Isabelle Serro – SOS Méditérranée

Reporter photographe basée en France, Isabelle Serro s’appuie sur une expérience professionnelle de 15 années sur des sites géographiques dits sensibles à travers le monde. C’est le plus souvent en dehors de sa zone de confort qu’elle trouve avec un regard humaniste la profondeur de ses travaux. Ses capacités rapides d’adaptation et sa curiosité font qu’elle cherche à mettre en lumière les aspects positifs et enrichissants des situations parfois les plus complexes. Cette démarche l’a emmenée jusqu’en Amazonie en 2009 auprès des indiens Yanomami avec qui elle a vécu plusieurs mois. À son retour, elle débute une collaboration avec l’agence SIPA et réalise différents reportages ethniques, de société, d’actualité toujours avec cette même quête de la découverte et du partage.

Ses travaux sont publiés dans Le Figaro Magazine, Le Monde, Marie Claire, Le Point, Le Parisien Magazine, LHumanité, La Vie, La Croix, La Revue 6 mois, Chasseur dImages, Carnet dart, The Guardian, le magazine XSemanal ou le journal ABC en Espagne ou encore la Revue Ñ du groupe Clarin en Argentine.

Après avoir reçu différents prix et récompenses en France et à l’étranger, c’est en mars 2016 qu’elle est la lauréate du Grand Prix Leica dans la catégorie « Humaniste » avec un travail sur les Peshmerga et son reportage sur les femmes réfugiées est primé par l’agence des Photographes Professionnels.

Après deux années de travail et de recherches, début 2016, elle construit un outil de sensibilisation « Crise Humanitaire, crise d’humanité » autour des personnes ayant pris le chemin de l’exil. C’est à Tanger, au large des côtes libyennes, en Turquie, Grèce, Macédoine, Serbie, Croatie, Allemagne , à Calais mais également au Royaume-Uni qu’elle va suivre ces personnes en exil afin de témoigner auprès du grand public de la plus grande crise humanitaire de notre siècle. Après plusieurs publications et avoir été primé ce travail est repris en mai dernier dans un des numéros de télé Matin sur France 2.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2017 : SOS Méditérranée

L’association SOS Méditerranée a vu le jour lorsque considérant qu’il n’existait pas de dispositif de sauvetage suffisant en mer Méditerranée pour faire face efficacement, dignement et de manière pérenne, à l’afflux de bateaux de migrants en détresse.

Un garçon de 7 ans qui vient d’être sauvé de la mer Méditerranée, s’effondre sur le terrain du navire humanitaire.

C’est face à cette situation dramatique que l’association civile européenne s’est mis rapidement en place pour procéder au sauvetage de ces personnes en mer Méditerranée en affrétant un navire : l’Aquarius.
La mobilisation de la société civile se fait alors sur le modèle des sociétés de sauvetage créées au XIXe siècle dans le Nord de l’Europe, lorsque les Européens quittaient le continent européen pour rejoindre l’Amérique.
Malgré cette démarche citoyenne qui repose à 95% sur des dons de particuliers, malgré la présence d‘autres bateaux humanitaires 2016 a vu disparaitre plus de 5000 personnes en mer, qui s’ajoutent cruellement aux milliers de victimes des années précédentes.

Aujourd’hui, les traversées se poursuivent à un rythme soutenu. La situation dramatique vécue et rapportée par les ONG rappelle qu’il y a plus que jamais un besoin urgent de renforcer le dispositif de sauvetage en Méditerranée Centrale pour faire face à cette crise humanitaire sans précédent.

Lorsqu’ils ont quitté la Libye les passeurs leur avaient mentionné qu’il leur faudrait environ 5 heures en canot pour rejoindre l’Italie. A bord de l’Aquarius l’ensemble des passagers réalise qu’il s’agissait d’un mensonge et qu’ils n’auraient jamais pu effectuer cette traversée avec leur embarcation.

C’est un véritable SOS qui est lancé depuis la Méditerranée !

L’équipe de sauvetage du navire citoyen Aquarius arrive sur une embarcation en bois au large de la Libye. A son bord plus de 300 personnes. A l’arrivée des sauveteurs un des passagers laisse éclater sa joie en remerciant le ciel.

Isabelle Serro – Crise humanitaire, crise d’humanité
Isabelle Serro – Les magiciens de l’Aluminium

Corentin Fohlen – Une vie de réfugié

REFUGEES FROM CAR LIVE FROM SEVERAL MONTHS ALONG THE UBANGUI RIVER, IN NORTH CONGO DRC.

