Liste des photographes 2016

Liste des photographes sélectionnés pour l’édition Barrobjectif 2016.
L’invité d’honneur, pour cette nouvelle édition, est le photographe Cédric GERBEHAYE de l’Agence VU.

Rafael Yaghobzadeh – Ukraine / Guerre des tranchées

Stars wars


Des combattants pro-russe regardent à travers des lunettes de vision nocturne, la position de l’armée ukrainienne, sur la ligne de front à Seminvka, en Ukraine, le 22 mai 2014.

Rafael Yaghobzadeh, né en 1991, à Paris, a grandit dans une famille cosmopolite et dans le milieux du journalisme, depuis son plus jeune. Intéressé par les enjeux politiques, économiques et sociaux qui l’entoure, il décide en 2011 de suivre des études d’Histoire mais la tentation de couvrir les révolutions arabes en Tunisie et en Egypte est plus forte.
photo photographeDepuis Rafael a voyagé en Turquie, dans les Balkans, en Inde, en Arménie, en Israël et Palestine. Depuis 2014, il documente la crise en Ukraine de Maïdan, à la Crimée, au Donbass en se penchant sur les maux et les changements de la société. Rafael collabore régulièrement avec Le Monde, Le Nouvel Observateur, Paris Match, VSD, La Vie, Grazia, Fisheye, Neon. Il intègre le studio Hans Lucas, en 2013.

EXPOSITIOIN BARROBJECTIF 2016 : Ukraine / Guerre des tranchées

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Vue sur les tranchées de l’ancienne ligne de front, près de Debalsteve, la situation dans la région reste précaire depuis les accords de Minsk II, en Ukraine, le 17 mai 2015.

L’armée ukrainienne et les forces pro-russe se livrent à une guerre de position dans l’est de l’Ukraine sans précédent. Depuis avril 2014, la région du Donbass est prise dans une guerre meurtrière. Des centaines de volontaires intègrent des bataillons ou rejoignent l’armée régulière pour défendre le Donbass. D’un côté et de l’autre des lignes de contact, les combats ont déplacé plus d’un million de personnes et ont tué plus de neuf milles personnes depuis le début des violences. En février 2015, de nouveaux accords de Paix sont signés à Minsk, pour un retrait des armes lourdes, la mis en place d’échanges de prisonniers, une création d’un gouvernement provisoire à l’est, la restauration des frontières de l’Ukraine… Un an plus tard, dû à des crises politiques au sein des gouvernements des deux parties, la situation est toujours aussi critique.

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Aleksandr Bessonov, 32 ans, militaire dans l’armée ukrainienne à Markinka et radio pirate, il travaille désormais dans la radio Army FM, basé à Kiev, pour soutenir les troupes et paré la propagande russe dans l’est de l’Ukraine.

Gilles Vautier – Myself, un portrait avant tout…

Myself - Mais encore ? 2

Autoportrait-Vautier

Parcours unique, riche et varié : c’est le chemin de Gilles Vautier. Né en 1962, il se retrouve très vite confronté au monde de l’écriture et de la politique, son père, Patrice, étant journaliste au Canard Enchaîné. Quand d’autres gamins connaissent une enfance normale, bercée par Zorro et Flipper le Dauphin, celle de Gilles sera légèrement différente : l’affaire des micros du Canard, le scandale des Diamants de Valery Giscard d’Estaing, dévoilée par son père (aussi), font partie d’une succession d’histoires qui émailleront le quotidien du garçon.
Pour faire plaisir à ses parents, Gilles fera des études américaines avant de s’engager dans la voie brillante de la finance internationale. Avant de se laisser séduire par les sirènes du spectacle par le biais de l’Humour.
D’abord sociétaire du Carré Blanc, où il va rencontrer des personnalités naissantes comme Bruno Salomone, Dani Boon ou Jean Dujardin, Gilles va entrer dans le monde extravagant de la télévision. Pendant près de huit ans, il sera la voix et l’humour de l’extra-terrestre Bill, du BigDil. L’inconnu le plus célèbre de France, disait-on alors.
Toutes bonnes choses ayant une fin, Gilles Vautier arrêtera sa collaboration artistique d’alors avec Jean-Luc Reichmann pour se consacrer pleinement à sa passion de toujours la photographie.

Pour Getty Images, il suivra la campagne présidentielle de 2012 de très près. Il apprendra en deux ans ce que certains photographes apprenant en cinq ans : Photographier vite, bien et raconter une histoire immédiatement.

