Né en France en 1981, je découvre la photographie durant mes études de Bandes Dessinées à Bruxelles et change de passion au cours de la dernière année. Après m’être installé à Paris en 2003, je découvre l’univers de l’actualité, l’excitation des manifestations, le défi du journalisme et entre dans une petite agence photo, Wostok Press. Après être passé par les agences Gamma puis Abaca, je deviens totalement indépendant et diffuse à l’association Fédéphoto, devenu depuis Divergence.
Jusqu’en 2011 j’ai couvert l’actualité française et internationale : élection présidentielle française en 2007, conflit au Nord-Kivu, Afghanistan, révolution en Ukraine et à Bangkok, émeutes en banlieue parisienne et à Athènes, séisme en Haïti, révolution arabes en Egypte et Libye, premières élections libres en Tunisie, famine dans la Corne de l’Afrique… avant de prendre du recul, du temps et orienter mon travail vers des histoires plus longues et une réflexion plus documentaire.
Commandes institutionnelles: Handicap International, la Fondation Raoul Follereau…
Depuis 2012 je me suis lancé dans un travail au long cours en Haïti : une réflexion sur les conséquences de la mainmise internationale sur le pays.
Lauréat de plusieurs prix photographiques dont un WORLD PRESS Photo, un VISA d’OR du Jeune Reporter, le Prix du SCOOP d’Anger, Photographie de l’Année…
EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Une vie de réfugié
Sur les rives du fleuve Oubangi, qui sépare la République centrafricaine de la République Démocratique du Congo, sont installées des familles centrafricaines fuyant les combats qui font toujours rage dans leur pays. Victimes des règlements de compte entre l’ex- Séléka et les anti-Balakas, ces populations n’ont d’autre solution que d’entrer en territoire congolais.
Isolées, affamées, encore menacées par des tentatives de traversées du fleuve de la part des combattants des ex-Séléka, le Haut Commissariat aux Réfugiés (UNHCR) tente de leur venir en aide en organisant des camps de réfugiés. Le camp de Bili, à deux heures de route du fleuve en camion, vient d’ouvrir pour accueillir ces familles. Une prise en charge sanitaire, alimentaire et un éloignement du danger permet à ces familles de souffler un peu. Certaines ont quitté à pieds leur village depuis plus de 6 mois et vivent la guerre depuis l’entrée en conflit des différentes factions centrafricaines en 2013.
EXPOSITION BARROBJECTIF 2014 : Le tourisme humanitaire à Haïti