Francis Tack _ Mopti – Mali

Francis Tack _ Mopti – Mali

Ingénieur physicien, Francis TACK est un photographe et aventurier des déserts.

Auteur de trois livres sur les déserts du monde 

OASIS Préfacé par Pierre Rabhi aux éditions Plume de Carotte

“Aman Iman”.  Comme le disent les Touaregs : l’eau, c’est la vie.

Sans la présence d’un minimum d’eau dans le sol, nulle végétation, nulle chance de vie ou de survie pour l’Homme et l’ensemble du monde animal.

On retrouve le concept d’oasis dans toute la grande diagonale aride qui va du Sahara aux déserts chinois, en passant par la péninsule Arabique.

DUNES aux éditions Vilo

Les versions française, anglaise et allemande ont été éditées en partenariat avec Geo et National Geographic.

· ROUGE DESERT aux éditions Vilo

J’ai poursuivi une quête des déserts et des dunes voyageant sur tous les continents dans une recherche photographique et anthropologique. J’y ai découvert la géomorphologie des paysages, les sables des bouts du monde, la biodiversité en situation extrême et l’homme au désert.

La quête de déserts n’ayant pas de fin, je continue l’aventure des sables par le biais de la photographie et du survol en ULM.

L’Afrique sahélienne est composée d’une myriade d’ethnies qui gardent aujourd’hui encore leurs identités propres SonghaïPeulsBambarasSarakolésBozosDogonsMandingue, Soninké, … sont autant d’ethnies qui peuplent la région de Mopti*,  le long du fleuve Niger, au sud de Tombouctou et du Sahara.

Les activités traditionnelles de la région restent la pêche, l’élevage et l’agriculture. 

Entre le Ve et le XVIe siècle, trois empires puissants se sont succédé sur un territoire qui va du Sénégal au Niger : L’empire du Ghana, le pays de l’or, perdura jusqu’au XIe siècle, absorbé par l’empire du Mali puis l’empire Songhaï, qui régna jusqu’au XVIe siècle.

C’est l’Afrique de l’or, les fastes de ses empereurs sont restés dans la mémoire des peuples.

« L’empereur est coiffé de parures en or, fixées par un bandeau en or.
Il porte une tunique de velours rouge, et son palais est décoré par des tapisseries en soie.
Ses musiciens ont des guitares en or et argent.»

Ibn Batuta – XIVe siècle

Plus tard, la quête de l’or attisa la convoitise de l’occident et le mythe de Tombouctou resta longtemps vif pour ceux qui cherchaient l’Eldorado. Dès le XIIIe siècle, fut construite la mosquée de Djenné*, plus grand édifice du monde entièrement construit en banco, listée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Mali – Mopti

Au confluent de la rivière Bani et du fleuve Niger, Mopti

Mali – Djenné

Djenné est inscrite au patrimoine de l’humanité pour ses villes anciennes et leurs intérêts archéologiques, historiques, religieux et architecturaux. Habité depuis 250 av. J.-C., le site de Djenné se développa pour devenir un marché et une ville importante dans le commerce transsaharien de l’or.

Construite en 1907, la célèbre mosquée est le plus grand bâtiment au monde construit en terre crue. Soumise à une forte érosion, on procède à son crépissage chaque année.

Mali – Fatoma

La marché hebdomadaire de Fatoma voit affluer toutes les ethnies des environs, pécheurs Bozo, peuls, Toucouleurs, …

Notons l’extrême résilience des Peuls qui nomadisent avec leurs troupeaux, que l’on trouve dans toute la zone sahélienne du Sénégal jusqu’au Soudan.

Mali – Bani

Toute la vie est concentrée au bord des cours d’eau, la rivière le Bani et de ses affluents se jettent dans le Niger

© Francis Tack