Olivier Grunewald – Images de la création

Après une formation en photographie publicitaire à Paris, Olivier Grunewald revient à ses premières sources d’inspiration, la montagne, la nature, les grands espaces. En 1986, il accroche son studio de prise de vue dans les falaises et suit, au bout d’une corde, les grimpeurs de haut niveau. Il entreprend ensuite un travail à la chambre photographique sur les paysages de l’Ouest américain et d’Australie. Depuis, il parcourt le monde avec sa compagne Bernadette Gilbertas et réalise avec elle des reportages sur la nature, la faune sauvage et les phénomènes naturels, volcans, aurores boréales.

Publiés en France et à l’étranger, ils valent au photographe d’être nominé quatre fois par le World Press Photo. Par une quête patiente d’éclairages exceptionnels, magiques ou fugaces qui magnifient les paysages, Olivier exacerbe le côté sauvage et primitif de la nature. La photographie est pour lui autant un but qu’un prétexte pour s’immerger dans le monde des premiers jours de la Création.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Images de la création

« Images de la Création » est le reflet de la quête photographique que mène Olivier Grunewald depuis plus de vingt ans ; capter le monde sauvage comme aux premiers jours de sa Création.

L’exposition s’articule autour de quatre thèmes dont l’enchaînement entraîne le visiteur depuis le chaos originel jusqu’à l’apparition de la vie sur notre planète.

Le chaos referme les germes de toutes formes en devenir.

Surgis du néant, des fleuves de magma en fusion s’épanchent et se déversent en cascades incandescentes. L’eau et le feu, matières primordiales s’affrontent. Bouleversements volcaniques, orages, manifestations célestes, telles que le ballet des aurores polaires, sources chaudes bouillonnantes accompagnent la gestation de planète Terre.

La Terre s’apaise.

Auréolée dans les lumières de l’aube, elle apparaît à l’état brut.

Puis sous le burin des éléments se plissent, se creusent, se fissurent, s’effritent, et s’assagissent : chaos rocheux, montagnes, formes d’érosion, déserts de sable, falaises se façonnent sous le rabot des glaces, du vent et de l’eau.

Le Jardin d’Eden peut éclore sur cette terre devenue nourricière.

La végétation apparaît, la terre se pare de couleurs. D’une graine et d’une goutte d’eau naissent les fleurs même au cœur du désert. Attirés par la lumière, les arbres et les forêts se dressent jusqu’au ciel. La végétation déploie ses formes à l’infini.