La côte belge, souvent méconnue, s’étend sur seulement 65 km mais offre une diversité de paysages reflétant la variété de sa population. Entre touristes, retraités flamands, et jeunes aisés, chaque tranche de la côte a son propre caractère. Malgré les débordements de la mer, la Belgique oppose une volonté de construction et d’appropriation territoriale, créant une atmosphère parfois chaotique et loin de la quiétude.
Dans le quartier en mutation de Lille Sud, la rencontre avec Jacqueline et Serge offre un récit de vie poignant, capturé à travers des photographies. Malgré les défis sociaux, leur quotidien révèle une tendresse l’un vers l’autre, une grande simplicité.
Étienne Mariaud réalise chaque semaine des autoportraits et mêle avec humour des trompe-l’œil de sa marinière.
Gilles Vautier, photographe au parcours varié, raconter des histoires à travers ses multi-portraits ‘Myself‘, une vision décalée et humoristique de l’autoportrait.
Estelle Lagarde interroge l’image, la représentation photographique en même temps qu’elle se joue de la réalité mais aussi de la théâtralité
Actuellement Thomas Jouhannaud est photographe au Populaire du Centre, il couvre divers sujets. Dans cette série de photographies il illustre avec humour, les contradictions de la vie quotidienne.
Charlie Abad, inspiré par Henri Cartier-Bresson, capture des moments spontanés de la rue, transformant des scènes éphémères en photographies rigoureusement composées et pleines d’humour. La série d’images présentée ici, datant de 1972 à 1985, témoigne de son attachement à la photographie de rue, intégrée dans son livre « CLINS D’ŒIL ».
En 2014, 15 chefs d’entreprise Vendéens créent le « Grand Prix de la Meule Bleue », rassemblant 150 entreprises pour un parcours en Mobylette. Eddy Rivière et Michel Cathelineau immortalisent l’événement, donnant naissance au livre « Grand Prix de la Meule Bleue : j’y étais ! ».
Lionel Raude, en tant que touriste, plonge dans une immersion totale et absurde du réel, un territoire sans frontière où règne l’idiotie. Le réel, insaisissable et idiot par essence, échappe à toute analyse. Armé de son appareil photo, il explore deux symboles du 20ème siècle : l’URSS et les États-Unis, sans chercher à distinguer le vrai du faux.
Cushmok propose ces haïkus visuels, qui invitent à la contemplation sans obligation d’interprétation. Traitées numériquement, elles intègrent parfois des éléments graphiques, tandis que le noir et blanc et le grain prononcé évoquent le passé. Les personnages, souvent l’auteur lui-même, suscitent une lecture poétique ouverte à sa propre l’interprétation.
Le Barroporteur, à l’opposé du photographe reporter classique, s’amuse à détourner la réalité. Il crée de faux reportages avec des images sans trucage, montrant des scènes qui n’ont jamais existé. Didier Vernay se définit comme photographe plasticien, il utilise des pellicules argentiques sans retouches numériques, jouant avec les limites de la photographie traditionnelle.
Né en 1923 à Lyon, Marc Riboud, célèbre photographe, a parcouru le monde pour l’agence Magnum Photos. En 2002, il reçoit le prix « Life Time Achievement ». En 2004, une exposition rétrospective de son travail à la Maison Européenne de la Photographie. Pour BarrObjectif, il rassemble une série qui mélange humour et réflexion.