Alain Roux _ Les damnés de Dhaka

Alain Roux _ Les damnés de Dhaka

Alain ROUX est né en 1948. Médecin aujourd’hui retraité, il effectue plusieurs voyages dans le sous-continent Indien depuis plusieurs années pour en photographier les aspects sociaux.
Depuis 5 ans, il photographie la vie des paysans de l’Aubrac autour de chez lui.

2001 Prix de la photographie sociale et documentaire Paris
2003 Meilleur reportage Visa Off Perpignan
2004 Premier prix concours Agfa N & B
2006 Exposition sur les pratiques religieuses extrêmes en Inde et au Pakistan
2015 Expose galerie Espace 13 « les bidonvilles de Bombay »
2016 Exposition collages photo « Orient extrême »
2017 Exposition Phot’Aubrac « Mumbai central »
2018 Exposition N & B « Paysages de l’Aubrac » à la Maison de L’Aubrac
2018 Exposition Maison Charrier Nasbinals « Traditions de l’Aubrac »
2019 Publication du livre  » Un dernier hiver » sur les paysans de l’Aubrac
2019 Expose à Phot’Aubrac « Les damnés de Dhaka » sur le travail et la pollution au Bangladesh
2019 Sollicité pour le prix de la fondation A. Khan
2020 Coups de cœur Fish Eye magazine

..EXPOSITION BARROBJECTIF 2021 : Les damnés de Dhaka..

Dahka a été fondée il y a 400 ans et a acquis le statut de capitale politique et économique en 1971.

Aujourd’hui Dhaka et sa proche banlieue comptent plus de 18 millions d’habitants contre à peine 1,5 Million en 1971, année où le Bangladesh a accédé à l’indépendance.

La pollution industrielle produite par les tanneries, usines textiles, briqueteries, chantiers navals est la première source de contamination.

À la pollution industrielle s’ajoute le rejet des eaux usées et matières fécales dont seuls 10% sont traitées.

La Buriganga, artère fluviale de la ville est devenue une rivière morte, véritable égout à ciel ouvert, bouleversant les conditions de vie.

La Buriganga, artère fluviale de la ville de Dhaka.
La Buriganga, artère fluviale de la ville de Dhaka. Alain Roux

Le désordre écologique est encouragé par l’absence d’application des lois, la corruption, les intérêts des investisseurs bangladais et étrangers.

Les ONG, journalistes et scientifiques défenseurs de l’environnement sont régulièrement menacés, voire physiquement agressés pour le combat qu’ils mènent.

Conséquences immédiates de l’exode rural et de la montée des eaux 30 % des habitants de Dhaka vivent dans des bidonvilles insalubres et survivent « grâce » à un salaire moyen de 40 euros par mois pour 10 heures de travail par jour dans des conditions dignes de la révolution industrielle en Europe au XIXe siècle, sous l’emprise d’un capitalisme anthropophage et auto destructeur.