Frédéric Fouchet – Qhana Pacha

Premier du Grand prix d’auteur Festival photographique 2013 de Saint-Benoit (86)

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Qhana Pacha (Paysages des hauts plateaux des Andes)

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Le paysage vu comme une représentation du passé

Le paysage vu comme une représentation du passé
SONY DSCQhana pacha c’est selon les croyances Aymara le temps des lumières, le jour ou le soleil apparut et succéda aux ténèbres.

Pour les Andins le temps est indissociable de la notion d’espace, selon eux le temps est visible et s’inscrit dans le paysage, le passé ( fiawpa pacha ) se définit littéralement comme « le lieu devant les yeux ».

Dans la mythologie Andine c’est la Pachamama, déesse et esprit de la terre qui unifie le temps et l’espace, le passé le présent et le futur sont nés d’elle et y retournent.

Peu de gens ne ressentent pas cette impression d’immensité de sérénité et d’intemporalité qui se dégagent des paysages de l’altiplano et peut être est-il possible d’envisager que ce milieu si singulier a influencé la perception que les Andins avaient du temps et de l’espace.

Voyage au pays où la terre fut Dieu.

Fouchet portraitRécompensé à plusieurs reprises lors de divers concours. Frédéric Fouchet est le nouveau Grand Prix d’Auteurs 2015 de la Fédération Française de Photographie.

Mél : kerikeion@gmail.com

 

 

 

Ludovic Ribère – Voyage en Inde et au Népal

Issu des métiers de la restauration, puis de la formation professionnelle, j’ai pratiquement débuté la photographie en même temps que mon premier voyage en Inde en 2010 avec un appareil numérique. J’ai vite trouvé qu’il manquait une corde à mon arc et me suis donc intéressé à l’argentique en commençant par le 24×36 pour très vite passerCapture d’écran 2014-05-26 à 07.00.16 au moyen format. J’espère, dans le futur, explorer les merveilles du  grand format…

J’utilise avec bonheur les deux systèmes, chacun ayant des attraits différents. Si je devais qualifier mon style photographique, je dirai que je suis une hédoniste de la ballade. J’aime particulièrement prendre le temps de déambuler et me laisser surprendre par l’instant présent et essayer de capter ce qui déjà n’est plus.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : A chacun son regard  : voyage en Inde et au Népal

En choisissant les photographies j’ai pris de parti de laisser libre cours à mes émotions plutôt que de chercher une logique géographique, ethnologique ou tout simplement thématique.ribere-gujarot

Cela donne une sélection éclectique qui regroupe des photographies prises au court de trois Voyages en Inde et au Népal entre 2010 et 2013.  Le fil conducteur tient autant dans l’intensité des regards des nomades Rabari (nomades que l’Etat tente de sédentariser), que dans la poésie de lieux (tel que Chittorgarh), la gravité ou la drôlerie de certaines situations. Il y a encore tant à découvrir que je ne peux que vous inviter à réfléchir à cette très belle phrase de Marcel Proust :

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.»

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Rodolphe Marics – Un air de campagne

Né en 1966, à Nantes, France. Auteur photographe, après des études d’architecture et une formation de reporter d’images, devient photographe indépendant en 1990. Il réalise des reportages et portraits pour la presse magazine et institutionnelle et des commandes publicitaires et de communication.auto portrtait ROD MARICSDepuis toujours passionné par le vol libre et l’aviation, il découvre en 2007, l’ULM paramoteur. La photographie aérienne devient un nouvel axe pour son travail sur le paysage, avec la réalisation en 2011, d’une résidence de création : « Intime campagne », un partenariat avec les « Champs photographiques » et « le Village » site d‘expérimentation artistique de Bazouges-la-Pérouse(35). En 2012/2013, ce sera les « Voies Maritimes », une route littorale et exposition itinérante de l’Ile de Bréhat au Cap de la Hague, croisant son regard avec ceux de Denis Bourges (Tendance Floue) et Xavier Desmiers, suivront « A Fleur de Baie» et «Verticales Mor Braz»,dans le cadre du festival «Escales Photos», en 2014.

Site web de Rudolphe Marics
Tél : 06 89 43 58 19

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Un air de campagne

La campagne Française, terre agricole, terre au multiples visages …
Du ciel * se dégage une nouvelle lecture. Une mise en « lumière » par le point de vue vertical et la perspective propre à la photographie aérienne, d’un «Land Art» bien souvent involontaire et éphémère.
L’homme modèle et structure le paysage à son image. Son territoire est fait de frontières et de symboles. Nombreux indices qui nous renseignent sur l’impact humain, son histoire etintime camp-0431-2 le sens de son devenir. Ils sont ici particulièrement visibles sur cette surface sensible, par l’organisation du travail quotidien et l’interrelation avec les éléments naturels, climatiques, géographiques, animaux …
« La terre nous apprend plus long sur nous que tous les hommes. Parce qu’elle nous résiste. L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle. Mais pour l’atteindre il lui faut un rabot ou une charrue.
Le paysan, dans son labour, arrache peu à peu quelques secrets à la nature et la vérité qu’il dégage est universelle.
De même l’avion, l’outil des lignes aériennes mêle l’homme à tous les vieux problèmes. »

Antoine de St-Exupéry, Terre des hommes, 1939.

