Né en 1963 à Dakar (Sénégal), il vit en Charente. Photographe freelance, il est l’auteur du livre 18, Appels d’urgence (éditions Arléa) sur les sapeurs-pompiers, un reportage qui a nécessité deux ans de travail. Il a notamment réalisé pour Géo un exceptionnel témoignage photographique sur les derniers Tziganes vivants en roulotte dans le Limousin.
Jean-Daniel GUILLOU est un passionné de l’Afrique où il a réalisé un reportage sur l’association de L’Arche de Zoé. Emprisonné au Tchad pendant deux semaines, il s’est retrouvé au cœur de l’actualité. Curieux des univers les plus variés, il est un observateur patient du quotidien et de ses semblables. Il appartient à la famille des photojournalistes au long cours et réalise des sujets complexes ou nécessitant une approche précautionneuse. Jean-Daniel Guillou aime se fondre dans le paysage, se glisser dans la peau d’un anonyme jusqu’à se faire oublier pour capter la sincérité de l’autre dans l’intimité de son quotidien. C’est ainsi qu’il met également son expérience acquise au fil de ses reportages au service des entreprises et des institutions. Quel que soit le sujet, il conduit son travail avec la même exigence : partager la richesse de ses rencontres, restituer les émotions et les instants qui lui sont offerts.
Jean-Daniel Guillou aborde la photographie comme une façon de vivre avant même de l’envisager comme profession.
Contact
tel : 06 85 52 91 10
courriel : jdguillou@hotmail.com
Site web de Jean-Daniel Guillou
Exposition Barrobjectif 2013 : Toutes à l’école, Happy Chandara, Cambodge
Exposition Barrobjectif 2012 : Les yeux du monde
Exposition Barrobjectif 2011, 2010, 2008, 2007, 2006, 2005
EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Le petit Gaël
Éric Taraud est le patron du petit Gaël, Vincent, Christophe, Tristan et Steve sont les marins du fileyeur et vivent tous sur l’Ile d’Yeu.
Le petit Gaël est un fileyeur de 23 mètres et celui-ci pratique la pêche au merlu.
Ils partent pour des marées de 8 à 15 jours, le travail est très dur, le bateau transporte 3 kilomètres de filet et en moyenne ils ramassent 12 à 18 tonnes de merlus par semaine.
Qu’ils prennent ou non du poisson, le boulot est éreintant, à bord ils se lèvent vers 5 heures du matin, pour envoyer les filets et lorsqu’ils les remontent, plus tard, il faut démailler les poissons, les algues, les crabes et divers débris flottants.
Ils finissent vers 23 heures pour reprendre quelques heures plus tard. Après trois ou quatre jours, l’épuisement est total.
Le plus dur, aujourd’hui, c’est l’incertitude de ce qu’ils vont gagner, qui dépend de la ressource, mais aussi des fluctuations des prix en raison des gros navires venus d’Espagne et qui balancent leurs énormes filets.