Murat Yazar – Une marche à travers l’Anatolie

Né à Urfa en 1978. Après des études de tourisme et management à l’Université d’Harran, Urfa, j’ai suivi une formation en photographie à Fototrek Photograph Center, à Istanbul. Photographe indépendant depuis 2005, j’ai participé à de nombreux “workshops” dans différentes villes de Turquie. Mes projets Karacadag et The Alevis ont été exposés à l’Institut Kurde de Paris en 2008 et 2009, The Saturdays Mothers à Diyarbakir en 2010, The Faces of Mezopotamia à Berlin, Urfa et Antep en 2011, et 100 Reflections of Islam en exposition collective en Hongrie.

Mes photos ont été publiées dans IZ Magazine en 2012. Je suis le président de l’association de photographie et de cinéma, MEFSAD, basée à Urfa, à travers laquelle je donne des cours de photo et organise régulièrement des “workshops”.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Une marche à travers l’Anatolie

Depuis longtemps, je voulais, depuis ma ville d’Urfa, en Mézopotamie, Turquie, voyager dans le Caucase. Ce territoire montagneux semblait lointain. Et j’ai rencontré Paul Salopek, écrivain et journaliste, qui a entreprit un voyage à pied autour du monde pour le magazine National Geographic. Il m’a proposé de marcher avec lui en tant que photographe et traducteur, jusque dans le Caucase, à travers l’Anatolie. Cette terre s’éloignait encore un peu plus encore mais le trajet promettait de nombreuses aventures.

Au départ, je redoutais cette longue marche à travers les plateaux anatoliens. Peut-être ne marcherais-je que quelques jours. Mais quand j’ai démarré, je n’ai plus voulu m’arrêter. Et j’ai marché 1200 kilomètres.

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Une mule, baptisée Kirkater (ce qui signifie Mule blanche) nous accompagnait et transportait tentes et vivres, et tout ce dont nous avions besoin pour être totalement autonome sur les chemins. C’était le début du mois d’octobre et le soleil était un compagnon fidèle: nous campions chaque nuit après une longue journée de marche. Mais l’hiver approchait et nous commencions l’ascension des hauts plateaux de l’est anatolien. Nous ne pouvions plus dormir sous les tentes à cause du froid et nous devions maintenant trouver chaque soir un endroit pour dormir dans les villages sur notre chemin.

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La neige s’est invitée durant ce voyage et nous avons affronte le blizard près du Mont Ararat, à 2270 mètres d’altitude. Le froid n’a pas été le seul obstacle durant ce voyage: les combats à Kobane engendraient des tensions dans tout le Kurdistan turc et nous avons du, dés les premières semaines de marche, stopper notre route à Diyarbakir, la grande ville kurde de la région. Enfin, dans le causase sud, alors que notre destination finale, Tbilissi, capitale de la Georgie, était à trois jours de marche, nous avons été arrêtés par la neige dans laquelle nous nous enfoncions jusqu’aux hanches. Nous avons rejoins Tbilissi en bus. Fin du voyage.

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Marcher est un moyen totalement différent de découvrir le monde et de le regarder.

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A bord d’un véhicule, les paysages passent devant nos yeux sans que l’on s’y attarde vraiment. J’ai réalise que je ne connaissais pas bien mon territoire. Marcher m’a donne l’opportunité de redécouvrir mon monde et ma vie. Marcher enseigne qu’il n’est pas nécessaire d’être rapide dans la vie et de passer notre temps à travailler. Quand on marche on doit parler avec les personnes rencontrées dans les villes, les villages, les fermes, et cela nous rapproche des gens. Je regarde désormais en moi même et autour de moi d’une façon plus intense et plus profonde.

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EXPOSITION BARROBJECTIF 2013 : Réfugies Syriens

Sébastien Van Malleghem – Prix Lucas Dolega 2015

Van Malleghem.