Né en France en 1981, je découvre la photographie durant mes études de Bandes Dessinées à Bruxelles et change de passion au cours de la dernière année. Après m’être installé à Paris en 2003, je découvre l’univers de l’actualité, l’excitation des manifestations, le défi du journalisme et entre dans une petite agence photo, Wostok Press. Après être passé par les agences Gamma puis Abaca, je deviens totalement indépendant et diffuse à l’association Fédéphoto, devenu depuis Divergence.

© Didier Leplat - Corentin Folhen portrait

Portrait de Corentin Folhen © Didier Leplat

Jusqu’en 2011 j’ai couvert l’actualité française et internationale : élection présidentielle française en 2007, conflit au Nord-Kivu, Afghanistan, révolution en Ukraine et à Bangkok, émeutes en banlieue parisienne et à Athènes, séisme en Haïti, révolution arabes en Egypte et Libye, premières élections libres en Tunisie, famine dans la Corne de l’Afrique… avant de prendre du recul, du temps et orienter mon travail vers des histoires plus longues et une réflexion plus documentaire.
Commandes institutionnelles: Handicap International, la Fondation Raoul Follereau…

Depuis 2012 je me suis lancé dans un travail au long cours en Haïti : une réflexion sur les conséquences de la mainmise internationale sur le pays.

Lauréat de plusieurs prix photographiques dont un WORLD PRESS Photo, un VISA d’OR du Jeune Reporter, le Prix du SCOOP d’Anger, Photographie de l’Année…

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Une vie de réfugié

Sur les rives du fleuve Oubangi, qui sépare la République centrafricaine de la République Démocratique du Congo,  sont installées des familles centrafricaines fuyant les combats qui font toujours rage dans leur pays. Victimes des règlements de compte entre l’ex- Séléka et les anti-Balakas, ces populations n’ont d’autre solution que d’entrer en territoire congolais.

REFUGEES FROM CAR LIVE FROM SEVERAL MONTHS ALONG THE UBANGUI RIVER, IN NORTH CONGO DRC.REFUGEES FROM CAR JUST ARRIVED IN THE UNHCR BILI CAMP, IN NORTH CONGO DRC.

REFUGEES FROM CAR JUST ARRIVED IN THE UNHCR BILI CAMP, IN NORTH CONGO DRC.

Isolées, affamées, encore menacées par des tentatives de traversées du fleuve de la part des combattants des ex-Séléka,  le Haut Commissariat aux Réfugiés (UNHCR) tente de leur venir en aide en organisant des camps de réfugiés. Le camp de Bili, à deux heures de route du fleuve en camion,  vient d’ouvrir pour accueillir ces familles. Une prise en charge sanitaire, alimentaire et un éloignement  du danger permet à ces familles de souffler un peu. Certaines ont quitté à pieds leur village depuis plus de 6 mois et vivent la guerre depuis l’entrée en conflit des différentes factions centrafricaines en 2013.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Le tourisme humanitaire à Haïti

Corentin Fohlen – Le tourisme humanitaire au nom de Dieu

Photographe français diffusé par Divergence et travaillant en commande pour:
The New York Times, « M » ( le magazine du Monde ), Paris Match, Libération, Stern, Polka Magazine, The International Herald Tribune, Le Monde, le Figaro, le Point, le Nouvel Observateur, le JDD, l’Express, Marianne, Le Temps, Die Zeit, la Vie, les Inrockuptibles, Afrique Magazine, le Pèlerin, Causette, Long Cours, La Croix, Phosphore, Le Parisien Magazine, Top Santé, Femme Actuelle, Wondereur, Saveur…

Commandes institutionnelles: Handicap International, la Fondation Raoul Follereau…photo corentin Fohlen

Né en France en 1981, je découvre la photographie durant mes études de Bandes Dessinées à Bruxelles et change de passion au cours de la dernière année. Après m’être installé à Paris en 2003, je découvre l’univers de l’actualité, l’excitation des manifestations, le défi du journalisme et entre dans une petite agence photo, Wostok Press. Après être passé par les agences Gamma puis Abaca, je deviens totalement indépendant et diffuse à l’association Fédéphoto, devenu depuis Divergence. Jusqu’en 2011 j’ai couvert l’actualité française et internationale : élection présidentielle française en 2007, conflit au Nord-Kivu, Afghanistan, révolution en Ukraine et à Bangkok, émeutes en banlieue parisienne et à Athènes, séisme en Haïti, révolution arabes en Egypte et Libye, premières élections libres en Tunisie, famine dans la Corne de l’Afrique… avant de prendre du recul, du temps et orienter mon travail vers des histoires plus longues et une réflexion plus documentaire.