En 2011, Gilles Vautier créera sa nouvelle forme de portrait : les Myself. Mélange décalé et fun, toujours esthétique et beau, les Myself se veulent une version inédite de sa propre notion de cette discipline exigeante de la photo. Il y a souvent plusieurs lectures, rendues obligatoires non seulement par la personnalité du photographié mais aussi par le foisonnement de détails et de codes que l’artiste cache dans les Myself.

http://www.monsieurmyself.com/Myself / Gilles Vautier

Bientôt, pour notre plus grand plaisir, vous découvrirez la série des Myself.

So, Be Myself, people will love you.

Myself / Gilles Vautier

EXPOSITION BARROBJECTIF 2016 : Myself, un portrait avant tout…

La photographie et l’écriture sont les deux arts les plus complémentaires pour raconter une histoire. Y a-t il meilleur mariage pour illustrer et souligner un visage, un paysage, un sentiment, un moment important ?
Pour la série des Myself, Gilles Vautier conjugue non seulement plusieurs histoires en une seule mais aussi, redéfinit la base même du portrait.
Celui-ci, souvent statique et d’allure officielle, ne reflète pas forcément la richesse complexe et chaleureuse de son sujet.
Myself, c’est une autre vision de soi, un regard décalé mais toujours esthétique, sur sa propre image. Myself, c’est vous, c’est nous. C’est le choix de se mettre en scène, de choisir son cadre idéal. En choisissant de représenter plusieurs fois le même sujet, c’est un portrait à multiples facettes qui est proposé. Toutes les envies et les rêves, les fantasmes et autres décalages de la réalité sont abordées – et abordables – sur une seule photo. Tout est donc envisageable. Il n’y a pratiquement pas de limites. Plusieurs personnalités derrière un seul et même visage, n’est-ce pas là l’essence même de la psychologie humaine ?
Après vingt années passées au sein de la télévision, en écrivant des sketchs et en interprétant des personnages loufoques, Gilles Vautier tourne la page sur un métier pour en commencer un autre : la photographie.
Passionné par la vision figée du quotidien, il commence sur les chapeaux de roues en collaborant avec Getty Images d’abord et Abaca France ensuite, couvrant de très près la campagne présidentielle. Malgré des parutions régulières dans la presse nationale, il comprend que sa créativité ne se conjugue pas trop avec le sérieux de la classe politique française.
Depuis, Gilles Vautier réalise la série des Myself.
Pour vous. Même si ça commence par lui.

Myself oblige.
Mail

Patrick Valleau – New York, instants éphémères

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Patrick Valleau photographe portraitiste est installé à Saint-Jean-de-Luz et Capbreton.

C’est grâce à son professeur de maths qu’il découvre la photographie au club photo de son collège à Capbreton.
Depuis lors, guidé par la diversité des humains, il est devenu photographe portraitiste, passionné par son métier mais aussi par les rencontres.

 

 

 


 

Les rires des enfants, la complicité d’une famille, les regards amoureux… Tous ces moments si particuliers et si personnels, il aime les retranscrire en images. Ce que recherche Patrick Valleau avant tout, c’est faire plaisir.

 

Olivier Touron – Écosse

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Olivier Touron
 est né en 1969 en France. Il suit un cursus universitaire le destinant à enseigner les mathématiques, quand il décide de changer de voie et de faire de sa passion son métier.

En 1999, il intègre donc l’EMI-CFD et devient photojournaliste indépendant. Aujourd’hui basé dans le nord de la France, près de Lille, il multiplie les collaborations avec la presse magazine française et internationale (Géo, Libération, L’Humanité, Le Monde, Le Monde Diplomatique, L’Express, VSD, Pèlerin, La Vie, Marianne, Marie-Claire, STERN, De Morgen, Financial Times, Newsweek Japan…)
Ses travaux personnels, notamment sur la révolution tunisienne, les mineurs et la justice, les Kurdes, ou encore Les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, sont diffusés au travers d’expositions et de livres. Son moteur principal : donner à voir celles et ceux qui n’acceptent pas la fatalité, refusent de se résigner, s’indignent et se battent… restent debout, envers et contre tout.Royal Scotsman Belmond : le voyage de l'ouest
Animé par le désir de transmettre sa passion, il encadre des ateliers liés au rôle de l’image dans la société auprès de publics de tous âges et de tous horizons, et milite au travers d’associations comme Freelens.
Depuis 2008, l’Institut Catholique de Lille lui a demandé de créer, d’animer et de développer, en tant que chargé d’enseignement, un cours auprès des étudiants en master Journalisme de la Faculté Libre des Sciences Humaines.
En réflexion constante et très concerné par les bouleversements que traversent les médias et le photojournalisme en particulier, il veille à se former régulièrement aux nouvelles pratiques de son métier : WebDocumentaire (EMI-CFD 2011), son pour le web (EMI-CFD, 2009).
Pour lui permettre de financer en partie ses recherches, il lui arrive par ailleurs de répondre à des commandes corporate (portraits, reportages), en direct avec les entreprises (Veolia) ou par le biais d’agences.