© Nanna Dis 2014Sébastien Van Malleghem
Est un photographe indépendant né en Belgique en 1986. Il a étudié la photographie à Bruxelles de 2006 à 2009.
Ses projets à long terme mettent l’accent sur l’idée de justice dans l’Europe contemporaine.
Pendant quatre ans, il a suivi le travail quotidien des policiers et de leur interaction avec le public. Il est en train de documenter les prisons belges.
En 2008, Sébastien a fait un stage d’un mois avec le photographe Tomas Van Houtryve (VII) à Cuba. Il a travaillé comme son assistant personnel en 2010 et a été sélectionné pour l’Atelier Eddie Adams aux Etats-Unis.
Sébastien est allé en Libye en 2012 pour travailler sur « les ruines » après la mort de Kadhafi. Couvert par un reportage la vie quotidienne des personnes vivant dans les rues de Berlin pendant cinq mois en 2013.
Il a réalisé un reportage sur les prisons belges qui a débuté en 2011.

Son travail a été publié en ligne à temps, le Blog de New York Temps Lens et dans les journaux et les magazines Le Soir (be), Le Monde, Le Vif L’Express, La Croix, Le Temps), De Standaard, Polka Magazine, Photographe, De Morgen, l’Oeil de la photographie.
Exposée en Grèce, Canada, Belgique, France, Hollande, Géorgie, Norvège, Argentine, Allemagne.
Sa première monographie livre « POLICE » a été publié en Janvier 2013 par Yellow Now édition.

Distinctions et récompenses
• Prix: deuxième place versez «Prisons», Jours de portefeuille, Centre national de l’audiovisuel, le Luxembourg, Février 2014.
• Mention honorable pour «Prisons», prix XXI / France Info Jeune Reporter
• Prix national, pour le festival vidéo «Police» 5/5, concours de court-métrage documentaire, Belgique, Octobre 2013.
• Troisième prix lors de l’examen Mois Européen de la Photographie de folio, Berlin, Allemagne, Novembre 2012
• résidence d’artiste au AirBerlinAlexanderPlatz, Berlin, Allemagne, Octobre – Novembre 2012
• résidence d’artiste au Halsnøy Kloster, Norvège, Août 2012
• Prix national de «Jeune artiste plasticien» pour la police Collection Rtbf / Canvas Collectie, Belgique, mai 2012

Site internet

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Prisons

Ce travail découle d’un rapport d’auto-financé sur les prisons qui a débuté en 2011, au cours de laquelle je me suis rendu pas moins de dix prisons. Cela fait suite à une étude de plusieurs années au long de la police belge et ses actions dans le domaine.
Prisons vise à ouvrir les yeux sur les détenus; mettant en lumière les défaillances d’un système judiciaire et pénal obsolète, qui reste à ce jour inscrits dans le pays qui m’a enseigné les idéaux de justice et d’humanité.

Le Livre « Prisons«  sera en vente sur le festival Barrobjectif. 

PRISONS
SÉBASTIEN VAN MALLEGHEM
Textes et photographies : Sébastien Van Malleghem
208 pages, format 21 x 25,8 cm
couverture rigide
95 images en bichromie
langue : bilingue, français/anglais
ISBN : 979-10-92265-31-6
avec le soutien d’Eubelius

prix : 39,50 €

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Pourquoi fermons nous les yeux sur ces vies brisées ? Sur ceux dont les vies sont ruinés ?
Ces images montrent les fissures et, dans cette optique, révèle le lacher prise par un modèle de société qui porte sur la tension et l’agressivité, l’amplification de l’échec, l’excès et la folie, la foi et la passion, de la pauvreté. Ils exposent la façon dont il est difficile de gérer ce qui sort de la ligne, à une époque où cette ligne est de plus en plus définie par les couleurs retouchées de la normalisation, de la web et la télé-réalité. Toujours plus loin de la vie, de notre vie: enfermé dans le cadre idyllique, encore confiné, l’espace de nos écrans de télévision et d’ordinateur.