Depuis 2012 je me suis lancé dans un travail au long cours en Haïti: une réflexion sur les conséquences de la mainmise internationale sur le pays.

Lauréat de plusieurs prix photographiques dont un WORLD PRESS Photo, un VISA d’OR du Jeune Reporter, le Prix du SCOOP d’Anger, Photographie de l’Année…

IN THE NAME OF HAITI : Le tourisme humanitaire au nom de Dieu

Healing Haiti, Food for the Poor ou encore Hope Alive !  sont des organisations américaines chrétiennes installées en Haïti depuis plusieurs années.  A l’instar de centaines d’autres organisations, dont l’activité s’est envolée depuis le séisme du 12 janvier 2010, celles-ci organisent, en dehors de leurs actions humanitaires, du volontariat : chaque semaine une « team » composée d’une dizaine d’américains, débarque en Haïti pour un séjour organisé. Au programme, distribution d’eau dans le bidonville de Cité Soleil – considéré pourtant comme l’une des zones les plus dangereuses du pays – visite d’orphelinats, d’écoles avec distribution de chewing-gum, journée à la plage avec des orphelins, mais surtout des centaines de photos ramenées en souvenirs et de nombreux câlins distribués.

C-Fohlen-HAITI-01 C-Fohlen-HAITI-02pg C-Fohlen-HAITI-03Jeff Gacek et Alyn Shannon, fondateurs de Healing haiti, ont décidé de se consacrer, au nom de Dieu, à ce pays : «  Nous n’avons pas choisi Haïti…Dieu a choisi Haïti pour nous ».

Selon l’ambassade des Etats-Unis, environ 200 000 américains débarqueraient chaque année en Haïti, se sentant investis d’une mission où charité et prosélytisme font bon ménage. Aucun contrôle de l’Etat n’est effectué : il est très facile pour une organisation étrangère de créer sa propre ONG, église, école ou orphelinat, contribuant ainsi à déresponsabiliser le gouvernement local.

Un humanitaire français, travaillant lui pour une ONG internationale, laisse entendre à leur propos, « qu’au mieux ce qu’ils font est inutile. Au mieux…

Isabel Corthier – Rencontres dans le sud Soudan

Isabel Corthier (°1977, Belgique) est une photographe freelance. Elle travaille en Belgique et dans le monde entier pour faire des reportages photographiques et des portraits.
Avec son mari, elle va dans le tiers monde où elle travaille en tant que photographe ainsi que comme logisticienne pour Médecins sans Frontières. Pendant son travail sur le terrain elle fait des photos des gens qu’elle rencontre.Photographe Isabel Corthier miroir voiture
Entre les missions, Isabel fait des reportages photographiques pour les ONG comme MSF, Caritas, Trias, Vredeseilanden (VECO), Louvain Coopération et Entrepreneurs pour Entrepreneurs. Ses photos étaient montrées dans des expositions en Chine, Inde, Belgique et quelques images ont remporté des prix.
Dans sa photographie son but est de montrer l’humanité dans la vie de chacun.

English version : Isabel Corthier (°1977, Belgium) is a freelance photographer.  In Belgium and abroad she works on reportage and portrait photography.
Together with her husband she travels around the world working as a photographer and a logistician for MSF, Médecins sans Frontières (Doctors without Borders). While working on the field, she makes portraits of the people she encouters.
In between these missions, Isabel makes photoreportages for NGO’s like Médecins sans Frontières, Caritas, Trias, Vredeseilanden (VECO), Louvain Coopération and Ondernemers voor Ondernemers.
Some of her photos have been shown in exhibitions in China, India, Belgium and some pictures have won awards.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Rencontres dans le sud Soudan

Pendant une mission de 8 mois avec MSF au Sud Sudan, Isabel a travaillé étroitement avec la population Dinka, qui est le plus grand groupe ethnique de cette nouvelle nation.
Après ses heures de travail de logisticienne, elle allait dans le village avec son camera pour rencontrer des gens auxquels toute l’équipe MSF fournissait des soins de santé gratuits.
Ces rencontres lui donnaient une meilleure vue sur la vie quotidienne de ces gens qui sont marqués par 40 ans de guerre et des conflits permanents avec les tribus voisines.
Les Dinkas sont souvent décrits comme un peuple fier, traditionnel et agressif avec lesquels il est difficile d’établir des contacts.
Derrière les visages marqués par la guerre, la fuite et la survie, elle a néanmoins découvert l’humanité et des sourires.

