Hugo Aymar – Paris 19e

Hugo- AymarHugo AYMAR FRANCE  Photojournaliste français, né en 1988, basé à Paris. Membre de l’agence HAYTHAM PICTURES. Mes travaux personnels s’inscrivent dans une photographie à tendance documentaire, qui accorde du temps aux sujets traités. Ces reportages au long cours placent l’humain au cœur de mon travail, avec une volonté constante de témoignage, que ce soit celui d’une culture, d’un bouleversement sociétal, économique, politique, ou plus simplement d’une époque.

Je travaille également régulièrement avec la presse française et internationale. Mes images sont publiées dans Le Monde, Libération, l’Humanité, La Croix, Le Figaro, Les Echos, Paris Match, L’Obs, Le Point, Pèlerin, Grazia, Causette, Les Néon, The Times, Der Spiegel, De Standaard Weekblad, Vice.

EXPOSITION BARROBJECTIF 2018 : Paris 19e

Bienvenue dans le Nord-Est parisien. Loin des cartes postales de la capitale, des élégantes avenues haussmanniennes, des monuments et des dorures des beaux quartiers, les pavés du 19e résonnent au son d’un Paris populaire. Historiquement quartier ouvrier, la forte concentration de logements sociaux a conservé ce caractère populaire depuis les années 1950 et 1960.

Paris 19e
Le 19e est le quartier où se trouve la plus grande communauté musulmane de la capitale.

Les impressionnants grands ensembles de logements sociaux du nord-est parisien, tels que la Place des Fêtes ou des Orgues de Flandres, donnent à l’arrondissement une identité unique, un trait d’union entre la capitale et sa banlieue. Trait d’union aussi économique, le revenu moyen d’un habitant du 19e étant près de deux fois inférieur à celui de Paris. Le 19e arrondissement captive également par son multiculturalisme : dans l’un des plus importants quartiers juifs d’Europe, les Loubavitchs côtoient notamment la plus importante communauté musulmane de la capitale. L’arrondissement est aussi le poumon de Paris : avec le parc de la Villette et les Buttes-Chaumont, il comprend les deux plus grands parcs de la capitale.

Le 19e est aussi un arrondissement en pleine mutation. Aujourd’hui, avec des loyers relativement bas par rapport au reste de la capitale, il attire de nouvelles populations. Les jeunes ménages s’y installent et transforment peu à peu le quartier, provoquant une hausse des prix de l’immobilier. À terme, la présence de classes populaires au sein de la capitale parait remise en question.