a été réalisée en argentique à l’aide d’un boîtier moyen format Hasselblad. J’ai volontairement choisi un rendu désaturé de la couleur qui se marie bien avec cette ambiance irréelle de poussière et de désert.

Nicole Bonnefoy _ Hafa  Adai de  Micronésie

Nicole  Bonnefoy
Photographe amatrice
Sénatrice de la Charente
Conseillère générale de la Charente

https://www.nicole-bonnefoy.com/

EXPOSITION BARROBJECTIF 2011 : HAFA  ADAI  de  MICRONÉSIE

Hafa Adai, signifie « bienvenue »  en langage Chamorro
(langue autochtone)
KASELEHLIE BARROBJECTIF

Véritable chapelet d’iles sur l’océan Pacifique, la Micronésie frappe par son immensité et sa dispersion. Étendue d’est en ouest sur près de 3 000 kms, elle compte 607 îles d’origine volcanique.
 
J’ai eu la chance et le grand bonheur de découvrir ce territoire et ses habitants, à l’écart du monde, menacés de disparition par la montée du niveau des océans.

© Nicole Bonnefoy

« On dit de l’Afrique qu’elle est le continent oublié. L’Océanie (dont fait partie la Micronésie) c’est le continent invisible. Invisible, parce que les voyageurs qui s’y sont aventurés la première fois ne l’ont pas aperçu, et parce qu’aujourd’hui, elle reste un lieu sans reconnaissance internationale, un passage, une absence en quelque sorte. » 

J.M.G. Le Clézio, Raga, Approche du continent invisible (2OO6).
© Nicole Bonnefoy

Jean-Pierre Coussy _ Restauration d’un voilier traditionnel en Oléron

À la fois photographe amateur et témoin privilégié d’un travail colossal, je vous présente la restauration du voilier Lola of Skagen – Côtre aurique de 1919.
Par ces photographies, je souhaite valoriser l’ingéniosité et les savoir-faire des charpentiers de marine

EXPOSTION BARROBJECTIF 2011 : Restauration d’un voilier traditionnel en Oléron

Restauration de Lola of Skagen au Chantier du Bois Marin à Chaucre, réalisée de la fin octobre 2010 à la mi-avril 2011.

Lola a été construit au Danemark en 1919 pour la pêche à la voile en mer du nord jusqu’en 1975. Aujourd’hui Lola navigue pour tous, en proposant des croisières sur les côtes atlantiques.

Caractéristiques techniques:
Longueur : 17,27 m
Maître beau : 4,60 m
Tiran d’eau : 2,00
Déplacement : 41 tonnes
Surface de voilure : 208 m2
Accueil maxi : 16 pers.


Pour plus de renseignements sur le voilier : www.voiletraditionnelle.com

Benoît Caurette _ Générations Charentaises

Benoît Caurette est journaliste à Charente Libre depuis fin 2006. En poste en Sud-Charente pendant trois ans et demi, il a rejoint l’agence de Cognac en septembre 2010. À la base seulement rédacteur, il s’est mis à la photo de presse par nécessité de service. La passion aidant, il s’emploie depuis à soigner ses clichés et à aiguiser son oeil. Depuis fin 2008, ses images qu’il juge les plus réussies sont mises en ligne sur un site web : https://benoit-caurette.fr/

EXPOSITION BARROBJECTIF : Générations Charentaises

Trois âges. Trois jours croisés au quotidien, au hasard des reportages. Ils ont huit, trente, cinquante ou quatre-vingt-dix ans. Ce sont des comédiens, des créatifs, des rêveurs, des nostalgiques, des calmes ou des sanguins. Leur talent, leur visage ou leur histoire m’ont saisi aussi bien au coin d’une rue que chez eux.

Trois âges. Trois jours croisés au quotidien, au hasard des reportages. Ils ont huit, trente, cinquante ou quatre-vingt-dix ans. Ce sont des comédiens, des créatifs, des rêveurs, des nostalgiques, des calmes ou des sanguins. Leur talent, leur visage ou leur histoire m’ont saisi aussi bien au coin d’une rue que chez eux. À l’école (de la vie), sur une scène, dans un atelier, en bateau… : qu’importe le lieu, l’émotion est toujours au rendez-vous.

© Benoît Caurette Grandir

Voici vingt-et-un clichés glanés en Charente ces trois dernières années

© Benoît Caurette Mûrir

Des images en noir et blanc, comme pour marquer l’intemporalité des générations. Je les ai classées en trois volets : « Grandir », « Mûrir » et « Vieillir ». Ainsi ai-je résumé ma perception des temps de l’existence.