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* Ces photographies ont été réalisées à bord d’un ULM paramoteur, choisi pour ce qu’il offre d’accessibilité, de légèreté et de liberté. Le décollage et l’atterrissage se font individuellement à pied sur un petit espace et il est particulièrement économique et peu polluant .

Olivier Grunewald – Images de la création

Après une formation en photographie publicitaire à Paris, Olivier Grunewald revient à ses premières sources d’inspiration, la montagne, la nature, les grands espaces. En 1986, il accroche son studio de prise de vue dans les falaises et suit, au bout d’une corde, les grimpeurs de haut niveau. Il entreprend ensuite un travail à la chambre photographique sur les paysages de l’Ouest américain et d’Australie. Depuis, il parcourt le monde avec sa compagne Bernadette Gilbertas et réalise avec elle des reportages sur la nature, la faune sauvage et les phénomènes naturels, volcans, aurores boréales.

Publiés en France et à l’étranger, ils valent au photographe d’être nominé quatre fois par le World Press Photo. Par une quête patiente d’éclairages exceptionnels, magiques ou fugaces qui magnifient les paysages, Olivier exacerbe le côté sauvage et primitif de la nature. La photographie est pour lui autant un but qu’un prétexte pour s’immerger dans le monde des premiers jours de la Création.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Images de la création

« Images de la Création » est le reflet de la quête photographique que mène Olivier Grunewald depuis plus de vingt ans ; capter le monde sauvage comme aux premiers jours de sa Création.

L’exposition s’articule autour de quatre thèmes dont l’enchaînement entraîne le visiteur depuis le chaos originel jusqu’à l’apparition de la vie sur notre planète.

Le chaos referme les germes de toutes formes en devenir.

Surgis du néant, des fleuves de magma en fusion s’épanchent et se déversent en cascades incandescentes. L’eau et le feu, matières primordiales s’affrontent. Bouleversements volcaniques, orages, manifestations célestes, telles que le ballet des aurores polaires, sources chaudes bouillonnantes accompagnent la gestation de planète Terre.

La Terre s’apaise.

Auréolée dans les lumières de l’aube, elle apparaît à l’état brut.

Puis sous le burin des éléments se plissent, se creusent, se fissurent, s’effritent, et s’assagissent : chaos rocheux, montagnes, formes d’érosion, déserts de sable, falaises se façonnent sous le rabot des glaces, du vent et de l’eau.

Le Jardin d’Eden peut éclore sur cette terre devenue nourricière.

La végétation apparaît, la terre se pare de couleurs. D’une graine et d’une goutte d’eau naissent les fleurs même au cœur du désert. Attirés par la lumière, les arbres et les forêts se dressent jusqu’au ciel. La végétation déploie ses formes à l’infini.

Vincent Dubourg – M comme Montagne

Vincent Dubourg est un photographe français. La montagne constitue un de ses thèmes de prédilection. Zen et Photographie, tel est le quotidien de ce garçon né en 1955 à Agen, formé à deux écoles, l’IPT et l’ETPA à Toulouse, et par les grands photographes Claudine et Jean-Pierre Sudre, dans le Lubéron en 1976 et 77.Portrait de Vincent

Ayant ouvert un Atelier de Photographie à Pau en 1979 pour y pratiquer la photo publicitaire, industrielle, d’architecture, le portrait, la prise de vue aérienne, la photo d’illustration et y effectuer des travaux de laboratoire noir et blanc avec un zeste de sélénium et de virages à l’or (et oui Denis Brihat n’était pas loin de Lacoste) la vie est devenue synonyme de photo.

Son épouse Marie-Claire est devenue elle aussi photographe et a monté son propre studio de portrait en 2006. Vincent photographie aujourd’hui principalement la montagne pyrénéenne pour des livres, effectue de grands formats que diffuse sa femme et insole du papier argentique avec son Durst 138 qui a… 39 ans, c’est encore jeune ?!

Après avoir été formateur en photographie Argentique et Numérique à Pau de 1994 à 2007, il se consacre aujourd’hui à un travail d’auteur avec une technique extrêmement simple, inspirée des premiers photographes. Moyen format, chambre 4 x 5″, 6 x 17 cm, film noir et blanc, tirages sans artifice.

 » …Etre poreux, un peu comme une éponge, se laisser imprégner par le sujet jusqu’à entrevoir une possible matérialisation graphique de ce que l’on ressent; laisser entrer la lumière en contact avec la surface sensible dans un léger clic de déclencheur souple, et apprécier cet instant de pur bonheur !  »

 

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : M comme Montagne

M comme Montagne est le titre du premier livre de photographies de Vincent Dubourg.

