Cinzia Canneri, lauréate du Prix Camille Lepage 2023, a documenté la condition des femmes dans la Corne de l’Afrique, révélant l’utilisation systématique de la violence sexuelle comme arme de guerre. Son projet analyse le sort des femmes érythréennes et tigrinya fuyant la violence, exacerbée par les conflits socio-politiques et ethniques malgré l’accord de paix de 2018.
Karine Pierre, photographe autodidacte depuis fin 2015 et membre de l’agence Hans Lucas depuis 2017, se spécialise dans la photographie sociale et politique. En 2019, elle concentre son travail à l’international, notamment sur la condition des femmes opprimées au Pakistan, où les « refuges » pour femmes deviennent des prisons, reflétant une société patriarcale violente.
Mahé photographe française basée à Mexico témoigne de la place de plus en plus importante que prennent, les filles et les adolescentes, en Amérique latine, dans les luttes des femmes contre les violences sexistes et meutrières du pays. Il n’y a pas moins de 10 feminicides par jour au Mexique.
La photographe flamande revient pour la 4e fois exposer à Barro pour nous faire découvrir une joyeuse, mais néanmoins sérieuse confrérie de Sud-Africains noirs qui lutte contre la criminalité dans leur communauté. Le Brotherhood Social Club a pour devise de réintroduire le style et, avec lui, le bon comportement.
Marie Dorigny, photographe depuis trois décennies, met en lumière les injustices sociales à travers des clichés engagés, souvent récompensés et exposés à travers le monde. En 2002, elle a été invitée d’honneur au festival, présentant une exposition poignante sur les femmes népalaises, confrontées à diverses formes de violence et de discrimination amplifiées par l’instabilité politique et économique du pays.
Marie Dorigny fait des reportages sur le travail des enfants, l’esclavage moderne et la condition des femmes dans les pays en développement. Au Népal, les femmes subissent violences traditionnelles, discrimination légale, pauvreté, trafic humain et sont les principales victimes de l’instabilité politique et économique.
Zia Zeff est allée à la rencontre des femmes du Yemen portant le voile que l’Islam leur impose. Elle est allée de comprendre la réalité des sociétés musulmanes pour sortir des clichés que l’occident repend aux travers des médias.
Patrick bard s’est intéressé à ce fléau d’amérique centrale « le Fémicide » appelé en France « Féminicide ». De ces origines jusqu’à la dernière loi établie. L’impunité reste endémique, avec seulement 2% des meurtres punis.
En mission en Tchétchénie, Éric Bouvet décrit l’horreur de la guerre.