EXPOSITION Barrobjectif 2016 : L’Écosse

Chez nous, à Géo, deux univers de confrères et consoeurs collaborent avec notre mensuel : le petit monde, bien chanceux, du journalisme de tourisme, habitués au faste de la grande hôtellerie et au tapis rouge que leur tirent les tour-operateurs vers les endroits les plus préservés et précieux de notre petite planète ; et celui, moins confort, plus à l’arrache, des professionnels envoyés sur des terrains difficiles, qu’il s’agisse d’aborder de plus épineuses questions géopolitiques, environnementales ou  sociétales pour un lectorat qui cherche pourtant à rêver. ©Touron-Ecosse-trainLe photojournaliste Olivier Touron appartient à cette seconde catégorie de professionnels : pas froid aux yeux et un regard d’une grande chaleur et acuité. Alors quand il s’est agit de traverser le rubicond pour embarquer à bord du plus luxueux des trains à sillonner l’Ecosse,  il ne s’est pas fait prier. Moi non plus d’ailleurs. Je ne connaissais pas personnellement Olivier avant de monter avec lui à bord de ce six étoiles Edwardien sillonnant les Highlands, parmi un aéropage de britanniques, disons du genre conservateur en vacances, au moment même ou l’Ecosse s’apprêtait à envoyer au parlement d’Holyrood une majorité-un tsunami- de députés du Scottish National Party. Durant ce voyage en palace sur rails, nous avons lié amitié. Bien sur, nos pensées furent aussi tournées vers ceux et celles-pour moi ce fut particulièrement ma mère, vivant sur la Rochelle, et mon épouse, très jalouse avec qui nous n’aurons jamais l’occasion de mener cette itinérance.Touron-Ecosse-train-femme

En tout cas, les images d’Olivier leur permettent de vivre par procuration ces quelques jours et nuits rythmés par l’excellence du service, le raffinement de la haute-cuisine, l’exotisme des grands malts, et surtout cette lenteur devenue aujourd’hui l’apanage du nouveau luxe.

Le regretté jeune photographe Dan Eldon, tué en 1993 à Mogadiscio, Somalie, disait the Journey is the destination. C’est le voyage qui est une destination. Slainthe Mhath Olivier !

Site de Olivier Touron

Mail de Olivier Touron

EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Les anges gardiens de la Nature en Poitou-Charentes et Pays-de-Loire

EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Les vacances à l’usine !

Théo Synchro X – Making of du film « Saint Amour »

Théo est né en 1971 à Soyaux (Charente), il vit et travaille à Angoulême. Photographe reporter indépendant depuis 1995, Théo couvre l’actualité nationale et internationale pour la presse française et étrangère. Ses photographies sont régulièrement publiées dans de nombreux journaux (Paris Match, Figaro Magazine, Stern, New York Times, Elle, Télérama etc.). Des expositions ont été montées à partir de ces reportages comme « Bosnie, réapprendre à vivre », « Irak, le peuple des roseaux », « Enfants soldats », « 15 SAMU »…

Il est le co-fondateur de l’agence Synchro-X et du festival de photoreportage BarrObjectif.

Son travail a été plusieurs fois projeté au festival Visa Pour l’Image de Perpignan. Il est par ailleurs photographe de plateau et a travaillé avec de nombreux metteurs en scène (Chabrol, Kassovitz, Delépine). Il donne également des cours de photojournalisme dans plusieurs écoles.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2016 : Making of du film « Saint Amour »

St Amour film long Métrage réalisé par Benoît Delépine et Gustave Kervern avec Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde et Vincent Lacoste.

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Benoît Delépine et Gérard Depardieu

Jeanne Taris – Gitanos de le ciudad sin Ley

Elle aurait aimé être… correspondante de guerre. Son premier déclic ? Un voyage en Espagne.

