Henri Coldebœuf – Portraits de groupe, festival de Folklore de Confolens

Photographe amateur depuis 1975, j’écume les manifestations et les événements de la région Limousin. Dans les années 90 cette passion s’est assoupie (sauf pour Confolens), mais depuis 2008 elle revit, encore plus intense.

PRIX : 2ème Grand Prix Nikon 1986

COLLECTION : Fonds Régional d’Art Contemporain Limousin

Tout le plaisir de la photographie est là : guetter la coïncidence de plusieurs petits hasards, un instant, mettre de l’ordre dans le chaos ambiant, trouver des formes lisibles dans cette humanité qui grouille.

Son site : http://www.hasards.fr

Exposition BarrObjectif 2012 : Portraits de groupes – Festival de Folklore de Confolens 

Chaque année ou presque depuis 30 ans, je passe  une journée ou plus au Festival de Confolens. Je photographie les groupes hors scène, dans les coulisses, ignorant les spectacles proprement dits, cherchant à saisir de petites scènes de vie.

Le contact avec les danseurs et musiciens est moins aisé qu’avant, mais il est encore possible aujourd’hui : de quoi s’offrir un tour du monde immobile.

Chaque année je me dis que c’est la dernière, l’espace laissé aux photographes se réduisant comme une peau de chagrin. Mais l’année suivante, je suis le premier arrivé, car c’est un moment de plaisir toujours renouvelé.

Nicole Bonnefoy – La Charente vue par sa sénatrice

Photographe amateur

Sénatrice de la Charente

Conseillère générale de la  Charente
www.nicole-bonnefoy.com

 

 

 

Exposition BarrObjectif 2012 : La Charente vue par sa sénatrice

Je sillonne souvent la Charente, pour me rendre à des inaugurations, des manifestations, des invitations… J’en profite souvent, pour immortaliser ces instants. C’est ma façon à moi, de voir la Charente.

Je vous invite à découvrir et à partager quelques uns de ces moments.

Vanessa Beucher _ Metropolis

Vanessa Beucher, photographe de 31 ans vivant à Toulouse. Après un cursus de littérature anglophone à la Sorbonne-Nouvelle et de cinéma à UC Irvine en Californie, elle décida de s’orienter vers des études de photographie à son retour en France, intérêt profond qui était en elle depuis plusieurs années déjà au fil de nombreux voyages dans divers endroits du monde.

Combinant désormais un travail en studio & des travaux de commande en indépendante, elle a effectué diverses collaborations avec des maisons d’édition –éditions Privat autour de deux livres, Tours tolosanes et Bonneval, une abbaye cistercienne en Rouergue-, des magazines français ou étrangers pour des articles sur la Californie, le Maroc, l’Islande–Beach Brother, Désillusion, Iceland Review en Islande, 7Sky en Suisse…-, des photographes de surf comme Damien Poullenot…elle a également animé des ateliers photographiques à Toulouse auprès de jeunes apprentis sur les notions de mémoire et d’exil et travaille sur une série de portraits d’artistes toulousains en relation avec l’association ESMA.
La série sur ‘Burning Man’ s’inscrit dans le cadre d’un voyage d’un mois aux États-Unis où elle a réalisé ce reportage sur ce festival hors normes ainsi que sur l’idée de bois ancien combinant grandes forêts de séquoias et villes pionnières de l’Ouest américain désormais fantômes. Ses prochains projets de voyage sont de retourner en Islande au printemps prochain avec des skieurs pyrénéens pour réaliser une série sur le Grand Nord islandais et de se rendre au Népal faire un reportage sur une alpiniste autrichienne impliquée dans l’écologie et l’humanitaire dans des régions reculées de montagne.
 
Site internet : www.vanessabeucher.com

EXPOSITION BARROBJECTIF 2011 : Metropolis

Que dire de Burning Man, festival hors normes qui a lieu tous les ans dans le désert du Nevada aux États-Unis?

Cette grande rencontre humaine et artistique, cette cité nomade reconstituée chaque année depuis 25 ans qui a pris le nom de Black Rock City, est une Expérience totale pour le corps et l’esprit.

