Pierre Delaunay a remporté la deuxième édition du concours d’Arterre à Bioussac avec une mosaïque photographique de quatre mètres sur deux, qui sera désormais exposée en permanence à la salle des fêtes du village. Cette victoire marque un tournant pour l’événement, témoignant d’une participation accrue du public par rapport à l’année précédente. En effet, 450 personnes ont voté pour l’une des onze œuvres exposées, contre seulement 200 lors de la première édition, illustrant une dynamique croissante pour la démocratisation de l’art contemporain en milieu rural.
Pierre Delaunay a joué sur les valeurs sûres, mêlant l’émotion provoquée par la tempête à quelques beaux visages familiers. Soit trente-deux clichés en noir et blanc, accompagnés d’un long slogan: «Comme nos anciens, le châtaignier est la mémoire du passé. Dans ses racines, il puise la force et garde dans son écorce les traces du temps.» Jeudi soir, le lauréat n’était pas à Bioussac pour recevoir son prix, un chèque de 1.000 euros, et les applaudissements du public.
Thierry CORDEBŒUF CL du 22 août 2009
L’exposition, qui avait pour thème «mémoire de châtaigniers», a attiré de nombreux visiteurs grâce à la qualité des œuvres et à l’ouverture quotidienne du parc de l’Abrégement. Philippe d’Hémery, président de l’association Arterre, se réjouit de ce succès qui témoigne de l’intérêt grandissant pour la culture dans le village nord-charentais. Le maire Nicolas Wisser partage cet enthousiasme et annonce d’ores et déjà une troisième édition pour l’année suivante.
Le dépouillement des votes, qui s’est déroulé dans une ambiance conviviale avec un pot « bio » sur les pelouses de la mairie, a vu un public nombreux discuter avec passion des œuvres présentées. En fin de compte, c’est la mosaïque de Pierre Delaunay qui a remporté la majorité des voix. Son œuvre se distingue par l’utilisation de trente-deux clichés en noir et blanc, accompagnés d’un slogan poignant : « Comme nos anciens, le châtaignier est la mémoire du passé. Dans ses racines, il puise la force et garde dans son écorce les traces du temps. »
Delaunay a ainsi su capturer l’émotion et l’essence du châtaignier à travers des visages familiers et des éléments liés à la tempête, offrant une réflexion sur la mémoire et le passage du temps. Malgré son absence lors de la remise des prix, il a remporté un chèque de 1.000 euros, et les applaudissements du public, confirmant son succès dans cette célébration de l’art et de la culture locale.