Stéphane Dubromel – Total : une fermeture et des hommes

Né en 1980. Diplômé d’études théâtrales, ce qui n’est pas aussi incohérent que cela le parait pour devenir journaliste. Débute en presse écrite hebdomadaire et quotidienne régionale dans le Nord de la France.

Se consacre au photojournalisme depuis 2009. A suivi les ouvriers de Continental, puis ceux de la raffinerie des Flandres. Ses derniers sujets en cours portent sur la sclérose en plaques et les frontières françaises. Il travaille sur des histoires au long cours, en alliant recherche esthétique et rigueur journalistique.
Depuis 2012, ses photos sont distribuées par l’agence Light Motiv.

Distinctions:
2010: grand prix jeune journaliste Club de la Presse Nord – Pas-de-Calais.
2011: nominé au prix AJIS (association des journalistes de l’information sociale) et au Scoop Grand Lille – Festival Européen de photojournalisme.

Son site : http://stephane-dubromel.fr

Exposition BarrObjectif 2012 : Total : une fermeture et des hommes 

Janvier 2010. La Raffinerie des Flandres sur le littoral Dunkerquois se met en grève face aux rumeurs insistantes de fermeture.

C’est le début d’un conflit social où humanité et dignité seront les valeurs à défendre, sans doute plus que 380 emplois directs. Derrière la lutte sociale, se trouvent des hommes, de la ressource humaine selon la terminologie employée, décidés à se faire entendre dans un monde du travail de plus en plus aveugle et sourd.

Octobre 2010. Fin du conflit. On ferme. Les raffineurs n’ont pas réussi à faire plier le géant Total. Exit le piquet de grève, les assemblées générales et le barbecue, les hommes sont retournés à leurs solitudes d’après-lutte.