This expo is called ‘ENCOUNTERS IN SOUTH SUDAN.’

During a mission of 8 months  with MSF in South Sudan, Isabel worked closely with the Dinka population, which is the major ethnic group of this new nation.
To recharge her battery after a heavy working day, she used to go into the village with her camera, to meet the people to whom the whole team provided free health care. These encounters gave her a better view on the daily life of this population which is marked by 40 years of war and conflicts with neighbouring tribes.
Dinkas are often described as a proud, traditional and agressive population with whom it is difficult to build up contacts.
Behind faces that are marked by war, fleeing and survival, she discovered humanity and smiles.

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Joana Choumali – De l’ombre à la lumière

Née en 1974 à Abidjan Côte d’Ivoire, Joana Choumali est une photographe free-lance ivoirienne basée à Abidjan.

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Elle a étudié les Arts graphiques à Casablanca (École Art’Com) et a travaillé en tant que Directrice Artistique pour l’agence McCann-Erickson avant d’entamer sa carrière de photographe free-lance.

Expositions

Octobre 2000 : Goethe Institute Abidjan, festival bi-annuel « les Rencontres du Sud », série plastique « Birth », 1999.

Septembre 2011: « Bicici, Amie des Arts » Abidjan, série documentaire ‘Ces Invisibles’.

Octobre 2011: “Petite revue de l’art moderne et contemporain de Côte d’Ivoire ” exposition d’art contemporain, Galerie Rotonde des Arts, série documentaire ‘Ces Invisibles’.

Dec 2011– Jan 2012 : Eureka Galerie , Abidjan exposition série plastique « Nappy ».

Mai 2012 : Ecole internationale Jules Verne, série documentaire « Instants de vie » , Abidjan.

Juin 2012 : « OFA 2012 Olympics of Arts » Jeux Olympiques de Londres, série plastique « Nappy » Londres.

Septembre 2012 : « Bicici, Amie des Arts » Abidjan, série plastique ‘Akan’ ,

Novembre 2012 : Projection « On the Roof « , Cinémathèque du musée National de Bamako . Biennale africaine de la photographie, 9ème édition. Bamako série documentaire ‘Ces Invisibles’.

Mai 2013 : Mois de la Photographie. » l’Emoi photographique » Espace Franquin Série plastique « Nappy », Angoulême.

Octobre / Décembre 2013 : Siège ASCOMA, Abidjan exposition série plastique “émotions à nu”.

Avril 2014: Mois de la Photographie. » l’Emoi photographique » Série plastique « Hââbré*, la dernière génération »(* écriture/scarification en langue Kô), Angoulême.

 

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : De l’ombre à la lumière

Cette série est le fruit d’un travail effectué pendant 2 ans .Tous issus d’un milieu social modeste, ces jeunes font l’objet de discrimination, d’un rejet de leur entourage… souvent contraints d’arrêter leurs études et de voir se « débrouiller » lorsqu’ils deviennent non voyants, ils se retrouvent socialement isolés, assistés..L’association et la formation d’une troupe leur permet d’apprendre un métier, avoir un but dans la vie, de créer une autre famille, et d’avoir une lueur d’espoir pour l’avenir.

Je me suis rendue sur les lieux de formation deux fois par semaine, à Yopougon dans un quartier populaire d’Abidjan. Ce travail documentaire s’articule autour des répétitions de danses traditionnelles, d’ expression corporelle, théâtre, chants…du quotidien, pour témoigner des efforts sans cesse fournis par ces jeunes hommes et jeunes filles qui souhaitent devenir autonomes et se réinsérer dans la société. Les côtoyer a été une belle leçon de vie..j’ai été témoin de moments d’émotion, de partage, d’entraide, de joies et de peines, de déceptions et de progrès.. mais une chose est constante : leur désir de se battre contre les préjugés, et apprendre pour s’en sortir. 

