Gérard Staron _ Hom(m)es

BIOGRAPHIE

Gérard STARON est né en 1962 à Alger. Il grandit en France entouré des œuvres de son grand-oncle Henry Caillet, peintre du début du 20ème siècle.

À 30 ans, à l’occasion d’un voyage au Mali, il emprunte le Polaroid de son père, lui-même passionné de photographie, afin de pouvoir laisser une photo aux enfants des écoles du pays Dogon. Il ne lui a jamais rendu.

Gérard Staron travaille sur le rapport au temps et à l’espace du médium photographique.

Fin 2013, Il décide de s’investir totalement dans la photographie. Il a participé de 2014 à 2018 à de nombreuses manifestations nationales et internationales. Gérard Staron travaille sur le rapport au temps et à l’espace du médium photographique. l parle alors du temps qui passe, de la nostalgie (Les bains de mer, Ma vie en Haddock), de la mémoire (Cauchemar, Rêves d’enfance), de la nature éphémère du monde (Lost, Faire-Parts, La boule à neige, Flower Timegram). l parle d’espaces qui n’existent plus, ou qui existeront, ou qui existent et qui sont au-delà de la réalité (Les nuits sans lune, Hom(m)es, Faux-Semblants).

http://www.gerard-staron.com/

André cultive ses carrés de poireaux dans son potager

Un territoire est d’abord la signature d’une collectivité, une commune, un département, une région.

Dans ce projet, je me suis intéressé à la plus petite division du territoire, la maison, comme expression d’une l’individualité. J’ai donc cherché dans les habitations des signes du caractère de leur habitant, chacun laissant ainsi son empreinte sur le monde. L’étude est vue comme un inventaire, permettant d’identifier des catégories, des « Tiny house », jusqu’aux «néo- châteaux ».
Si la méthodologie s’inspire de l’école de Dusseldorf, l’objectif de la série est bien différent. Il ne s’agit pas là d’objectivisme, mais au contraire de laisser la subjectivité du regardeur rencontrer celle de l’auteur.

Chaque image d’habitation est accompagné d’un récit et sera complétée d’une vue d’intérieur qu’on attribuera au propriétaire des lieux. Ces objets appartiennent en fait au photographe, un lien s’établit alors entre l’auteur et le sujet, et par transitivité entre l’auteur et le regardeur.