Les années 60-70 ont vu apparaître un nouveau mouvement novateur et très coloré : les hippies. Bande de jeunes aux cheveux longs et vêtements bariolés, qui écoutaient de la musique psychédélique en se droguant, ou véritable contre-culture dont les effets sont encore présents aujourd’hui ?
Reportage et rencontre avec ces nostalgiques du Flower Power sur un festival hippie français.
EXPOSITION BARROBJECTIF 2008 : Flower Power
Le terme hippie a été utilisé pour la première fois en 1965 dans l’Examiner, un journal de San Francisco. C’est un dérivé de l’argot qui signifie d’une part fumeur de haschisch et désigne d’autre part un rythme de jazz.
Le mouvement est né en Californie au milieu des années 60 lors des contestations de la guerre du Viet Nam et des tensions raciales. Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, un mouvement de jeunes rejette les valeurs du pays et le conformisme social. Ensuite cette contre-culture s’étend aux pays anglo-saxons et scandinaves, puis en France en 1968. Les hippies ont ainsi lancé le Flower Power, qui prône les libertés individuelles, le retour à la terre et l’amour universel, avec un slogan « Peace and love ». Sans être très structuré, le mouvement s’étend à une grande partie des baby-boomers occidentaux.
Entièrement pacifiste, cette contre-culture envisage de changer les modes de vie en mettant l’accent sur le voyage, qui élargit la conscience, mais aussi la drogue, l’esthétique et la culture psychédéliques, ainsi que la vie en communauté. Cette dernière permettrait de se libérer des contraintes sociales en changeant de vie quotidienne, et donc de rééquilibrer les relations entre les hommes, entre les sexes, entre les adultes et les enfants…
Texte de Perrine Roux