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Passer de l’ombre à la lumière et changer son destin…

OES’42:16 est une ONG artistique et culturelle, interconfessionnelle, apolitique et à but non lucratif dont la mission est la réinsertion, la réhabilitation et la promotion des personnes handicapées visuelles par les arts, l’action culturelle, la pratique du sport et les actions communautaires, l’évangélisation par les arts de la scène et la promotion du gospel.

Dans le cadre de ses activités, l’ONG OES’42:16 a entrepris depuis 5 ans des événements socioculturels et artistiques pour promouvoir et sensibiliser la population, sur l’importance de l’intégration des personnes en situation d’handicap visuel dans le tissu social et ainsi que des ateliers de formations artistiques(danses traditionnelles, expression corporelle, théâtre, chants)

le but de cette ONG est de restaurer spirituellement la personne handicapée visuelle, rendre accessible la pratique des arts de la scène, de l’expression corporelle et du sport aux personnes handicapées visuelles, assurer la formation et le renforcement des capacités et l’appui à la professionnalisation dans le domaine artistique et culturel et réaliser des activités socio-éducatives et culturelles avec des personnes handicapées visuelles et des personnes valides afin de favoriser leur intégration et leur ouverture aux autres. Elle manque cruellement de soutien et de moyens de développement de son activité. L’ONG et les jeunes vivent grâces à des dons (trop rares), et souhaite vivement trouver un moyen d’étendre ses activités avec un réel soutien financier.

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« Faute d’être en mesure de fonder par magie un état du monde tel qu’on le souhaite, il convient de sauver ce qui reste d’un monde souhaitable »

Antoine de St Exupery

Jean-Daniel Guillou – Les Yeux du Monde

Jean-Daniel Guillou est né en 1963 à Dakar (Sénégal), il vit en Charente. Photographe freelance il est l’auteur du livre « 18, Appels d’urgence » éditions Arléa sur les sapeurs-pompiers, un reportage qui a nécessité deux ans de travail. Il a notamment réalisé pour Géo un exceptionnel témoignage photographique sur les derniers Tziganes vivants en roulotte dans le limousin.

Jean-Daniel Guillou est un passionné de l’Afrique où il a réalisé un reportage sur l’association de l’Arche de Zoé, emprisonné au Tchad pendant 2 semaines JDG s’est retrouvé au cœur de l’actualité. Curieux des univers les plus variés, il est un observateur patient du quotidien et de ses semblables, il appartient à la famille des photojournalistes au long court et réalise des sujets complexes ou nécessitant une approche précautionneuse.

Jean-Daniel Guillou aime se fondre dans le paysage, se glisser dans la peau d’un anonyme jusqu’à se faire oublier pour capter la sincérité de l’autre dans l’intimité de son quotidien. C’est ainsi qu’il met également son expérience acquise au fil de ses reportages au service des entreprises et des institutions. Quelque soit le sujet, il conduit son travail avec la même exigence : partager la richesse de ses rencontres, restituer les émotions et les instants qui lui sont offerts.

Jean-Daniel Guillou aborde la photographie comme une façon de vivre avant même de l’envisager comme profession.

Son site : http://www.faiza.fr

Exposition BarrObjectif 2012 : les Yeux du Monde

Pour les yeux du monde » est une association créée  par le  docteur Phat-Eam Lim. Phat-Eam Lim s’aperçoit très vite des lacunes du Cambodge par rapport à notre pays : en effet, il n’y a que 8 ophtalmologues pour 14 millions de cambodgiens. Il a donc réuni une équipe d’ophtalmologue français qui va soigner et opérer. Cette équipe se déplace sur un bateau typiquement khmer.

Phat-Eam Lim est né le 14 octobre 1961 au Cambodge à Phnom Penh. Puis il fuit le régime des khmers rouges en avril 1975 et il  est accueilli comme réfugié politique en France. Malgré le déracinement, la barrière de la langue, il s’adapte très vite et suit une scolarité normale dans un internat situé à Amiens et séjourne certains week-end dans une famille d’accueil avec laquelle il est toujours en contact aujourd’hui.

Les yeux du monde

A cette époque, il veut déjà être médecin. Après son baccalauréat il fait ses trois premières années de médecine à la faculté d’Amiens puis continue à Paris où il passe le concours de l’internat et choisit la spécialité d’ophtalmologie. Sollicité par la clinique des yeux de Saint Jean de Luz, il s’y  installe professionnellement en 1998.
C’est en 2002, non sans émotion qu’il retourne dans son pays qu’il n’a  jamais oublié, même après 27 ans d’absence. L’état dans lequel il le retrouve le choque terriblement. Il a envie d’aider les siens qui manquent de tout.

