Stéphane Dubromel est né en 1980, en Picardie. Après des études de théâtre, il devient journaliste rédacteur en presse quotidienne et hebdomadaire, avant de se consacrer au photojournalisme. Ses sujets de prédilection traitent du social, du travail et de l’évolution de la société française.
Lauréat d’un Grand Prix du club de la presse Nord – Pas-de-Calais, il a été nominé aux prix AJIS (association des journalistes de l’information sociale) et au Scoop Grand Lille (festival européen de journalisme).
Ces photos sont publiées en presse régionale et nationale dans des titres comme M le magazine du Monde, le Vif/l’Express, la Croix, les titres du groupe Milan (Pyrénées magazine, Alpes magazine, Géo ado), la Nouvelle Vie Ouvrière, Pays du Nord, En Bourgogne, etc. Il est également collaborateur régulier du site web Dailynord.fr
Contact
tel : 06.99.06.50.81
stephane.dubromel@hotmail.fr
Site web de Stéphane Dubromel
EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Front ouest
700 kilomètres se déployant de la mer du Nord en Belgique, jusqu’en Alsace, où s’affrontèrent les protagonistes de la Première Guerre Mondiale. Suivre cette petite ligne de la Grande Guerre, c’est écrire un récit avec la lumière, l’ambiance, les ombres et silhouettes, faire ressortir les bruits de la terre. C’est une histoire de fantômes, de présences. Ici, la nature a emmagasiné et synthétisé les stigmates et traumatismes de celle que l’on appelait « la der des der ».
Ce parcours sur les traces de la guerre est un road-trip itinérant avec sa part de hasard et de spontanéité. Y aller, rester un peu mais pas trop, que cela reste un reportage avec la prédominance du moment pas toujours choisi, rester dans le témoignage. On ne rencontre pas grand-monde sur ces lieux de guerre. Des touristes parfois, des animaux un peu, des passionnés souvent. Et du vide, du vide, du vide. On y trouve un certain paysage français.
Je suis parti en automne 2013 photographier les traces de ce champ de bataille. Qu’y voit-on ? Y’a-t-il de la vie ? Qui vient sur ces lieux de mémoire ? Quelle est la topographie du terrain cent ans après ?