Pourtant, ce qui est en question ici est pas la nécessité de mettre de côté et de garder un œil sur les criminels. Mes photos signifient pour condamner la clôture archaïque et opaque construit autour de ces hommes et femmes sur le côté, ce mur érodant leur humanité, sous le prétexte de crime, ou de folie.VanMalleghem_Sebastien04 Cette déclaration signifie de montrer la misère résultant de la privation de liberté et des relations humaines, de se cantonner dans les cellules dignes de romans gothiques ou les films d’horreur, de l’échec aussi. A défaut d’une véritable évasion seulement pour échapper à la drogue et les relations malsaines. Ce funeste, visages hagards, la victime et le miroir des passions nées dans nos théâtres urbains, sont de notre côté sombre. Effrayant. Rassurant aussi, dans le vide laissé par un exil permettant l’oubli, l’ignorance et l’auto-satisfaction.

Parce que le principe de réalité ne respecte pas l’oubli ni le déni. Derrière les portes closes des prisons, il s’impose par des cris de haine, de rage ou de désespoir. Cris qui se mêlent avec les portes en acier claquant sur des cellules surpeuplées. Il donne naissance à des enfants dans des cages sales, dans des enceintes surmontées de barbelés. Il favorise la violence psychologique, l’abus de pouvoir, la contrebande, la corruption et cède la place, probablement plus d’acuité que sur l’extérieur, à la puissance de l’argent.
En prison, les principes de la privation et de punition sont mis en évidence: aucun contact avec les membres de la famille, pas de soutien moral ou affectif, pas de cour, l’isolement extrême dans six mètres carrés « trous » puant de matières fécales, d’imprégnation murs aveugles …

Pour contenir cette violence croissante, l’explosion de ces tensions, l’État embauche: l’assurance d’un emploi stable pour un salaire moyen …
Officier de la prison: l’assurance d’un travail fastidieux et méconnu, parfois dangereux et souvent trop loin de la maison; l’assurance d’un salaire mensuel, pour sûr, mais certainement trop faible pour éviter la corruption.
Les enseignants: si le crime exécute dans vos veines, quel espoir y a t-il pour la réhabilitation une fois que vous avez payé votre dette à la société?
Psychologues: l’assurance de se sentir impuissant face d’un système pathogène, une administration en décomposition, les patients provocants, déficients mentaux ou aliénés. L’observation faite par un psychologue qui travaille dans un établissement de protection sociale (prison pour ceux qui ont été jugés mentalement incapable) est édifiante: «Ici, il est le pire, vous ne pouvez pas aller plus bas dans la structure sociale, pour beaucoup, il est la fin de la route « . Bien sûr, il y a toujours des médicaments disponibles, la possibilité de louer des consoles de jeux; la dépendance et de l’irresponsabilité en lieu et place d’assistants pénitentiaires.

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Pour atteindre ces êtres humains, huit mois de recherche ont été nécessaires, huit mois de demandes adressées à une administration assez timide, mais prêt à diffuser des images témoins de la réalité à la place des points de vue et les discours des ministres. Cette réalité est sordide; elle affecte la notion de «être humain», et non pas à travers la question du crime lui-même, mais celle de la réponse donnée par la société et par le système judiciaire, et la façon dont la peine est effectuée.

Olivier Touron – Les anges gardiens de la Nature en Poitou-Charentes et Pays-de-Loire

Bretagne préservée

Olivier Touron
 est né en 1969, France, suit un cursus universitaire le destinant à enseigner les mathématiques, quand il décide de changer de voie et de faire de sa passion son métier. En 1999, il intègre donc l’EMI-CFD et devient photojournaliste indépendant. Aujourd’hui basé dans le nord de la France, près de Lille, il multiplie les collaborations avec la presse magazine française et internationale (Géo, Libération, L’Humanité, Le Monde, Le Monde Diplomatique, L’Express, VSD, Pèlerin, La Vie, Marianne, Marie-Claire, STERN, De Morgen, Financial Times, Newsweek Japan…) Ses travaux personnels, notamment sur la révolution tunisienne, les mineurs et la justice, les Kurdes, ou encore Les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, sont diffusés au travers d’expositions et de livres. Son moteur principal : donner à voir celles et ceux qui n’acceptent pas la fatalité, refusent de se résigner, s’indignent et se battent… restent debout, envers et contre tout.
Portrait-Crozon-Olivier Touron Animé par le désir de transmettre sa passion, il encadre des ateliers liés au rôle de l’image dans la société auprès de publics de tous âges et de tous horizons, et milite au travers d’associations comme Freelens.
Depuis 2008, l’Institut Catholique de Lille lui a demandé de créer, d’animer et de développer, en tant que chargé d’enseignement, un cours auprès des étudiants en master Journalisme de la Faculté Libre des Sciences Humaines. En réflexion constante et très concerné par les bouleversements que traversent les médias et le photojournalisme en particulier, il veille à se former régulièrement aux nouvelles pratiques de son métier : WebDocumentaire (EMI-CFD 2011), son pour le web (EMI-CFD, 2009).

