Jean-Louis découvre dans les années 80 une population parfaitement invisible, installée sur le canal St Martin de Rennes ; les Manouches Bretons et voyageurs. Il se lie d’amitié avec le pasteur évangéliste, Tichlam de la communauté des gens du voyage. Avec eux, il apprendra l’humilité, la simplicité, l’hospitalité…la vie.
Jeanne Taris, a une approche immersive qui donne des clichés puissants, sans voyeurisme. En 2016, elle s’attache au quartier Saint-Jacques à Perpignan, photographiant la vie des gitans dans ce quartier souvent considéré comme un ghetto. Son travail sociologique met en lumière la résilience et la convivialité de ces communautés marginalisées.
Jeanne Taris elle travaille sur une nouvelle série dans le quartier « Ciudad Sin Ley » en Andalousie, documentant la vie quotidienne de la communauté gitane. Ses clichés révèlent des scènes de vie inédites, offrant un regard sociologique sur des cultures souvent inaccessibles.
Dorothie Shoes, engagée auprès des gens en marge de notre société, a choisi de mettre en lumière les Tziganes. À travers sa série, elle espère réconcilier Gitans et paysans. En 2010, en pleine crise des gens du voyage, elle a rencontré Django ”le voleur de poules”.
Pierre Duffour, apprécié de la communauté Manouches, documente leur dur quotidien ou l’enfant tient une place centrale dans le regard du photographe.
Marta Rossignol, s’interroge sur les jeunesse des Amish. Cette communauté vivant en Pennsylvanie et Ohio. Leur simplicité, solidarité et valeurs authentiques captivent, mais des questions subsistent sur la mélancolie des jeunes face à la modernité.
C’est au mois de mai que les gens du voyage se rassemblent, face à la mer, aux Saintes-Maries. Ils viennent par milliers vénérer Sainte Sara dont la statue se trouve dans la crypte de l’église fortifiée de Notre-Dame-de-la-Mer.
Sara Jabbar Allen, photographe franco-iraquienne, explore les différences socioculturelles à travers l’audiovisuel. Depuis 1998, elle se penche sur la vie des Tsiganes des pays de l’est en France, documentant leur quotidien et leurs défis. Elle aborde également les mémoires collectives des ouvriers immigrés en Midi-Pyrénées. Son travail met en lumière les difficultés d’intégration des migrants en Europe occidentale, avec un focus sur les Tsiganes de Bosnie et de Roumanie. Elle cherche à témoigner des réussites d’intégration souvent méconnues. En 1992, des familles roumaines et bosniaques s’installent sur le terrain de Ginestous à Toulouse, puis sont évacuées en 2000 suite à des inondations.
Reportage et rencontre avec ces nostalgiques du Flower Power sur un festival hippie français.