Emilio Morenatti – Prix Lucas Dolega 2012

Emilio Morenatti – Prix Lucas Dolega 2012

Emilio Morenatti a commencé sa carrière de photojournaliste dans un journal local, à Jerez de la Frontera en Espagne.
En 1992, il rejoint l’agence EFE, la principale agence de news espagnole et s’installe à Séville. De là, il couvre de nombreux événements nationaux et internationaux, dont plusieurs Jeux Olympiques et la guerre d’Irak en 2002.
Fin 2003, il part pour l’Afghanistan comme correspondant pour l’agence Associated Press. Basé à Kaboul, il couvre la transition démocratique qui suit la chute du régime Taliban. En 2005, AP l’envoie au Moyen-Orient pour couvrir le conflit entre Gaza et Jérusalem.
En 2006, pendant qu’il couvre le conflit à Gaza City, il est kidnappé par des soldats avant d’être libéré un jour plus tard, indemne.
En 2008, il est nommé Photographe d’Actualité de l’année par Pictures of the Year International.
En 2009, il est l’un des deux journalistes d’AP (ainsi que deux soldats américains) gravement blessé en Afghanistan. Il perd son pied gauche dans l’explosion, et est évacué dans un hôpital à Dubai. Il est maintenant basé à Barcelone.

Les nombreuses récompenses reçues par Emilio Morenatti incluent des prix comme le Fuji Eureopean Press Awards en 1996 et des National Headliner Awards en 2005 et 2006. Il a également gagné le prix du Photographe de l’année en 2010, lors de la compétition du meilleur photojournaliste, sponsorisé par la National Press Photographers Association.

Cette année, il a reçu le prix Lucas Dolega

Cette série d’images est une chronique de la vie de ces réfugiés.

Quand la révolution libyenne a commencé, plus de 250.000 travailleurs émigrés ont fui les combats en Libye vers les pays voisins, principalement en Tunisie et en Égypte.

À la frontière entre la Tunisie et la Libye, des milliers de réfugiés se sont entassés dans les camps pouvant accueillir 20.000 personnes, en attendant leur évacuation. Ceux qui venaient de Libye ont déclaré avoir tenté de fuir, mais ont été retenu par la violence des combats sur la route.

Les hommes, qui travaillaient en Libye et ont fui les troubles dans le pays, font la queue en attendant de monter dans des bus pour être rapatriés dans un camp de réfugiés à la frontière tuniso-libyenne, à Ras Ajdir, en Tunisie, le mardi 15 mars 2011. (AP Photo/Emilio Morenatti)
Des hommes originaires du Ghana, qui travaillaient en Libye et ont fui les troubles dans le pays, attendent d’être rapatriés dans un camp de réfugiés à la frontière tuniso-libyenne, à Ras Ajdir, en Tunisie, le jeudi 17 mars 2011. Plus de 250 000 travailleurs migrants ont quitté la Libye pour les pays voisins, principalement la Tunisie et l’Égypte, au cours des trois dernières semaines. (AP Photo/Emilio Morenatti)

  • Légende de la photo du haut : Des Égyptiens qui ont travaillé en Libye et qui fuient maintenant les troubles dans le pays sont vus à l’intérieur d’un bus à l’extérieur de la frontière tuniso-libyenne, à Ras Ajdir, en Tunisie, le jeudi 3 mars 2011. Des fonctionnaires tunisiens se reflètent dans la fenêtre du bus. (AP Photo/Emilio Morenatti)