L’idée germe, le projet se construit au fil des différents séjours et donnera lieu à la création d’un bateau clinique ophtalmologique. La mobilité d’un hôpital flottant permet d’atteindre des zones très pauvres dépourvues de toutes infrastructures  de soins. L’idée est d’aller vers ceux qui en ont le plus besoin.

Il a fallu 5 ans pour élaborer et finaliser ce projet magnifique humainement et tout à fait efficace.

Les yeux du monde

Emmanuel Dalais – Un monde sans frontières

Simple particularité, Emmanuel Dalais est sourd-muet. Et son objectif, tient-il à souligner d’emblée, est de montrer que les sourds peuvent éprouver, comme les entendants, des émotions artistiques et les faire partager. Il tient à montrer également que les sourds sont insérés dans la société et que les échanges entre sourds et entendants sont porteurs de richesses.

Son site : http://www.dalais-emmanuel.com

Exposition BarrObjectif 2012 : Un Monde sans Frontières

C’est à l’occasion d’une rencontre professionnelle -je suis éducateur dans une structure pour personnes sourdes-aveugles- que j’ai rencontré Roger, un professeur de djembé. Après de nombreux ateliers faits ensemble, nous nous sommes liés d’amitié et nous avons échangé nos expériences, issues de nos parcours de vie différents. Roger a pu me parler de son pays, de ses origines, de ses croyances et des difficultés que rencontre son pays au niveau économique. Il m’a très vite sollicité, car j’ai une double casquette : je suis aussi photographe. J’ai n’ai pas hésité à apporter ma contribution à travers ma passion, la photo.

Lorsque j’ai effectué ce voyage, des souvenirs se sont à jamais gravés dans ma mémoire. En effet, j’ai mesuré le choc culturel entre nos deux cultures, à travers les infrastructures, les habitudes de vie des habitants, … Quelle richesse, et quelle ouverture d’esprit cela m’a apporté ! Mon Objectif premier à été d’aider les jeunes enfants sourds et malentendants. Pour cela j’ai participé activement en donnant des fournitures scolaires aux enfants, entre autres. Le plus importent par moi est l’avenir de ces enfants, afin qu’ils puissent accéder à une profession de leur choix.

L’ association ZAAMA-FASO

L’association ZAAMA-FASO s’est investie pour faire découvrir et partager l’art et la culture africains, plus particulièrement au Burkina Faso. En liaison avec de nombreuses structures culturelles, éducatives, associatives, les membres ont toujours proposé des animations variées telles que des cours de danse et de percussions africaines, des concerts, des interventions scolaires, etc. L’un de ces projets à long terme, en partenariat avec de nombreuses associations au Burikina Faso, consiste à participer à la création d’un centre Multiculturel au Burkina-Faso. Ce centre a pour but de développer l’art, la musique, la danse, les nouvelles technologies, des voyages interculturels, la valorisation des traditions, … L’objectif est de travailler en collaboration avec l’éducation nationale, les associations, les structures jeunesses, les villes jumelées…

Pour la création de ce centre, l’association ZAAM-FASO organise la tournée de la troupe OUAMA, composée de jeune danseurs et musiciens, qui est le moteur principal de ce centre au Burkina. La actions lucratives mises en place permettront de récolter des fonds pour participer à la création du Centre Multiculturel et artistique au Burkina Faso. Parmi ces actions, nous proposerons symboliquement au public d’acheter des parpaings, des portes fenêtres, pour nous aider à la construction du centre. Une boite à dons sera installée dans le village et un concert de soutien sera organisé afin que les bénéfices puisent être reversés à l’association.

La troupe OUAMA

Issus de familles et de milieux sociaux différents, les membres de la Troupe ont su mettre en avant leur capacité à réunir et à donner l’envie de se rencontrer, de se connaitre, d’échanger et de travailler ensemble dans le même but : créer une activité culturelle et artistique dans leur ville, Koudougou. Située au centre ouest du Burkina-Faso, cette ville est par ailleurs le carrefour des artistes où se tient chaque année le festival des Nuits Atypiques.

La Troupe OUAMA s’est investie dans la mise en place d’un Centre Multiculturel et Artistique dans cette ville. Ce centre permettra d’offrir aux jeunes et aux nouveaux talents un espace d’expression culturelle.