Ville éphémère surgie des sables sur le fond d’un lac d’altitude asséché, elle accueille chaque année les réalisations artistiques les plus incroyables dans un décor désertique, quasi lunaire.

Essayer de décrire ce qu’est Burning Man à quelqu’un, c’est comme expliquer les couleurs à un aveugle.

Larry Harvey – fondateur du festival


En 1986, Larry Harvey fut à l’origine de l’événement, au départ simple réunion festive autour d’un feu de joie de solstice qui avait alors lieu sur une plage locale à San Francisco puis fut déplacée quelques années plus tard dans le désert. Il n’a jamais cessé, depuis, d’en accompagner les destinées.

Les réalisations artistiques de Burning Man
© Vanessa Beucher _Metropolis

2010 fut l’année de Metropolis: inventer la cité rêvée, tel fut le défi lancé à l’imagination des artistes et des participants. Contrairement au fameux film de Fritz Lang dans lequel Metropolis est une mégapole divisée en deux et très inégalitaire, celle de Burning Man fut l’occasion d’une communion artistique et humaine assez unique au monde. D’un point de vue individuel, l’expérience fait la part belle à l’expression personnelle et à la créativité. Le festival, qui a les traits d’une utopie temporaire s’achevant en apothéose par le bûcher d’une grande effigie humaine, est sous-tendu par une philosophie  composée de dix préceptes. Ces derniers portent autant sur la morale individuelle -libre expression totale- que collective -bénévolat, argent banni, créativité en commun.- Il convient ainsi d’abattre toutes les barrières, aussi bien à l’intérieur de soi qu’entre les individus.

© Vanessa Beucher _Metropolis

Au-delà de l’aspect visuel qui fait de Burning Man un événement unique en son genre, cette communion offre une réflexion profonde sur l’expression radicale de soi, le fait de vivre ensemble, la valeur accordée à l’argent et au don, à l’échange, notions ô combien importantes dans ces temps d’individualisme poussé à l’extrême et d’inégalités économiques et sociales grandissantes. L’art pur est alors transcendé pour poser des questions fondamentales sur la nature humaine.
Je tiens à préciser que cette série photo a été réalisée en argentique à l’aide d’un boîtier moyen format Hasselblad. J’ai volontairement choisi un rendu désaturé de la couleur qui se marie bien avec cette ambiance irréelle de poussière et de désert.

Yohan Bonnet _ Flower Power

Les années 60-70 ont vu apparaître un nouveau mouvement novateur et très coloré : les hippies. Bande de jeunes aux cheveux longs et vêtements bariolés, qui écoutaient de la musique psychédélique en se droguant, ou véritable contre-culture dont les effets sont encore présents aujourd’hui ?

Reportage et rencontre avec ces nostalgiques du Flower Power sur un festival hippie français.

Flower Power © Yohan Bonnet

EXPOSITION BARROBJECTIF 2008 : Flower Power

Le terme hippie a été utilisé pour la première fois en 1965 dans l’Examiner, un journal de San Francisco. C’est un dérivé de l’argot qui signifie d’une part fumeur de haschisch et désigne d’autre part un rythme de jazz.

Le mouvement est né en Californie au milieu des années 60 lors des contestations de la guerre du Viet Nam et des tensions raciales. Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, un mouvement de jeunes rejette les valeurs du pays et le conformisme social. Ensuite cette contre-culture s’étend aux pays anglo-saxons et scandinaves, puis en France en 1968. Les hippies ont ainsi lancé le Flower Power, qui prône les libertés individuelles, le retour à la terre et l’amour universel, avec un slogan « Peace and love ». Sans être très structuré, le mouvement s’étend à une grande partie des baby-boomers occidentaux.

Flower Power © Yohan Bonnet

Entièrement pacifiste, cette contre-culture envisage de changer les modes de vie en mettant l’accent sur le voyage, qui élargit la conscience, mais aussi la drogue, l’esthétique et la culture psychédéliques, ainsi que la vie en communauté. Cette dernière permettrait de se libérer des contraintes sociales en changeant de vie quotidienne, et donc de rééquilibrer les relations entre les hommes, entre les sexes, entre les adultes et les enfants…

Texte de Perrine Roux