Pour lui permettre de financer en partie ses recherches, il lui arrive par ailleurs de répondre à des commandes corporate (portraits, reportages), en direct avec les entreprises ou institutions, ou par le biais d’agences.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Les anges gardiens de la Nature en Poitou-Charentes et Pays-de-Loire

Pendant toute l’année 2015, le magazine GEO arpente la France Nature.

Belle, spectaculaire, poétique et secrète, cette France-là bruisse de mille babillages d’oiseaux, bourdonne, stridule, ulule ou croasse. Cette France est jungle, marais, vasière, désert, falaise, estran, plage, îlot, glacier, prairie, forêt, friche industrielle, vignoble ou champ bien ordonné. Ici, elle résonne des sonnailles de la transhumance. Là, elle suspend son souffle à l’approche des récoltes. Ailleurs, elle titille les narines du promeneur insouciant avec un bouquet aromatique qui dit à lui seul toute la douceur d’une contrée. Ce n’est pas un monde perdu. C’est une France du XXIe siècle, consciente de son patrimoine naturel exceptionnel et de la terrible fragilité des équilibres. Un pays composé de multiples petits pays. Une terre qui a parfois besoin d’être réparée et qu’il faudra léguer dans sa diversité aux générations futures. Il faut le rappeler, l’Hexagone a été sacrement gâté par Dame Nature. Il y aura beaucoup à léguer… Si l’on sait préserver cet héritage.

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GEO est donc allé à la rencontre de ceux qui travaillent à la préservation de cette France Nature. Des anges gardiens souvent anonymes, toujours passionnés, encore optimistes, jamais à court de convictions quand il s’agit d’expliquer ce qu’ils font au quotidien. Ces hommes et ces femmes sont éco-gardes, ornithologues, entomologistes, éleveurs, jardiniers, viticulteurs, apiculteurs, ostréiculteurs, mytiliculteurs, marins, enseignants, chercheurs. Parfois, ce sont de simples citoyens. Tous racontent à quel point l’écologie de terrain constitue une richesse et une véritable source de développement économique. Un investissement utile. Un cercle vertueux. Une manne, en somme, dont on ne soupçonne pas l’étendue.

En Poitou-Charentes, les modèles à suivre pullulent. Le photographe Olivier Touron a passé plusieurs semaines en compagnie de ceux qui s’impliquent pour que la région reste ce qu’elle est.Touron-009

Il y eut, par exemple, cette nuit blanche les pieds dans l’eau en compagnie des « bagueurs » de la Réserve naturelle de Moëze-Oleron : 6700 hectares entre mer et polders où font escale chevaliers, barges, bécasseaux et autres migrateurs au long cours. L’opération de baguage sert à mieux comprendre les itinéraires, et donc les besoins, de ces incroyables routiers du ciel capables de voler sur plus de 6000 km de distance – de la Scandinavie à l’Afrique de l’Ouest- pour décrocher une place au soleil.

Instantanées également d’une partie de pêche à pied en compagnie des éco-gardes de l’Ile de Ré. De quoi découvrir à quoi sert le péage à l’entrée du pont qui mène jusqu’à ce paradis : précisément à financer la protection de ce paradis insulaire.