© Benoît Caurette Vieillir

Jean-Pierre Bouron _ Nosiam

Jean-Pierre Bouron est un photographe professionnel charentais.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2011 : Nosiam

Nosiam est le fruit d’une réflexion sur la maison telle que les enfants la représentent instinctivement. Plusieurs courants de pensée s’opposent pour définir l’origine du toit à deux pentes sans qu’aucun archéologue ne soit parvenu à une certitude. J’ai envie de penser que cette forme est issue d’un geste humain, qu’un ancêtre lointain aurait eu pour se protéger d’une agression quelconque.  Aujourd’hui encore, ce même geste protège notre regard de la clarté du soleil et permet de voir plus loin.


Voir plus loin a été ma quête de photographe. Entre esthétisme, lumière et technicité, depuis plus de trois ans, cette forme s’est imposée à moi au détour d’un chemin, d’une rue, d’un pont, d’un voyage.. je l’ai transcendée.

Chacun rêve de posséder une maison.
Nosiam propose de les posséder toutes pour peu que le regard se laisse emporter par l’imagination

Sara Jabbar Allen _ Chemin de la Plage à la Cité

Sara Jabbar Allen est une photographe indépendante. franco-iraquienne, née en 1971 au Koweït. Elle étudie la photographie à l’ETPA de Toulouse de 1996 à 1999.
Son attirance pour les différences socioculturelles l’a conduit à utiliser les outils de l’audiovisuel comme élément essentiel à ses recherches et comme lieux de partage et de connaissances de ces richesses.
Depuis 1998, elle s’intéresse à la vie des Tsiganes des pays de l’est arrivés en France à la fin des années 80. En utilisant le support photographique et en recueillant des témoignages sonores aussi bien du passé que du présent, elle a souhaité montrer la vie quotidienne des Tsiganes.
Elle travaillera également sur le sujet des mémoires collectives d’ouvriers Immigrés en Midi-Pyrénées. Un livre est paru début 2011 avec la participation de Gilles Favier.
Son travail s’oriente vers des sujets de société, souvent au long cours et elle collabore avec des magazines français.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2011 : Chemin de la Plage à la Cité

Depuis la chute du rideau de fer en Europe de l’Est à la fin des années 80, l’Europe occidentale connaît l’exode de migrants à la recherche d’une stabilité économique et sociale.
Parmi ces migrants, on recense plusieurs nationalités et ethnies ; les Tsiganes de la Bosnie et de la Roumanie en font partie.
L’admission en Europe se fait par le biais d’une demande d’asile politique, seule possibilité d’entrée légale. Si cette demande n’est pas validée, l’aspirant devient un clandestin.

© Sara Jabbar Allen

Il est très difficile de régulariser cette situation et de nombreuses personnes ne quittent pas le territoire une fois leur demande déboutée. Quel que soit le mode d’admission, la vie demeure précaire et l’intégration difficile. La conséquence de cet état de fait est une souffrance due à l’isolement. Les Tsiganes sont la plupart du temps rejetés par les populations environnantes qui oublient que leur misère est aussi la leur.

En utilisant le support photographique et en recueillant des témoignages aussi bien du passé que du présent, j’ai souhaité montrer la vie quotidienne des Tsiganes, leur combat contre l’exclusion, leurs problèmes d’intégration sociale et professionnelle, de santé, de scolarisation, d’habitat, de rapports avec les populations environnantes. Il s’agit aussi et surtout de démontrer que malgré l’image qui est systématiquement donnée des populations tsiganes, et notamment depuis l’immigration massive des Tsiganes des pays de l’Est et des voyageurs en général, il existe aussi des réussites d’intégration dont on parle peu : situation régularisée, enfants scolarisés, entrée sur le marché du travail…

© Sara Jabbar Allen
Terrain de Ginestous
Le contexte haut-garonnais ressemble en tout point au contexte national et européen.

Quelques faits et chiffres :
À partir de 1992 : une dizaine de familles roumaines occupent un terrain jouxtant le terrain de stationnement situé au milieu d’une décharge sauvage. Ces familles présentes à Toulouse depuis 89-90, se sont d’abord installées sur le campus de Rangueil d’où elles ont été expulsées sans solution de relogement. Au cours des années, d’autres familles roumaines se sont agrégées à ce premier groupe ainsi que des familles bosniaques. Ces familles refoulées de tous les lieux où elles stationnent seront retrouvées naturellement sur le terrain de Ginestous.
Janvier 2000 : les familles roumaines quittent le« camp » de Ginestous car un certain nombre d’entre elles ont trouvé à se reloger dans le privé par leurs propres moyens. Les familles bosniaques sont toujours présentes sur le site (entre 20 et 30 personnes).
Juin 2000 : Débordement de la Garonne qui longe le site de Ginestous. Toutes les familles du site de Ginestous sont évacuées de justesse.


Reportage commencé en 1998 par
© Sara JABBAR-ALLEN