Mathias Dubrana _ Perspective(s)

Mathias Dubrana _ Perspective(s)

Mathias DUBRANA a découvert la photographie argentique lorsque qu’il avait 18 ans dans un club amateur au fin fond du Gers. Il a rapidement délaissé cette pratique pour se tourner vers le dessin. Après des études d’histoire de l’art et d’arts plastiques à l’université, il s’est orienté vers l’enseignement. Une partie de sa carrière s’est passée à l’étranger, notamment à Madagascar où il a redécouvert la photographie à l’aide d’un vieux Nikon et d’un compact numérique.

Depuis, entre deux cours, je fais de la photo. Pas forcément comme un photographe, mais plutôt comme un bidouilleur compulsif. Mon plaisir, c’est d’explorer des pratiques variées, mais qui, comme chez Gaston Lagaffe, échouent plus souvent qu’elles ne réussissent.

  • 2020 – 2e prix des Rencontres Arles

Pour une jeune personne, le passage au collège est le moment où l’on sort de l’enfance pour rentrer dans l’adolescence. C’est le moment transitoire par excellence. Le corps, le cerveau, les goûts, les points d’intérêt, le langage, les vêtements, la coupe de cheveux changent. L’imaginaire et la naïveté de l’enfance laissent place au blase de l’adolescent.

Le collège, c’est donc ça : le changement, la mort de l’enfant, la violence, la solitude, mais aussi la découverte, la compréhension, la renaissance. C’est le temps où on crée des perspectives et on en efface d’autres.

Perspective(s)

En temps qu’enseignant je me suis intéressé à la vie du collège où je travaille. Comment raconter ce qui s’y passe, ce qui change et se transforme ? Qui sont les personnes qui y travaillent ?

Perspective(s) est une série de 7 panneaux. Eux-mêmes étant constitués de 72 photographies permettant de recomposer cet espace où les identités se construisent.