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Jeanne Taris n’a alors que 17 ans. Depuis ce jour, son appareil en bandoulière elle parcourt le monde et nourrit son goût sans limite pour « l’aventure » aux quatre coins de planète. Globetrotteuse insatiable, elle trouvera très vite en Leica son meilleur allié.
Celui qui lui fournira ce « piqué » et cette « empreinte » si particuliers pour ses premières séries en noir&blanc abordant les thèmes notamment des « Pêcheurs » ou des « Funérailles » en Afrique de l’Ouest. Sa relation à l’appareil mythique débutera – pour l’anecdote – par l’achat d’une housse en cuir nue ( pour «cette beauté unique de l’objet » confie-t-elle ) avant qu’elle ne se tourne en 2013 vers un premier compact d’occasion puis, deux ans plus tard vers un nouveau boîtier.

Ses travaux photographiques célèbrent toujours « au plus près » l’échange avec les sujets dans une approche flirtant avec l’immersion totale. Si le cliché pour l’artiste n’est pas une fin en soi, il évoque toujours « sur le vif » des tranches de vie sous la forme d’instantanés, de portraits intimistes puissants ou encore des scènes de vie fragiles ne laissant place à aucun voyeurisme ni paternalisme. Un regard libre au service de cultures parfois reculées et inaccessibles pour le commun des mortels (en l’occurence sa série confidentielle sur les rites funéraires en Côte d’Ivoire) tout en s’appuyant sur une demarche quasi sociologique.Portrait jeanne-taris-photo

 

Actuellement établie à Lège-Cap-Ferret (33), Jeanne Taris travaille actuellement sur sa nouvelle série autour d’une communauté Gitane d’Andalousie.

 

EXPOSITION BARROBJECTIF 2016 : Gitanos de le ciudad sin Ley

C’est dans le quartier de la « Ciudad Sin Ley » ( La Cité Sans Loi ) du village du sud de l’Espagne que Jeanne Taris est partie, à la rencontre d’une communauté Gitane d’Andalousie. A la suite d’une série de portraits réalisés dans la rue, la photographe parvient à se faire accepter et à saisir des scènes de vie inédites prises sur le vif : fabricant de cannes « vara gitana » à l’ouvrage, moments fugaces de tendresse entre un père et son fils, jeunes adolescentes euphoriques dansant le flamenco, instants de partage d’une famille à l’heure du repas… Autant de « tableaux » et de scènes de vie ou d’intérieur où le monde gitan ouvre finalement sans retenue les portes de son quotidien avec un sens inné de la représentation théâtralisée…

 

 

 

 

Sans superlatifs, Jeanne Taris revient sur la vie « parquée » de ces hommes et ces femmes à l’histoire longtemps occultée.

Gerard Staron – Rêves d’enfance

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Gérard Staron est membre du studio Hans Lucas, Gérard Staron travaille sur le temps sous tourmes : le temps qui passe, l’oubli, la nostalgie, le non-retour et les inquiétudes que génère ce sentiment d’une existence brève à l’échéance certaine.

Gérard Staron participera aux :

    • Biennale internationale de l’image (Nancy, mai 2016)

Il a exposé aux :

    • Photo Kathmandu (Katmandou, novembre 2015)
    • Parcours Phot’Aix (Aix en Provence, Octobre à décembre 2015)
    • Art en capital à Paris  (Grand Palais, novembre 2015)
    • Off des Rencontres photographiques du Xe (Paris, octobre – novembre 2015)
    • Itinéraires photographiques en Limousin (août 2015)
    • Salon de la photographie contemporaine (Paris, juin 2015)
    • Printemps de la photographie (Romorantin mai 2015)
    • Expolaroid (Montélimar, Galerie Le Quai, avril 2015)
    • 5ème Rendez-vous de l’image à Strasbourg (janvier 2015)
    • Salon des beaux arts à Paris (novembre 2014)
    • Art en Capital à Paris (novembre 2014)
    • Présence(s) Photographie à Montélimar ( novembre 2014)
    • 6èmes Nuits photographiques de Pierrevert (Juillet 2014)
    • 3ème Salon d’art actuel de l’Ile de Ré (juin 2014)
    • 5èmes rencontres photographiques d’Art’lon (Arlon, Belgique, juin 2014)
    • Expolaroid (au Pola Café, Lyon, avril 2014)
    • 43ème salon des Peintres de la Marine (Paris, mars 2014)doudou_enfance_love_Barrobjectif