Il y eut aussi l’inspection des bouchots en compagnie des producteurs de moules de la baie de l’Aiguillon. Les photos sont prises au printemps dernier, au moment le plus délicat, celui de la reproduction, celui où l’on peut tout perdre, comme ce fut le cas il y a un an. Preuve que la préservation d’un milieu marin exceptionnel garantit aussi la protection d’une activité artisanale, d’une activité qui fait vivre soixante familles, d’un savoir-faire mytilicole que l’on perfectionne ici depuis le Moyen-Age (depuis 1235, très exactement).

Touron004Site internet d’Olivier Touron

Christian Thibaud – Mer de lumières…

Troisième prix du Grand Prix d’Auteur du festival photographique 2013 de Saint-Benoit (86)

Ma quête …
J’ai toujours aimé et pratiqué la photo mais ce n’est que depuis une dizaine d’années que cette pratique est devenue une passion exclusive à laquelle je consacre l’essentiel de mon temps libre. Je suis à la recherche constante de ces moments rares et privilégiés où tous les éléments se conjuguent harmonieusement pour obtenir une belle image. Ma quête est celle de la Lumière, la Belle Lumière, celle qui transforme des lieux parfois banals en instants magiques. Ce sont des moments où photographe et nature entrent en harmonie, des moments de Beauté et de Plénitude que j’essaie, au moins en partie, de retransmettre à travers mes photographies.SONY DSC

Mes deux thèmes de prédilection sont les Lumières de la Terre et de la Mer. Ces deux thèmes, en dehors de ce Grand Prix d’Auteur, sont toujours représentés car, pour moi, ils sont complémentaires et me sont tous deux nécessaires comme peuvent l’être le Ying et le Yang.

Informations techniques
J’effectue moi-même tous mes tirages. L’effet ductile, laiteux de l’eau sur la plupart des photos de mer, l’effet de filé, de mouvement des nuages sur certaines photos, ne sont pas dus à une manipulation logicielle mais tout simplement à la pose longue. C’est-à-dire que le temps de pose est de plusieurs secondes avec l’appareil-photo obligatoirement sur trépied. La couleur bleue de certaines photos est due à l’heure de la prise de vue, à savoir après le coucher du soleil, ce que l’on appelle « l’heure bleue ».

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EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Mer de lumières…

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Toutes les photos présentées ont été réalisées en Vendée et en Charente-Maritime.

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Site internet : www.christianthibaud.fr
Mél : christian@christianthibaud.fr

Théo Synchro X – Les princes de l’ombre

Depuis plus de 15 ans, Théo Pinganaud couvre l’actualité nationale et internationale pour la presse magazine française et étrangère (Irak, Pakistan, Algérie, Kosovo, Bosnie, conflit israélo-palestinien). Ses photographies sont publiées dans de nombreux journaux (GEO, Stern, Paris Match, Elle, Marie-Claire, Figaro Magazine).

Il est le co-fondateur de l’agence Synchro-X et du festival de photoreportage BarrObjectif.

Son travail a été plusieurs fois projeté au festival Visa Pour l’Image de Perpignan. Il est par ailleurs photographe de plateau et a travaillé avec de nombreux metteurs en scène (Chabrol, Kassovitz, Delépine). Il donne également des cours de photojournalisme dans plusieurs écoles.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages photographiques

    • 15, SAMU, paru en 2005 aux Éditions Arléa
    • 24h au théâtre, paru en 2006, autoédition
    • Louise Michel, paru en mai 2008 aux Éditions Danger Public
    • VA SAVOIR ! chroniques photographiques d’une année au lycée, paru en 2012
    • De Groland au grand soir, paru en mai 2012 aux Éditions Capricci

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Les princes de l’ombre

La grève chez Leroy Somer vue par trois photographes

Camile Relet/Yohann Bonnet/ Théo-Synchro-X

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Mark Tellok – Gameboy & Sexgirl

