Cela fait six ans que Vincent passe son temps libre sur les routes, à explorer des lieux abandonnés. Attiré par la solitude et le calme, motivé par le souci de révéler l’architecture et l’esthétisme de ces endroits oubliés de tous, il propose aujourd’hui une série de photographies axée sur la symétrie.
EXPOSITION BARROBJECTIF 2015 : La symétrie
Terme parfois rigide et froid, sauf qu’ici, il n’en est rien.
Lorsque l’on se plonge dans ces vues réalisées au grand angle, c’est toute une histoire qui se déroule devant nous. Un vécu, des sensations. Pas seulement un vécu personnel ou familial, mais aussi un vécu artistique et architectural, ves-tiges d’une époque, d’un temps donné, que ce Normand de 28 ans pointe du doigt et partage avec nous. Si la symétrie paraît une évidence, il n’est pourtant pas simple d’en jouer. Vincent lui, la voit, la vit, la travaille.
Un regard à la fois précis et franc, technique et analytique, empreint de poésie et d’imaginaire que nous offre aujourd’hui Vincent Ferron au travers de sa série «Dead Places – Symétries».