Pierre Delaunay photographe professionnel à Ruffec depuis 32 ans la ville ou il est né en 1962, comme Obelix, il est tombé tout petit dans la potion nommée » révélateur » (parents photographes).
Photographe humaniste et social, à travers sa sensibilité il traduit dans ses images l’émotion qui se dégage des personnages et c’est ainsi qu’il fixe sur la pellicule des instants parfois étonnants.
De nombreuses fois primé comme portraitiste, il expose ses œuvres en France et aussi à l’étranger.
En 2003, il a reçu un QEP (Qualified European Photographer) en Mariage et, en 2005, est devenu le premier MQEP français (Master Qualified European Photographer) c’est à Bruxelles en juin 2012 que lui est décerné son deuxième MQEP.
Formateur et maître de conférences internationales, il est un des fondateurs/organisateurs du festival de photo-reportage (Barrobjectif).
EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : Jour de la victoire
Présenter un Master QEP à Derby est un sacré challenge surtout non loin de la ville de Rugby ou est né cette discipline .
Le rugby est le plus beau, le plus grand, le plus noble des sports. Le cyclisme, la boxe, la voile s’en approchent. Ils exigent, eux aussi, d’aller au paroxysme de la douleur. Mais ces disciplines se pratiquent en solitaire. Le rugby, seul sport de combat collectif, va plus loin. Il réclame l’absolu : se sacrifier pour son coéquipier, son frère d’armes.
Cela exige de l’humilité et de la générosité, de la bravoure et de la confiance. Il n’y a pas plus forte, plus belle offrande que ce don de soi, cette souffrance consentie pour en préserver le coéquipier.
Qui n’a pas vécu ces moments de totale fraternité dans un vestiaire de rugby ne peut comprendre.
Le joueur de rugby ne peut succomber au culte de soi. Car il sait qu’il n’est rien sans les autres. Vraiment. Il a VRAIMENT besoin des autres. De tous les autres. Du petit gros, du grand costaud, du vif malin, du rapide talentueux. C’est avec eux, en unissant leurs forces disparates, qu’il pourra espérer vaincre.
Par ailleurs, appréhender ce mélange unique de brutalité et de finesse réclame une véritable réflexion. Se passer le ballon en arrière pour avancer. La tête et les jambes. Le cœur et les poings.. À l’intérieur, dans ses tripes, le rugbyman lutte contre sa peur. Il sait qu’il doit la dompter, non pour lui, mais pour être à la hauteur du sacrifice à venir de ses quatorze partenaires.
« Jour de gloire » le 27 avril 2014 à Ruffec le club local de Rugby jouait la finale du championnat régional de Rugby , je suis rentré dans les vestiaires et en me rapprochant des sportifs pour disparaitre et surtout faire partie de l’équipe « paradoxe de la proximité » plus proche j’ai vécu les émotions comme ci je faisais partie de l’équipe, le 16e homme.
EXPOSITION BARROBJECTIF 2014
Lauréat de la photographe 2015 catégorie Humaniste