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Mark Tellok est né en France. Diplomé de l’ARBA-ESA (Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles). A vécu en Belgique, en Angleterre et au Canada. Réside actuellement dans le Sud-Ouest de la France, à Cognac. Directeur artistique en agence de publicité, puis illustrateur pour différentes agences internationales, a travaillé pour les quotidiens : Libération, New York Times, Financial Times, Herald Tribune et pour la presse magazine : Harvard Business Review, Rider’s Digest, L’express, IQ, etc. Partage son temps, depuis 2012, entre l’organisation d’ateliers dans les collèges et lycées et ses travaux personnels en tant qu’artiste plasticien photographe.
À reçu plusieurs prix de Applied Arts Magazine, CAPIC, How design, Lux Québec, The Society of Illustrators, The Best of Brochure Design, Print Magazine et The New York Art Directors Club.Mark Tellok

EXPOSITION BARROBJECTIF 2012 : Point de vue
EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : La faille

 

 

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Gameboy & Sexgirl

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Aujourd’hui, internet est omniprésent dans la majorité des foyers. Parfois sous contrôle parental, parfois sans. Les images et les jeux proposés gratuitement sur le web ne sont pas toujours adaptés à l’âge de nos enfants. Avec une série de photos je dénonce les risques encourus face à ce fléau qui, chaque jour, prend un peu plus de place dans notre vie et notre société.

Ces images illustrent les observations de sociologues, de psychologues et de la police.
La difficulté de cet exercice réside dans le fait de ne pas tomber dans la réalisation d’images racoleuses ou vulgaires, tout en parvenant à exprimer le caractère préoccupant de ce problème.
J’ai choisi la photographie afin de transcrire l’interaction entre l’enfant et l’image, par un procédé appelé “composite”, qui me permets d’imbriquer le sujet dans un environnement virtuel.
Lors de la prise de vue, l’enfant reçoit très peu de consignes, je tiens à ce qu’il reste libre de choisir l’expression qu’il désirera donner pour traduire des sentiments, tels que : la surprise, la gêne, la contrariété ou la peur.

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Caroline Tanghe – Clin d’œil

Caroline Tanghe (née à Courtrai en 1973) a terminé ses études en photographie à l’INRACI à Bruxelles en 1997. En avril 1998, elle a commencé son propre studio de portrait à Vichte. Aujourd’hui Caroline est la maman de 3 enfants, Arthur, Thibo et Julie. Il est intéressant de trouver un bon équilibre entre les moments à passer avec les enfants, la vie Professionnelle et le travail créatif personnel.

Caroline.Thang-portraitCaroline est surtout connue pour ses portraits en studio.

La photographie est pour Caroline plus qu’une représentation de la vérité, l’émotion donne une dimension en plus à ses images.
« Un image raconte plus que 1000 mots« : Caroline arrive à traduire des sentiments qu’on ne sait pas à exprimer à l’écrit.
La sérénité et la simplicité sont ce qui caractérise ses portraits et son travail personnel en général.

Depuis fin 2014, Caroline fait partie d’un collectif d’art photographique f-8 (www.f-8.be) Qui présente son travail ‘abstrait

Caroline Tanghe (1973) studeerde af als fotograaf aan het NARAFI in 1997. In april 1998 startte ze haar eigen portretstudio in Vichte. Ondertussen is Caroline mama van 3 kinderen, Arthur, Thibo & Julie. Het is boeiend om een evenwicht te vinden tussen tijd voor de kinderen, professioneel werk en eigen creatief werk. Caroline is vooral bekend voor haar studioportretten.
Fotografie is voor Caroline meer dan een reflectie van de waarheid, emotie geeft haar beelden een extra dimensie !„ Een beeld zegt meer dan 1000 woorden”: gevoelens die niet omschreven kunnen worden met pen en papier, weet Caroline te vertalen in haar foto’s.
Sereniteit en eenvoud zijn heel typerend in zowel haar portretfotografie als persoonlijk werk.
Sinds eind 2014 maakt Caroline deel uit van het fotografisch kunstcoöperatief f-8 (www.f-8.be) waar een collectie van eigen, meer abstract werk in opgenomen is.

