Chantal Serène, lauréate du prix du public 2023, revient avec une nouvelle exposition au festival Barrobjectif. Son travail met en lumière sa passion pour les arts traditionnels et la peinture à travers le groupe folklorique provençal La « Poulido de Gèmo ».
Chantal Serène est inspirée par la peinture du XVII au XIX siècle et du monde des Arts et Traditions populaires. À la manière de Rembrandt, avec le médium photographique, Chantal compose ses portraits intimistes des habitants de la région des Maramures, située dans le nord-ouest de la Roumanie.
Natalya Saprunova est originaire de la Russie arctique sur la péninsule de Kola. Elle nous expose la situation des Saamis de Russie, originaire de la même région qu’elle, et qui ont perdu leur autonomie nomade avec l’arrivée du pouvoir soviétique, dans les années 1920. Ce peuple vivait à leur rythme naturel dans la toundra. Déplacés, sédentarisés, les Saamis sont de moins en moins nombreux et leur culture est tenue à bout de bras.
Organisé tous les 4 ans, ce jeu traditionnel, la lutte dans la boue est proche du basketball. Il se joue avec un ballon, deux trous comme buts et le terrain recouvert de boue. À la grande joie des supporters venus assister au
spectacle dans le village de Van, province de Bac Ninh au Vietnam.
Il est un habitué du festival Barrobjectif puisque Julien Ermine en est déjà à sa cinquième participation. Son reportage sur les croyances qui entourent la vision de la vie et de la mort chez les habitants de l’ile de Sulawezi, en Indonésie, vous surprendra. Les Toraja, en effet, ont des coutumes funéraires très particulières et bien éloignées de nos traditions occidentales.
Au milieu de ces vertigineuses montagnes du Caucase, au sud de la Russie, le vieux théâtre abandonné de Makhatchkala est l’un des derniers lieux d’enseignement de l’art du câble. Cette discipline ancestrale qui serait originaire de cette région est pourtant en perdition à cause de l’exode massif de la jeunesse.
Ancien graphiste, il se reconvertit dans la photographie documentaire. En 2017 il est lauréat du Grand-prix photo reportage étudiant/Paris
Match 2017. C’est à partir d’un questionnement
sur le réchauffement climatique qui pourrait être fatal à la Camargue, qu’il trace le portrait du jeune Benben et du choix de son métier.
Otto de la Paillère, photographe né au Pays basque, immortalise les traditions et le mode de vie du Haut-Vallespir, Pyrénées Catalanes. Inspiré par les relations humaines et la Fête de l’Ours, une tradition qui met en scène la relation entre l’homme et la nature.
Christian Belloteau, photographe amateur, nous donne à connaître la tradition ancestrale de la journée du cochon, un rituel maintenant devenu rare.
La vallée de l’Omo abrite plus de vingt ethnies, dont les Hamar, éleveurs nomades. Leur rite initiatique, l’Ukuli, marque le passage à l’âge adulte. Le jeune initié endure chants, danses, flagellations et saut de vache pour prouver sa virilité. Les femmes participent en se flagellant volontairement, dansant et buvant pour surmonter la peur et la douleur.