Markus Fauvelle – Un cirque, c’est un inventaire à la Prévert

En 1968, à 11 ans, la révolution de Markus Fauvelle est sa première photo obtenue grâce une boite à chaussures transformée en Sténopé. Ce nouvel angle de vue fait partie dès lors de son existence. En 1976, vivant à Heidelberg, il se forme au photojournalisme et fait ses premières armes au Quartier Général des forces américaines en Allemagne. Plusieurs villes du Palatinat lui confient de nombreux reportages dans le cadre des jumelages franco-allemands.
Très vite il met en place de nombreuses expositions signées Markus, le prénom que lui donnent ses amis d’Outre-Rhin et qu’il adopte pour signer ses travaux. En 1995, il crée en France sa plate-forme d’édition qui regroupe toutes ses connaissances des arts graphiques et y développe un département photographie.
En 2008, le spectacle magique d’un chapiteau et de caravanes couverts de givre permettra sa rencontre avec André-Joseph Bouglione, qui dirige le dernier cirque itinérant de cette illustre famille en France.
Cette immersion se concrétisera par un livre reprenant les moments forts du quotidien de cette dynastie.
Divers rendez-vous sont prévus pour 2017, reprenant son travail sur les ports à sec de
l’estuaire de la Gironde et sur Saint-Palais sur-Mer.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2017 : Un cirque, c’est un inventaire à la Prévert

Des roulottes, une buvette qui sent bon la barbe à papa, un magicien farceur, un chapiteau, une funambule, une malle aux costumes, des lions, un cacatoès insolent, des rires d’enfants, des lumières, des clowns, une cuisinière, des chevaux, un maître d’école, un dompteur, toutes les langues et les musiques du monde, des kilomètres de cordage, des massues et leurs jongleurs, un bébé dromadaire qui vacille sur ses pattes… C’est le spectacle magique d’un chapiteau et de roulottes couverts de givre qui m’a permis de rencontrer André-Joseph Bouglione et de m’immerger plusieurs années dans le quotidien circassien de ces artistes voyageurs.