In februari vorig jaar maakte Caroline deel uit van een delegatie van Belgische, Nederlandse en Franse beroepsfotografen die deelnamen aan het 2de IPMGA congress (The International Photography Museum and Gallery Alliance) in Calcutta. Deze expositie werd door Mala Mukerjee en haar team georganiseerd. Tijdens haar verblijf in Calcutta heeft zij er het drukke leven in de stad in kaart gebracht. Caroline vertelt over haar ervaringen:
„Ondergedompeld worden in de chaos en drukte van Calcutta heeft een diepe en blijvende indruk op me gemaakt. Naast m’n ervaring in de commerciële fotografie, kreeg ik nu ook de kans om het dagdagelijkse leven in Calcutta te leren kennen en vast te leggen. In de fotoreeks die hier tentoongesteld wordt, wordt niet zozeer de omgeving, maar vooral het persoonlijke contact met mensen geaccentueerd.”

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EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Clin d’œil

En février 2014, Caroline a fait partie d’une délégation de photographes professionnels Belges, Hollandais et Français qui ont participé au 2ième congres IPMGA (The International Photography Museum and Gallery Alliance) à Calcutta. Cette exposition a été organisée par Mala Mukerjee et son équipe. Pendant son séjour à Calcutta, Caroline a surtout été confrontée avec une vie très intense dans une ville énorme et chaotique. C’était une première impression de la vie en Inde. « Au début je ne voyais que la masse et ca m’a pris un peut de temps pour comprendre que tous ces gens sont tout de même des beaux personnages individuels. » Étant portraitiste, C’est cela que Caroline veut exprimer avec cette série d’images. Ce n’est pas l’environnement mais le contact personnel avec des beaux personnages individuels que Caroline veut accentuer dans les images dans cette exposition.

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Thomas Subtil – Hakuna Matata

L’univers photographique de Thomas Subtil met en scène d’intemporelles fictions s’appropriant la sémiologie urbaine de ses nombreux carnets de voyages.
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Son travail s’inscrit dans une nouvelle photographie contemporaine émergente, où le travail sur l’esthétique d’une image simple et poétique prend le pas sur une « réalité photographique ».

C’est une photographie décomplexée qui évolue en permanence grâce aux nouvelles techniques numérique. Sa sensibilité fine et poétique rythme la narration et laisse percevoir une  écriture onirique sans cesse renouvelée

C’est une approche poétique et insolite de la réalité qu’il nous présente, intrigante, festive et joyeuse. Il est un architecte du songe.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Hakuna Matata

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Comme les hommes, les animaux cachent bien leur jeu. Aux yeux de tous, ils mènent une existence au jour le jour, rythmée par les saisons, la recherche de nourriture et les petits tracas de la vie sauvage. Mais devant la caméra du photographe Thomas Subtil, ils dévoilent un quotidien bien différent, révélant leur véritable personnalité, sans artifice. Entre l’éléphant funambule, les girafes sèche-serviette et le zèbre acrobate, le petit monde de Thomas Subtil évolue dans l’insouciance et les tâches ménagères. Intitulée Hakuna Matata ou la vraie vie des animaux et réalisée lors d’un voyage au Kenya, cette série bouscule avec humour les codes traditionnels de la photographie animalière.

Thomas Roy – Fragments d’Angola

Thomas Roy est en 1974 à la Rochelle, vit et travaille à Paris.

C’est pendant ses études de Sciences Humaines qu’il commence à photographier. Très vite il passe plus de temps aux cours de photographie des Beaux Arts de Poitiers que sur les bancs de l’Université. Il abandonne finalement ses études d’Histoire et de Géographie pour se consacrer à la photographie et aux voyages.

De 2001 à 2004 il effectue plusieurs séjours en Angola. Ces photographies accompagnées de textes de son frère sont publiées aux éditions Actes Sud : Fragments d’Angola paraît en 2006 et est encore un des rares ouvrages francophones sur ce pays. Il est traduit en langue portugaise aux éditions Teorema.

Depuis il a entrepris un long travail sur les paysages urbains du monde entier de Delhi à Hanoi, de Porto à Reykjavik et anime des ateliers photo auprès du jeune public.

