Stéphane Monserant – Ces métiers oubliés

Stéphane Monserant – Ces métiers oubliés

Stéphane Monserant

J’ai découvert la photographie en 2002 à l’âge de 25 ans avec l’acquisition d’un premier appareil. Depuis toujours intéressé par l’image, je me suis rapidement inscrit à une association photo à Bordeaux qui m’a appris les bases de la composition ainsi que le développement argentique.

Dès lors, une passion est née et l’idée de vivre de la photo devenait de plus en plus précise. J’ai alors quitté mon métier initial de caviste afin d’intégrer une formation professionnalisante à l’école EFET (Paris 13) en 2009-2010.

Un an après la formation, je suis revenu vivre à Bordeaux avec toujours cette idée en tête de réaliser des reportages à proposer à la presse ou à des concours. Je travaille en tant que photographe indépendant pour des collectivités et des châteaux viticoles.
Site internet

Exposition – Prix

L’artisanat en France, c’est plus de 250 métiers répartis sur quatre secteurs d’activités : l’alimentation, le bâtiment, la production et le service. Présent sur l’ensemble du territoire, c’est un acteur de la vie locale. Par son activité, il dynamise l’économie, l’emploi et joue un rôle essentiel en faveur du service de proximité. Si l’on connaît la grande majorité des métiers, certaines activités sont inconnues du grand public et sont devenues très rares dans l’hexagone. L’absence d’école enseignant certains métiers, les coûts de production moins élevés dans les pays émergents, le désintérêt de la jeunesse pour les travaux manuels ou, tout simplement, le manque de connaissance du grand public, sont autant de raisons qui font la rareté de ces activités. Travaillant la plupart du temps seul, ou en équipe réduite, ces hommes et femmes ont fait de leur plaisir leur activité professionnelle. Qu’ils soient horloger, héraldiste, bottier ou noteur, tous sont des passionnés qui ne changeraient pour rien au monde de situation. C’est grâce à eux, toujours prêts à enseigner leur savoir-faire à autrui, que ces métiers oubliés ne deviennent pas des métiers disparus.

Marie Claude Steger
Marie-Claude Steger, réparatrice de phonographes. Passionnée de mécanique et de phonographe, Marie-Claude a ouvert sa boutique il y a 40 ans, dans une ancienne boucherie de Saint-Ouen. Etant pratiquement seule à exercer cette activité, elle restaure et répare les phonographes pour le plus grand bonheur des amateurs de 78 tours
Pierre Corthay
Pierre Corthay, bottier. Depuis toujours passionné de cuir, c’est à l’âge de 16 ans que Pierre décide de s’engager dans les Compagnons du Devoir. Aujourd’hui mondialement connu, il fait parti d’un des derniers bottiers de France à travailler entièrement à la main.
Reinhardt Von Nagel
Reinhard von Nagel, facteur de clavecins. Après avoir crée l’atelier von Nagel en 1963, Reinhard eut un premier contact avec le monde du clavecin en 1969. Depuis, il fabrique ces instruments rares avec passion dans son atelier du 11ème arrondissement
Philippe Martial
Philippe Martial, gainier. Ce métier consiste à habiller une boite ou un livre avec du cuir. Philippe est artisan depuis 1971 et son activité est complétée par la dorure sur cuir et la reliure.