BIOGRAPHIE
Après une formation en droit puis en journalisme, Marie MAGNIN travaille d’abord pendant une dizaine d’années comme journaliste reporter d’images et chef monteuse pour la télévision avant de devenir photojournaliste.
Basée à Paris, et membre du Divergence elle suit l’actualité sociale et développe des projets photographiques documentaires.
Son travail, qu’il soit au côté des migrants de Calais ou de Mayotte, ou encore en immersion aux urgences ou auprès des seniors, questionne la vulnérabilité, l’isolement, la rudesse de la société. En parallèle, Marie Magnin est photographe dans le domaine de la musique et collabore avec des artistes, festivals et salles de concerts.
EXPOSITION BARROBJECTIF 2019 : Chez Totor – À la croisée des solitudes
C’est un rendez-vous que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. On y vient pomponné, bien sapé, le dimanche après-midi, c’est bal musette Chez Totor.
Rompre l’isolement du temps qui passe, draguer pour snober les années, danser pour surmonter le deuil, se rencontrer et s’aimer. Ces seniors le disent tous, Chez Totor, c’est la famille.
Une histoire de famille, démarrée en 1962. Un simple juke-box d’abord, et peu à peu l’étable familiale est muée en thé dansant à succès.
Victor Maurice, alias Totor, est le plus ancien gérant de dancing en France. Il a même été honoré d’une médaille de la SACEM. Après 57 ans d’activité, il vient pourtant de passer la main à sa fille Nathalie. La relève est assurée, mais les jeunes boudent le bal musette. La clientèle peine à se renouveler et le rendez-vous dominical de Chez Totor pourrait bien s’éteindre avec ses derniers habitués.