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EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : FRAGMENTS D’ANGOLA

C’est en 2001 que je pars pour la première fois en Angola. Ce pays d’Afrique australe alors en proie à une guerre civile n’intéresse plus les médias internationaux, lassés par un conflit interminable. Le pays est gangréné par les intérêts politiques et économiques et la corruption. La population, malgré les richesses importantes du pays (minerais précieux et hydrocarbures) se trouve dans une extrême pauvreté : réfugiée dans des villes en ruine elle n’a souvent connu que la guerre, l’exode et la famine.fragments-angola-6

C’est pour rendre compte de cette situation que j’entreprends mon premier séjour angolais. Il est difficile, alors que le pays est encore en guerre, de sortir de la capitale, Luanda, ou se concentre une part importante de la population. Les routes sont impraticables, détruites, minées ou aux mains de bandits. Je ne peux voyager dans les villes de province qu’avec l’aide du plan alimentaire mondial et des organisations non gouvernementales qui viennent en aide aux populations déplacées. Leur aide logistique sera précieuse au cours de mes différents séjours pour mener à bien ce que je sais déjà être plus un travail documentaire qu’un reportage d’actualité.

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En février 2002, de retour de mon deuxième séjour angolais et sur la route pour Genève, où je me rends pour un autre projet photographique, j’apprends la mort de Jonas Savimbi, chef emblématique de l’UNITA, organisation opposée au pouvoir en place en Angola. Avec la mort du général nationaliste, c’est une des pages les plus sanglantes de l’histoire angolaise qui se tourne : 27 ans de guerre civile, des centaines de milliers de morts, des millions de déplacés et des milliers de mutilés.

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Les scènes de vie recueillies dans Fragments d’Angola, publié en 2006 par les éditions Actes Sud, témoignent de la furie meurtrière de ces dizaines d’années de guerre civile : les villes en partie détruites, les murs criblés de balles comme si on avait voulu en plus de tuer l’adversaire, tuer les villes, les populations déplacées, mutilées.

Durant ces quatre séjours j’ai vu le chaos, la détresse, la malnutrition, la souffrance mais pas seulement. J’ai été impressionné par la force, la fierté de cette population, sa capacité à faire front et se redresser, son enclin à la fête et à la dérision, le sourire et la joie de ses enfants.

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Alexandre Rougeot – Maroc – Caméléon

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Alexandre Rougeot à 41 ans il est né à Rennes (France).
Mes inspirations, Harry gruyaert, Saul Leiter, Raymond Depardon

Alexandre Rougeot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PARCOURS

2006 Premiers pas en photo
2006-2012 – Une dizaine de prix lors de concours fnac, marathon argentique, MIPE, Photofolies…
2011-2012 – Tour du monde pendant 6 mois
2013 – Philippines
2014Maroc

EXPOSITION
Décembre 2012 – Exposition AILLEURS.

DIFFUSION
Sept 2012 :  (magazine bi annuel) 6MOIS

LIVRE

2012 – Préparation du livre « Pars Ailleurs« , 55 images autour du monde.
2012 – Préparation du livre « Caméléon »

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Maroc – Caméléon

Entre Alnif et Casablanca, une série d’images sur les pas de marocains étrangement furtifs, mêlés au décor : Jeu de cache-cache entre les ombres, les tissus, les pierres.  Les regards sont discrets, curieux.

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Ces images se fondent comme le Maroc dans un passé nostalgique. Au jeu de la datation, le lecteur trouve peu d’indices.

Au cours de 3 voyages, entre 2013 et 2014, j’ai parcouru le pays d’est en ouest. J’ai visité des villes, de Marrakech à Rissani, de Fes à Meknes, pour découvrir et photographier un monde anachronique, des visages parfois fuyants de peur de perdre la face contre les travers de la vieille Europe devenue pressée, fuyante vers l’avenir.

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A cette quête de l’image sans voile, je reviens finalement dérouté entre paysages et portraits, un mélange somptueux et coloré de formes.

Caméléon, un mélange de genre. Un voyage en image entre portrait et paysage.