Née en 1974 à Abidjan Côte d’Ivoire, Joana Choumali est une photographe free-lance ivoirienne basée à Abidjan.
Elle a étudié les Arts graphiques à Casablanca (École Art’Com) et a travaillé en tant que Directrice Artistique pour l’agence McCann-Erickson avant d’entamer sa carrière de photographe free-lance.
Expositions
- Octobre 2000 : Goethe Institute Abidjan, festival bi-annuel « les Rencontres du Sud », série plastique « Birth », 1999.
- Septembre 2011: « Bicici, Amie des Arts » Abidjan, série documentaire ‘Ces Invisibles’.
- Octobre 2011: “Petite revue de l’art moderne et contemporain de Côte d’Ivoire ” exposition d’art contemporain, Galerie Rotonde des Arts, série documentaire ‘Ces Invisibles’.
- Dec 2011– Jan 2012 : Eureka Galerie , Abidjan exposition série plastique « Nappy ».
- Mai 2012 : Ecole internationale Jules Verne, série documentaire « Instants de vie », Abidjan.
- Juin 2012 : « OFA 2012 Olympics of Arts » Jeux Olympiques de Londres, série plastique « Nappy » Londres.
- Septembre 2012 : « Bicici, Amie des Arts » Abidjan, série plastique ‘Akan
- Novembre 2012 : Projection « On the Roof « , Cinémathèque du musée National de Bamako . Biennale africaine de la photographie, 9ème édition. Bamako série documentaire ‘Ces Invisibles’.
- Mai 2013 : Mois de la Photographie. » l’Emoi photographique » Espace Franquin Série plastique « Nappy », Angoulême.
- Octobre / Décembre 2013 : Siège ASCOMA, Abidjan exposition série plastique “émotions à nu”.
- Avril 2014: Mois de la Photographie. » l’Emoi photographique » Série plastique « Hââbré*, la dernière génération »(* écriture/scarification en langue Kô), Angoulême.
EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : De l’ombre à la lumière
Cette série est le fruit d’un travail effectué pendant 2 ans. Tous issus d’un milieu social modeste, ces jeunes font l’objet de discrimination, d’un rejet de leur entourage… souvent contraints d’arrêter leurs études et de voir se « débrouiller » lorsqu’ils deviennent non voyants, ils se retrouvent socialement isolés, assistés..L’association et la formation d’une troupe leur permet d’apprendre un métier, avoir un but dans la vie, de créer une autre famille, et d’avoir une lueur d’espoir pour l’avenir.
Je me suis rendue sur les lieux de formation deux fois par semaine, à Yopougon dans un quartier populaire d’Abidjan. Ce travail documentaire s’articule autour des répétitions de danses traditionnelles, d’expression corporelle, théâtre, chants…du quotidien, pour témoigner des efforts sans cesse fournis par ces jeunes hommes et jeunes filles qui souhaitent devenir autonomes et se réinsérer dans la société. Les côtoyer a été une belle leçon de vie..j’ai été témoin de moments d’émotion, de partage, d’entraide, de joies et de peines, de déceptions et de progrès… mais une chose est constante : leur désir de se battre contre les préjugés, et apprendre pour s’en sortir.
« Faute d’être en mesure de fonder par magie un état du monde tel qu’on le souhaite, il convient de sauver ce qui reste d’un monde souhaitable »
Antoine de St Exupery
Passer de l’ombre à la lumière et changer son destin…
OES’42:16 est une ONG artistique et culturelle, interconfessionnelle, apolitique et à but non lucratif dont la mission est la réinsertion, la réhabilitation et la promotion des personnes handicapées visuelles par les arts, l’action culturelle, la pratique du sport et les actions communautaires, l’évangélisation par les arts de la scène et la promotion du gospel.
Dans le cadre de ses activités, l’ONG OES’42:16 a entrepris depuis 5 ans des événements socioculturels et artistiques pour promouvoir et sensibiliser la population, sur l’importance de l’intégration des personnes en situation d’handicap visuel dans le tissu social et ainsi que des ateliers de formations artistiques(danses traditionnelles, expression corporelle, théâtre, chants).
Le but de cette ONG est de restaurer spirituellement la personne handicapée visuelle, rendre accessible la pratique des arts de la scène, de l’expression corporelle et du sport aux personnes handicapées visuelles, assurer la formation et le renforcement des capacités et l’appui à la professionnalisation dans le domaine artistique et culturel et réaliser des activités socio-éducatives et culturelles avec des personnes handicapées visuelles et des personnes valides afin de favoriser leur intégration et leur ouverture aux autres. Elle manque cruellement de soutien et de moyens de développement de son activité. L’ONG et les jeunes vivent grâces à des dons (trop rares), et souhaite vivement trouver un moyen d’étendre ses activités avec un réel soutien financier.