EXPOSITION BARROBJECTIF 2010 : Des hommes et leurs métiers
À partir de ses archives des années 69 / 79 en noir et blanc, Denis BARREAU a entrepris de mettre en avant « Des hommes et leur métier ».
Des métiers qui ont évolué ou qui ont été transformés par l’application de règles plus strictes et l’influence de la mondialisation.
Cette fois-ci, parmi ces métiers -avec quelques gestes oubliés – les marchés de détail, qui étaient alors à côté de la source productive.
À cette époque, les petits paysans, établis localement, proposent : fromages fermiers, œufs, légumes, animaux vivants à sacrifier.
On y voit aussi les « voyageurs » – descendants motorisés des colporteurs- qui apportent de la toile, des vêtements, des fripes.
Nous sommes au centre de la France. Les super marchés n’ont pas encore tissé leur maillage dans le pays, en se partageant les « zones de chalandise ».
Mais les marchés paysans existent toujours ! Et même, reprennent de l’importance par intérêt économique et pour offrir à nouveau l’opportunité d’un brassage, des occasions de rencontre et de contact humain.
Mais en trente ans qu’est-ce qui a changé ? Et quelles sont les constantes ?
À vous de voir ! En vrac : les légumes maintenant revendus et venant de loin, car les terres vivrières locales ont été transformées en quartier de lotissement, les femmes osant le short en public, la bonne sœur voilée, la vendeuse congolaise et sa pacotille, la fille d’origine algérienne née en France, l’étonnement des enfants de la ville, les animaux achetés vivants et qu’il faudra tuer, vider, écorcher, le vêtement ou le fromage apprécié en pleine rue…
Cinq bandes à regarder image par image puis globalement pour savoir répondre : « – alors, rien n’a changé ? «