« marcher, marcher tout en étant poreux, un peu comme une éponge, et laisser le sujet me parler jusqu’à entrevoir une possible matérialisation graphique de ce que je ressens; laisser alors entrer la lumière en contact avec la surface sensible dans un léger clic de déclencheur souple…, un instant de pur bonheur! »

« Aime la nature et respecte-la ! » Le propos est simple mais peu honoré par l’humanité dans sa folle course au profit. Alors de temps en temps, un idéaliste brandit sa chambre photographique et nous montre sans artifice à quoi elle ressemble, encore.

Vallée d'Aspe Jacques Capdepon berger Béarnweb

© Vincent Dubourg

Pic du Midi d'Ossau Béarnweb

© Vincent Dubourg

Les brebis de Pierrot à Espélunguère Béarnweb

© Vincent Dubourg

Michel Béguin – Michel le Berger

Dernières Expositions

2013
– Festival photographique Le Transsibérien en hiver, juillet, Dax (40)
– Au château de la Grange, Rêverie, paysages photographiques, août, Celle-l’Evescault (86)

2012
– Au dortoir des moines avec le G6 : L’homme dans la ville, St-Benoît (86)
– Le Transsibérien en hiver, Lusignan (86)
– Festival BarrObjectif : Le Transsibérien en hiver, Barro, (16)

2011
– Invité de Focal 86, Naintré (86)
– Festival BarrObjectif : Porter au Népal, Barro, (16)
– 32ème Quinzaine Photographique : – Rêverie, Cholet, (49)
– Une série sur le peuple Kirghize, 2ème au GPA, St-Benoit (86)

2010
– Au dortoir des moines avec le G6 : La forêt, St Benoit (86)

michel Beguin

EXPOSITION BARROBJECTIF 2013 : Michel le Berger

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Ma rencontre avec le monde de Michel le Berger commence par cette apparition de novembre 2010 : un troupeau de moutons au Mont-Dore. Image stéréotypée, un troupeau et Anouk devant. Oui, pour les ovins, souvent le berger devance. L’hiver s’annonce et il faut rentrer le troupeau, celui-ci court pour rejoindre sa bergerie à Murat-le-Quaire.

Au printemps suivant, je pars à la recherche de cette histoire ; l’estive, les troupeaux, les bergers, la montagne. Du côté du col de la Croix-Robert, du Puy de l’Angle, vers le Cluzeau, la Cacadogne, les Eggravats, le Sancy, je rencontre Michel le Berger. Il connaît ce coin d’Auvergne depuis peu, mais il en connaît les dangers, le vent froid, les pluies et les journées sans fin, la nuit et le soleil, l’herbe abondante, mais aussi l’herbe rare et grillée des mois d’été. Michel en connaît les sentiers inondés et ravinés après la pluie qu’il parcourt pour surveiller le troupeau. Michel sait lâcher les brebis tôt le matin pour qu’elles profitent de la rosée et ainsi s’abreuver à bon compte. Il connait la neige qui revient et bloque la végétation. Il connait les Parisiens (nom générique donné aux marcheurs) qui viennent vers lui pour partager cette liberté que nous recherchons, sans en connaître le prix.

Michel le Berger sait ménager l’herbe pour son troupeau mais aussi trouver le coin humide pour découvrir la renouée, les géraniums, mais aussi le plateau à gentiane, le coteau à myrtille. C’est déjà un peu sa montagne. Il connaît bien son troupeau, enfin les différents cheptels qui lui sont confiés, ces brebis appartenant à différents éleveurs qui lui sont confiées pendant les mois de l’estive, de mai à octobre. En 2012 plus de 1000 têtes bêlantes, des Ravas principalement.28 826 3616 02

Avec Bouboule et ses autres compagnons, et particulièrement les Patous attachés à la protection de leur troupeau, Michel le Berger conduit, soigne, repère, surveille. Il faut relever la brebis coincée sur le dos, couper les ongles et soigner les pattes blessées. Surveiller les brebis et mettre à l’écart celles dont la mise bas peut mettre en danger les agneaux. Pour ce travail, Michel peut compter sur l’aide des propriétaires et particulièrement de Michel l’éleveur. Dans ce conte, je suis Michel le photographe. Une grande partie de ces tâches s’effectuent dans des enclos près de la route départementale.

Le soir Michel le Berger retrouve sa roulotte, pour le repos de la nuit. Protection efficace contre le froid et la pluie, avec le confort du poêle qui chauffe vite et fort pour se réchauffer, se sécher de la journée. Il faut aussi préparer le repas du soir, le pique-nique du lendemain midi, nourrir les chiens. Un brin de toilette avec le chauffe-eau solaire, des instants de lecture, un sommeil réparateur et demain matin, une nouvelle journée. Aujourd’hui, l’isolement du berger est moins vrai, Michel écoute la radio et depuis quelques années avec le téléphone portable, il communique avec sa famille, ses amis, les relations professionnelles. Bref s’il y a un endroit où cet outil est apprécié et utile c’est bien ici.

L’automne revient, la première gelée matinale et la crainte d’une neige précoce : il faut terminer la saison. Les éleveurs remontent pour trier le troupeau, refaire aussi le point de l’estive, et c’est l’occasion de trinquer une dernière fois. Qui devant, qui derrière, repartiront pour conduire le troupeau dans les bergeries, en bas, bien au chaud.

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