Guy Lagarde _ Dans les ruelles de Jakarta

Guy Lagarde _ Dans les ruelles de Jakarta

Guy LAGARDE, est né en 1953 à Périgueux, mais a passé sa vie active en Charente et a terminé sa carrière professionnelle de ses 20 dernières années au journal Charente libre.

Il a pratiqué la photo épisodiquement entre les années 80 et 2013 puis plus assidûment, notamment au contact du Club photo de Ruelle.

Il a une attirance particulière pour la photo de rue et ses portraits dérobés, mais aussi de paysages.

L’archipel indonésien dans lequel il se rend régulièrement lui offre des possibilités immenses pour exprimer à travers ses photos l’unité dans la diversité et la bienveillance que sont les principes mêmes de ce pays.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2023 : Dans les ruelles de Jakarta

Jakarta, capitale de l’Indonésie sur l’île de Java et mégalopole de plus de 10 millions d’habitants, demeure une cité pleine de contrastes.

Les immeubles luxueux côtoient les quartiers populaires dans lesquels il suffit de s’immerger pour y découvrir tout un panel d’activités diverses et variées.

Dans ces ruelles très étroites (gangs) où même un scooter à du mal à passer, la population locale vit dans de petites habitations où toute la famille partage quelques mères carrés.

Sous un climat tropical, dans une ville écrasée par la pollution atmosphérique, la chaleur et l’humidité, cette promiscuité déplace le quotidien de ses habitants dans les ruelles.

Ainsi, on y retrouve une atmosphère hétéroclite de marchands ambulants, de petits artisans proposant leurs services, de travailleurs levés tôt prenant une petite sieste, de transporteurs en pousse-pousse (becak) en attente de clientèle… et une nuée d’enfants qui jouent et courent de tous côtés.

Dans ces conditions de vie difficiles et précaires, se dégage, dans tous ces groupes de population une certaine forme de résilience propre au peuple indonésien.

À l’heure où l’on parle de déménager la capitale politique de l’Indonésie de l’île de Java vers celle de Bornéo, on peut se questionner sur le devenir de ces quartiers et de cette micro-économie qui permet à une grande partie des Jakartanais de vivre ou survivre malgré tout.