Dans un groupe, chacun parle, questionne et répond. L’idée de correspondance visuelle est apparue : une image répond à une autre pour créer un récit imaginaire. Chaque photographe apporte sa vision, ouvrant un nouveau chapitre. C’est un exercice de style, avec des règles établies, se poursuivant jusqu’à une exposition.
Jean-Pierre Bouron, photographe officiel du festival des Sarabandes, nous rapporte ses images sublimées du village de Bignac.
Régis Rivière photographie le minimalisme et le graphisme, se concentrant sur l’architecture, les escaliers et le mobilier urbain. Son exposition « Couleurs géométriques » dévoile sa vision de l’urbain, mettant en lumière des structures souvent négligées, influencées par l’évolution constante des villes modernes.
Vincent Ferron, photographe normand, explore des lieux abandonnés depuis 6 ans. Sa série de photos met en valeur la symétrie, révélant l’esthétique et l’histoire des lieux avec précision et poésie.
Olivier Touron documente à travers ce road trip Allemand la fierté du « made in Germany ». En pleine crise économique, alors que les usines françaises ferment ou se transforment en logements et musées, les Allemands exhibent fièrement leurs sites industriels actifs aux touristes.
Autodidacte en photographie, Michel Handschumacher photographie des lieux où le temps semble figé, questionnant notre relation au passé. Ses clichés du camp de Rivesaltes rendent hommage aux internés du XXème siècle et soulignent les parallèles troublants avec les enjeux contemporains, tout en jouant avec lumières et perspectives sans glorifier le lieu.
Cette série de Éric Forey a été conçue pour réchauffer les cœurs, les souvenirs, pour passer un hiver en attendant les beaux jours où il pourra, de nouveau, chasser la forme, débusquer la couleur, regarder ce que nul autre ne perçoit et le partager.
Jean-Pierre Delvalle, photographe passionné a toujours utilisé les outils informatiques pour raconter des histoires. Sa série « Manhattan » reflète sa vision artistique du reportage photo.
Loïc Guston, né à Bègles en 1960 et décédé en 2022. Passionné d’architecture, sa photographie explore la relation entre photographie et architecture, offrant un regard documentaire et critique.
Gwenn Dubourthoumieu, photographe primé, documente les réalités africaines depuis 2010. Cette série Urbex dans les trois opulents palais de Mobutu où reste les dernières traces de l’époque dorée, rongées par le climat, dévastées par les pillages, envahies par la végétation. (1970)
Pour les 60 ans du lycée Marguerite de Valois d’Angoulême, trois anciens élèves devenus photographes, Xavier Bourdereau, Camille Relet et Théo/Synchro-X, réaliseront 60 portraits d’anciens élèves. Ce projet transmettra des messages des anciens aux futurs élèves, avec les portraits installés en permanence dans l’établissement.