Enfin, Gérard Staron est lauréat des résidences Art and Sea. La résidence se déroulera au printemps 2016.
Gérard Staron a publié plusieurs photos dans les magazines Réponses-Photo, Chasseur d’images et Hotshots, Plateform Magazine et l’Œil de la photographie.
EXPOSITION BARROBJECTIF 2016 : Rêves d’enfance

Nos rêves, ou nos cauchemars, étaient peuplés d’animaux étranges, de héros venus sauver le monde.
Même si avec l’âge, nos rêves changent de nature, il suffit parfois de lever la tête pour retomber en enfance.
On redécouvre alors des créatures volantes que le polaroid aide à faire revenir à la vie. Par son imprécision, son grain et ses couleurs diffuses, la chimie du polaroid apporte une vision poétique du cerf-volant et réduit les éléments permettant de le rattacher au réel. Le cerf-volant n’existe plus, seul reste le personnage incarné. Un cerf-volant, une fois en l’air, est quelque chose de très statique. Et la photographie, dans son principe, se contente de figer un instant dans le temps. Mais ici, elle permet de laisser deviner un avant et un après de l’image saisie. Elle donne une histoire aux personnages.

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Maintenant que le spectateur est immergé dans cet univers poétique, j’ai tenu à laisser un fil le rattachant à la réalité. Ainsi, les matériaux utilisés pour la réalisation des œuvres rappelle le matériau des cerfs-volants : la toile, le bois, le fil. Les images  sont tirées sur bâche 60×80 cm tendues sur des barreaux de bois et suspendues par du fil à cerf-volant.

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Gérard Staron
tel : 06 30 55 50 97
mail@gerard-staron.com
http://www.gerard-staron.com
http://www.facebook.com/GerardStaronPhotographies

Dorothy Shoes – Django du voyage

portrait Dorothy Shoes

Dorothy Shoesnée en 1979 est photographe professionnelle.

Venant du monde du théâtre, d’un premier cursus de comédienne, mon travail mélange le travail de reportage et de témoignage social avec celui de mise en scène plasticienne créant ainsi une signature singulière. Montrer autrement, décaler le connu de son assise pour le mettre face à une nouvelle lecture.

Impliquée depuis toujours auprès des personnes mises en marge de notre société, j’ai à de nombreuses reprises travaillé auprès de personnes handicapées mentales et moteurs mais également en prison auprès de mineurs et d’adultes. Aujourd’hui je termine la série « ColèresS Planquées », l’anagramme de sclérose en plaques.

      • 2010 : 1er prix national « La Bourse du Talent Portrait »
      • 2010 : Lauréate « Aide à la Création » DRAC Centre
      • 2010 : 1er prix national « Parole photographique »
      • 2011 : Admission à « La Cité Internationnale des Arts » de Paris
      • 2011 : Parution du livre « Django du Voyage » aux éditions du Rouergue
      • 2014 : Lauréate « Aide à la Création » DRAC Centre
      • 2015 : Sélectionnée pour « la Triennale d’Art Contemporain » Vendôme
      • 2016 : Parution du livre « ColèresS Planquées » aux éditions Actes Sud

Expositions solo & collectives 2008-2016 : Paris, Barcelone, Moscou, Montréal,  New York, Colombo, Jakarta, Acra, Kiev et dans de nombreuses villes françaises.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2016 : Django du voyage

 

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Si j’ai choisi de présenter cette série plutôt qu’une autre c’est pour offrir un nouveau regard sur ces personnes de communauté tzigane qui, depuis la nuit des temps, subissent leur mauvaise réputation, notamment en milieu champêtre.
Ce serait pour moi une bien belle victoire humaine que d’emmener Django « le voleur de poules » dans une ferme pour réconcilier tout du moins le temps de l’exposition gitans et paysans.

Été 2010, notre pays recule encore, le gouffre dans le dos, la chute est pour bientôt.
Alors que l’actualité concernant les gens du voyage est terrifiante, j’ai décidé d’aller trouver Django, sur son camp (de communauté gitane) et de lui prêter ma voix.
J’ai invité Django dans mon imaginaire, Django m’a invitée dans sa réalité.
A nous deux, nous avons parlé ce langage de cœur et d’écho.
Les photos de Django sont une rencontre, un échange, un partage..
Un lien… presque clandestin dans la fissure du mur.
– Tu vois la route ?
Sur cette route, il y a un chemin, tu vois, un chemin qui se précipite à droite vers les arbres. Prends-le.
Et puis il y aura un tournant, un deuxième, des herbes hautes, puis un pont où passent les trains.
Nous dormons juste là, sous le ventre des trains.
J’aime cette adresse.

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