Grâce à son métier « très sérieux », mon père a eu la chance d’énormément voyager entre les années 70 et 90, et armé de son Canon me ramenait des photos des quatre coins du monde.
Et, naturellement, à quatorze ans je prenais mes premières photos.
Ce qui m’intéresse depuis 20 ans ? C’est d’avoir pu aller à la rencontre des gens, grâce à mon boitier qui m’a permis mille fois d’engager la conversation.
Les expériences ont été multiples : assistant photographe pour le studio « Vogue » à Paris, photographe en Thaïlande pour l’agence de presse Gamma, gérant d’un magasin de photo à Versailles, photographe pour un studio photo dans la région Parisienne, co-créateur de l’agence photographique « Synchro-x » … Et aujourd’hui, je suis photographe indépendant toujours plus curieux de la vie, et de la manière dont vivent mes contemporains. Ma propension à travailler sur des sujets de société et éventuellement, parler de ce qui ne « va pas » me fait penser que cela donne peut être à réfléchir et faire évoluer des situations qui ne devraient plus exister au 21ème siècle.
Son site : http://www.fabrice-lepissier.com/
Exposition BarrObjectif 2013 : Les viticulteurs Français au Chili
Depuis dix ans, on entend nos viticulteurs français s’inquiéter de la montée en puissance des vins du « Nouveau Monde » : Chilien – Argentin – Afrique du Sud – Californie …
Des viticulteurs de tous ces pays faisaient du très bon vin depuis des décennies pour certains, voir des siècles, sauf qu’ils n’ont eu les infrastructures à l’échelle industrielle que depuis 20 ans environ.
Et puis, pendant que la plupart de nos viticulteurs Gaulois restaient prostrés devant l’avancée inexorable de ces vins du Nouveau Monde, d’autres sont allés visiter ces pays pour voir s’il n’y avait pas quelques investissements à faire.
Au Chili, les grandes maisons françaises Lapostolle – Rotschild – Lurton ont fait des investissements importants, mais aussi des plus « modestes », comme Sabine & Bernard Dauré qui ont quitté leur château de Jau à 62 ans et 67 ans pour tenter l’aventure.
Et puis, un jeune aventurier, Louis Antoine Luyt, fou de vin, qui s’est installé avec sa Femme, et qui loue des parcelles à des paysans Chiliens.
Présenter tous ces gens rencontrés pour cette expo m’est impossible, aussi j’ai sélectionné les deux extrêmes :
– La propriété « Lapostolle », fruit du travail acharné d’Alexandra Marnier, et de toute une équipe d’expert, dont Jacques Bégarie, œnologue atypique qui aura hissé le Clos Apalta – colchagua Valley 2005, au rang de numéro un des 100 meilleurs vins du monde, sélectionnés par le wine spectator !
– Louis Antoine Luyt, ce jeune viticulteur présenté ci-dessus, qui n’a d’autre ambition que de faire un bon vin « de table », en compagnie de ces meilleurs potes.